Le Loup Solitaire en avait plus qu’assez. Pour le moment, les Graarh ne semblait pas prêt à accepter la présence humaine et n’était pas prêt à ouvrir leur esprit à des étrangers. Ashaal avait passé son temps à les insulter et à les menacer, elle qui ne connaissait rien d’eux, rien de leur capacité. Les humains paraissaient faibles et l’étaient de toute évidence. Mais la féline ne s’était pas interrogée sur la survie d’une espèce qu’elle juge enfantine. Comment des êtres aussi démunis avaient pu arriver jusqu’ici ? Non, elle se contentait d’être bestiale et sa chef n’était pas mieux.
Erdrak connaissait la présence de ce peuple sur cette île et avait bon espoir de pouvoir lier une relation, si ce n’était pas amicale, au moins cordiale, voir même neutre. Dès le début, c’était mal parti, et ça ne faisait qu’empirer. Le calme de Vétéran avait aidé le Loup Solitaire, mais Erdrak pourtant grand diplomate n’avait pas pu contenir la rage d’Asmo devant le mépris de ce qu’il appelait le manteau sur patte. Devant tant d’agressivité ambiante, il était difficile pour Erdrak de contenir sa Colère qui déteignait sur son caractère plus calme. Il fallait en finir au plus vite, de toute manière, il n’y avait rien d’intéressant sur cette île, leur mission pouvait s’arrêter là.
Erdrak prit la parole pour la première fois devant la chef des Graarhs. Fixant son regard dans le sien en un dernier signe de défi, il parla d’une voix ferme pour se faire entendre sans être assourdissant. Nous sommes venus ici pour explorer cette île et nous lier d’amitié avec ses habitants. Il me semble évident maintenant, que nous ne recherchons pas le même but. Ce n’est pas la peine de continuer à nous jauger comme des bêtes féroces plus longtemps. Les Loups et les Chats Sauvages n’ont pas besoin de se battre pour le même territoire. Nous allons nous retirer de vos terres. Si nous avons besoin d’y revenir, nous vous en demanderons l’autorisation. Toutefois, si l’envie vous prend de vous lier avec des humains qui ne vous veulent aucun mal, sachez que nous seront là.
Erdrak attendit la réaction de ses interlocuteurs. La Meute pourra toujours explorer sur la route du retour, le bateau n’avait pas quitté les côtes, il était payé pour rester et gracieusement.
Erdrak connaissait la présence de ce peuple sur cette île et avait bon espoir de pouvoir lier une relation, si ce n’était pas amicale, au moins cordiale, voir même neutre. Dès le début, c’était mal parti, et ça ne faisait qu’empirer. Le calme de Vétéran avait aidé le Loup Solitaire, mais Erdrak pourtant grand diplomate n’avait pas pu contenir la rage d’Asmo devant le mépris de ce qu’il appelait le manteau sur patte. Devant tant d’agressivité ambiante, il était difficile pour Erdrak de contenir sa Colère qui déteignait sur son caractère plus calme. Il fallait en finir au plus vite, de toute manière, il n’y avait rien d’intéressant sur cette île, leur mission pouvait s’arrêter là.
Erdrak prit la parole pour la première fois devant la chef des Graarhs. Fixant son regard dans le sien en un dernier signe de défi, il parla d’une voix ferme pour se faire entendre sans être assourdissant. Nous sommes venus ici pour explorer cette île et nous lier d’amitié avec ses habitants. Il me semble évident maintenant, que nous ne recherchons pas le même but. Ce n’est pas la peine de continuer à nous jauger comme des bêtes féroces plus longtemps. Les Loups et les Chats Sauvages n’ont pas besoin de se battre pour le même territoire. Nous allons nous retirer de vos terres. Si nous avons besoin d’y revenir, nous vous en demanderons l’autorisation. Toutefois, si l’envie vous prend de vous lier avec des humains qui ne vous veulent aucun mal, sachez que nous seront là.
Erdrak attendit la réaction de ses interlocuteurs. La Meute pourra toujours explorer sur la route du retour, le bateau n’avait pas quitté les côtes, il était payé pour rester et gracieusement.