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Kaithiel Fitzaald



identité de votre personnage

Race : Humain
Nom : Fitzaald
Prénom : Kaithiel
[Surnom : Kate par les proches, La dame de fer surnom qu'elle a reçut pour son intégrité et sa capacité à ne pas faire de compromis douteux, La rose cinglante à cause de certaines de ses réparties.
Date de naissance : 1722
Age réel : 40 ans
Age en apparence : 34 ans
Lieu de naissance : Aldaria
Lieu de vie : Sélénia
Rang social : Noble
Poste/emploi : Amiral de la Flotte

Caractéristiques (Cliquez ici pour les compétences)



Force physique : Moyen
Agilité : Très bon
Furtivité : Faible
Réflexes : Très bon
Endurance : Moyen
Résistance : Moyen

Force mentale : Bon
Perception : Bon
Intelligence : Bon
Beauté/charisme : Très bon
Navigation : Grand maître
Magie : Faible

Epée : Maître
Dague et poignards : Médiocre
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Médicore
Hache : Médiocre
Fouet : Médiocre
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Médiocre
Armes de trait : Très bon
Mains nues/pugilat : Très faible
Equitation : Faible
Dressage : Très faible


Equipement


Arme principale : Rapière

Autres objets : -Arbalète de poing
-Une frégate: l'Hermione
-Une petite bague en fer forgé glyphée : Kaithiel ne le sait pas mais sa bague, héritage familial, permet à celui qui la porte de voir son temps de sommeil réduit du fait qu'il soit plus régénérateur.




Description physique




Il est tout simplement impossible de ne pas remarquer Kaithiel Fitzaald non pas car elle est d’une divine beauté -même si la Nature a été plutôt généreuse avec elle- ou qu’elle soit particulièrement excentrique mais par le simple fait qu’elle soit une femme dans la marine, qui plus est Amiral. Or, le simple fait d’appartenir à la gente féminine dans un tel milieu fait de vous une exception qui ne tardera pas à attirer les regards... qu’ils soient compatissants ou foudroyants.  

Sa taille bien que supérieure à la moyenne, 1m75, n’est guère impressionnante d’autant plus que la dame est svelte. Néanmoins, ne vous fiez pas aux apparences, ce corps se révèle beaucoup plus habile qu’il y semblerait et cache de “petits” muscles saillants, fruit de vingt-quatre années de service à l’Empire, qui risque d’en surprendre plus d’un. Ainsi, la rose comme certains matelots se plaisent à la surnommer, pourrait bien vous piquer.

Le teint de sa peau est mate du fait que la femme passe le plus clair de son temps sur le pont de son navire et est en quelque sorte en contradiction avec le rang de noble qu’elle porte. Néanmoins, il est certain qu’elle ne fait strictement aucun effort pour cacher sa peau des rayons du soleil. Sa silhouette fine et élancée lui permet de conserver un minimum de grâce et de féminité qu’elle sublime par le biais d’une gestuelle légère. Sa poitrine assez petite lui donne l’avantage de ne pas être encombré pour se mouvoir ou pour manier son épée ou son arbalète. Au-dessus de cette dernière se trouve un tatouage fait à une date inconnue ou tout du moins elle prétend ne plus s’en souvenir. Celui-ci représente une fleur que l’on retrouvait aux alentours d’Aldaria semblable à la rose. Néanmoins elle n’en dit pas plus sur le sujet. Elle ne cherche ni à le cacher ni à le montrer de manière ostentatoire. Avec le temps de multiples interprétations sont nées toutefois, Kate ne s’en est jamais véritablement souciée.  

De par une éducation militaire, Kaithiel a appris à se tenir droite et à marcher au pas ce qui lui donne de prime abord un air assez sévère cependant, lors de moments de -rares- répits, elle pourra se montrer moins stricte ce qui impactera autant par sa gestuelle que les traits de son faciès. La forme de son visage est émaciée. Son teint du fait de ses fonctions est plutôt coloré et parvient à conserver une certaine fraîcheur que nombre de ses comparses lui envient. Ses yeux saillants sont d’une couleur bleu clair rappelant la couleur des lagons vierges de toute présence humaine. Certains de ses détracteurs narrent par ailleurs que l’on peut aisément se noyer dans ces derniers. De plus l’éclat étincelant qu’ils possèdent les rendent particulièrement remarquables. Son regard est quant à lui vif et scrutateur. Pour les plus avisés ou les fins observateurs, il est possible de déceler par-delà la dureté de celui-ci de la souciance pour ses compagnons.  

Sa bouche est sensuelle, rosée, pincée et assez peu inexpressive. Son nez est court et petit. Son front ample  -lorsqu’elle est en fonction-  ne connaît aucunement la présence d’une mèche de cheveux rebelle, toutefois hors travail, elle ne se préoccupe guère de cela et laisse même parfois, une mèche lui gêner la vue. Si autrefois elle avait une chevelure en carrée coupée court, aujourd’hui ces derniers tombent à mi hauteur de son dos. Lisses et châtains, il n’est pas inhabituel qu’ils prennent une couleur plus claire lors de certaines périodes estivales.

Les traits de son visage jouèrent très largement en sa défaveur au début de sa carrière que ce soit sur terre ou sur mer. Néanmoins, ce joli minois n’a pas échappé aux conséquences des affres de la guerre. En effet, une cicatrice part du milieu de son front pour traverser son arcade sourcilière pour terminer sa course juste au dessus de sa joue gauche. Kaithiel possède également plusieurs autres cicatrices plutôt mineures et moins voyantes.  

Etant une personne modeste, l’amiral Fitzaald ne montre que peu les marques du monde de la noblesse. Abhorrant les tenues restreignant ces mouvements, elle n’a porté qu’une fois une robe et de la dentelle et n’en portera certainement plus jamais tant elle se sentait enfermée dans sa prison de tissu. De même, elle n’apprécie que peu les armures ou tout objet de protection comme un bouclier, l'empêchant de se mouvoir à sa guise. Armée de son épée dont elle prend le plus grand soin, ou de son arbalète, sa grâce désormais connue et reconnue lui offre une aura de prédation des plus singulières née de nombreuses années d'entraînement.

N’appréciant guère les fantaisies du maquillage ou encore le port de bijoux qui sont deux choses plus contraignantes qu’autre chose, elle ne porte aucun artifice. Cependant, il existe deux exceptions. La première est le port d’une bague à l'annulaire gauche héritée de sa mère qui l’avait elle-même héritée de ses aïeuls. Si elle ne possède aucune valeur monétaire, selon la tradition familiale, elle protège la personne qui la porte. Ainsi, mère et fille se la passent à tour de rôle afin de se donner du courage. A l’heure actuelle c’est son trésor qui la détient. La seconde exception est un collier aux diverses dorures offert par son équipage qu’elle porte lors d’occasions particulières.

Le signe le plus distinctif de l’amiral est certainement son long manteau de cuir brun qui l’accompagne depuis plus d’une dizaine d’années. Si elle en prend le plus grand soin, il a dû être à plusieurs reprises rafistolé. Son passage au rang d’amiral lui a permis de lui donner une nouvelle jeunesse. La présence du soleil l’a tanné à certains endroits. Lors de son passage au grade d’amiral de la flotte, il a été finement travaillé au niveau du col et des manches. Dessus les épaules sont présents ses galons d’amiral, symbole de réussite d’une vie passée à servir son monarque.


Description mentale




A l’instar de son apparence physique, les premières interprétations de l’esprit de Kate sont faites sur son haut poste dans la marine. Pour ses détracteurs,  la demoiselle n’est qu’une ignoble sorcière ayant utilisé ses charmes pour corrompre les hommes et ainsi gagner en galons. Elle serait selon eux une intrigante maniant l’art du sophisme et de la manipulation à la perfection. Rien n’est aussi éloigné de la réalité.

Kaithiel ne doit rien à personne et c’est là sa plus grande force qui explique pourquoi elle dérange autant. Tout ce qu’elle a obtenu, c’est à la sueur de son front qu’elle le doit. Travailleuse minutieuse, elle n’est pas du genre à se laisser aller à la paresse qu’elle abhorre. Lorsqu’elle se lance dans un projet, elle donnera toujours son maximum pour arriver à un résultat convenable. Si elle est consciente que l’échec ne peut malheureusement pas toujours être évité, elle ne croit que peu en la doctrine du “on apprend plus de ses échecs que de ses victoires” qui est selon elle, un moyen de désengager partiellement ses responsabilités. En effet, une réussite montre que l’on a su s’adapter à une situation qui parfois apparaît de prime abord comme périlleuse. Ainsi les éléments appris qui ont été mis en application ont permis d’éviter un succès mitigé ou l’échec.

Kate est une battante qui ne recule pas devant l’adversité, qui apprécie la difficulté, les défis et les mises à l’épreuve. Son statut de femme l’a obligé à fournir les bouchés doubles tout au long de sa carrière pour montrer qu’elle était aussi efficace que ses compères appartenant à la gente masculine. Jouant sur une ligne ténue séparant l’audace et l’arrogance, elle possède un franc-parler qu’elle ne cache pas derrière un niveau de langage particulièrement élevé. Toutefois, si elle n’hésite pas à montrer son désaccord, jamais elle n’ira contre l’ordre de l’un de ses supérieurs et ne lui montrera aucunement un signe d’irrespect.

Elle considère la notion de respect comme primordiale et comme base de la relation entre les hommes et femmes des corps armés et au grand jamais elle n’ira humilier l’un des membres sous son commandement. Si elle se montre dure envers son équipage, c’est parce qu’elle a conscience qu’une simplette erreur peut entraîner des conséquences importantes sur un champ de bataille d’autant plus lorsque les vies de tout un équipage dépendent d’une “fine” coque.

Son sérieux, ses compétences ainsi que son comportement à relever certains défis ont certes attisé de vaines jalousies mais lui ont permis également de se faire apprécier par de nombreux marins. Sa force de caractère à ne pas se laisser marcher dessus, n’hésitant pas à aller à ses débuts aux combats de taverne, lui a offert le respect de ses camarades ainsi qu’à lui offrir un côté garçon manqué qui rentrait en franche contradiction avec la féminité qu’elle tentait de conserver.

Dans les faits, les personnes qui l'appréciaient le moins étaient bien souvent des supérieurs traditionnels ou conservateurs. Systématiquement, elle refusait de s’abaisser aux plaisirs charnelles ou à une quelconque manigance avec eux pour obtenir certains avantages illégitimes ce qui la conduisait parfois à recevoir des punitions qualifiables de l’adjectif ingrates. A vrai dire, elle porte en horreur les nébuleuses intrigues de la haute société et accepte peu que les femmes de pouvoirs soient souvent des intrigantes qui s’abaissent à ce genre de chose pour obtenir certains atouts. Elle trouve cela particulièrement réducteur pour le statut de la femme.

Si l’armée terrestre n’était pas toujours très accueillante pour les femmes, du côté de la marine c’était largement pire. Selon certains, Kate a changé de voie uniquement pour le défi que représentait le fait d’être une femme sur un navire. Toutefois, si certes ce fut un facteur, il ne fut que mineure. Si Kaithiel s’est lancée avec ardeur sur les mers, c’est par le simple fait qu’elle se sent bien sur un navire. Le bruit des vagues, l’air marin, la constante proximité de l’eau, les mystères entourant ces vastes étendues d’eau… Tout ces petits éléments mis les uns à côté des autres ont fini par convaincre cette femme de se lancer dans une aventure ô combien périlleuse.  

Son insatiable curiosité pour l’océan l’a rapidement conduite à en apprendre davantage sur la navigation, le climat, les vents, la cartographie, les conditions de vie des marins… Alliant théorie et pratique, Kate a développé au gré de ses voyages une certaine approche scientifique des choses. L’abandon de l’ancien continent “anéanti” par les chimères pour un monde nouveau, plein de promesses et de menaces a grandement impacté la soif de connaissances de l’amiral. Il n’est pas rare de voir parmi l’équipage un certain nombre de scientifiques le composé. Il est commun que Kaithiel prenne le soir un temps plus ou moins long, après avoir rempli le carnet de bord du navire, pour compléter un journal personnel. Une fois complété de retour d’expédition, elle l’offre à sa fille Aurora.

Son enfant, aujourd’hui adulte et responsable, elle n’a pas eu la chance de voir grandir tant ses obligations étaient accaparantes. Si les deux entretiennent d’excellents rapports et une relation complice, Kaithiel regrette de ne pas avoir pu passer plus de temps avec elle. Qui plus est, elle n’a jamais réussi à tenir sa promesse de retrouver son père ce qui lui laisse un goût amer dans la bouche. Certainement l’un des plus importants déboires de sa vie. Aurora est la prunelle de ses yeux est certainement la personne pour laquelle Kate serait capable de remuer ciel et terre pour la retrouver.

Par ailleurs même si elle ne l’avouera pas, il se trouve que l’amiral Fitzaald possède un côté assez maternel envers son équipage. Si elle se montre dure envers les membres du navire, qu’elle attend beaucoup de ces derniers et qu’elle les chambre souvent, elle s’inquiète également beaucoup pour eux. La vie de marin est loin d’être aisée et demande de sacrifier nombre de choses. Elle n’hésitera pas à taquiner gentiment l’un de ses protégés et à lui mettre une bonne tape dans le dos pour le remotiver.  Elle n’e ressentira  pas non plus à ripailler sobrement avec eux et à leur prouver à tous qu’elle a la meilleure descente concernant le rhum. Elle met un point d’honneur important à faire déchanter la fougueuse jeunesse plus prompte à faire une erreur et à se laisser aller une une témérité parfois trop dangereuse.

Elle a vu nombre de ses compagnons et amis périr pendant les diverses batailles qu’elle a traversé et a connu les plus grandes peines à passer outre les horribles conséquences de ces moments sur sa psyché - a t’elle vraiment réussi à passer outre?-. De fait elle tentera toujours de garder un minimum ses distances, sachant pertinemment que les émotions peuvent empoisonner un jugement, pour éviter de faire ressurgir certains de ses démons. Cet équilibre précaire nécessite un combat quotidien pouvant être éprouvant qui est parfois rendu difficile par le fait est que les hommes et les quelques femmes sous son commandement seraient prêts à la suivre au bout du monde si elle leur demandait.

L’importance de la vie guide partiellement la doctrine militaire de l’amirale Fitzaald. Elle ne supporte pas d’utiliser des hommes comme de simples boucliers pour gagner du temps ou les sanglantes boucheries inutiles. Elle privilégiera souvent l’abordage au fait de viser la proue ennemie pour faire couler le navire antagoniste. Fermement opposée aux massacres sanguinaires, elle préféra faire des prisonniers. Elle apprécie peu le fait de s’en prendre à des civils également. Toutefois, elle sait que la guerre est une nécessité lorsque la diplomatie échoue et qu’il vaut mieux sacrifier quelques milliers d’hommes pour en sauver des millions.

Si Kaithiel est très fière de son parcours et qu’elle a développé un certain orgueil, la remise en question dans ses stratégies est de rigueur et elle ne restera pas longtemps avide de ces lauriers. Elle n’hésite pas à rester à l’écoute de ses subordonnés qui la conseillent régulièrement et donne sa chance à chacun. Même si elle ne montre pas ouvertement qu’elle a tort, elle prend en considération les dires d’autrui. Elle ne supporte toutefois pas l'insubordination et est contre le fait qu’un membre de l’équipage prenne une initiative lors d’un conflit imminent sauf s’il y a de très solides arguments à fournir pour sa défense. De plus, elle n’hésite aucunement à sévir lorsque cela est nécessaire.

La dame de fer se trouve toujours non loin de la première quand elle n'y est pas et ceci quelque fut son grade. Sa capacité à fédérer les troupes même lors des pires situations lui a valu l'admiration d'un bon nombre de soldats. Même lorsque tout semblait perdu, elle continuait le combat sans montrer aucun signe de faiblesse, comme si rien ne pouvait la blesser tant sur le plan mental que sur le plan physique. Si cela n'est clairement qu'une façade, il est vrai que la froideur de Kate par rapport à certains évènements peut en surprendre plus d'un, toutefois cette barrière lui est nécessaire.

Si elle garde une certaine méfiance envers les autres régimes que le Royaume Sélénien, elle a conscience qu’il faudra parvenir à dépasser certaines différences culturelles que ce soit avec les elfes, les vampires, les graärhs ou les humains des cités libres. Certes les flots séparent aujourd’hui les exilés des chimères mais pour combien de temps? Si une coalition avait été formé pour tenter de repousser ces monstruosités, elle fut loin d’être efficace aux yeux de Kate. De plus la fièvre de nouvelles découvertes sur ces îles amènera son lot de tensions nouvelles. La question reste de savoir comment l’empereur réagira à tout ceci. Son jeune âge n’est pas forcément de bon augure et le manque d’expérience diplomatique pourrait pêcher sur le plan international, néanmoins elle le respecte et lui apportera le soutien nécessaire qu’il exige sur les mers.

De noble, elle n’a que véritablement son style de combat à l’épée. Si devant les hautes instances et à la cour elle fait l’effort d’employer un niveau de langage décent, sur son navire, à moins d’avoir des invités de marque, elle utilise un registre courant voire parfois quelque peu vulgaire pour faire bouger certains hommes avec sa voix forte. Pas le temps de tergiverser et de faire de beau discours larmoyants, lorsqu’il faut donner des ordres, il faut être précis, compréhensible et concis.  

Toutefois, dans un milieu aussi masculin, l’amiral Fitzaald a su conserver une certaine féminité de par quelques-unes de ses manières. Son style à l’épée est gracieux et léger, certains le rapprochant même d’une danse macabre. Si elle dégaine c’est pour se battre et elle n’aura aucun remords à retirer une vie. Sa féminité se retrouve même sur le choix de son embarcation. Privilégiant la maniabilité et la légèreté, il n’est pas surprenant qu’elle ait choisi de prendre le commandement d’une frégate: l’Hermione.


Alignement :  Kaithiel Fitzaald est une personne dont l’alignement est qualifiable de neutre-bon et loyal. La guerre ne l’a pas déshumanisé et même si elle a du sang sur les mains, elle n’a aucunement pour vocation première d'annihiler les ennemis du Royaume Sélénien mais de le protéger. De plus, même si elle émet des réserves quant à l’Empereur et sa relative jeunesse, elle sait qu’en ces temps durs il faut serrer les rangs pour avancer et sortir grandi. De fait, elle ne s’opposera aux ordres de l’empereur Kohan qu’en ultime ressort pour rester fidèle à ses principes et sa vision du Royaume Sélénien.




Histoire



Prémice: Le vent et la graine















Fitzaald, voilà un nom tout à fait banal dont la résonance était tout bonnement nulle. Famille modeste comme il en existait tant d’autres, celle-ci avait la particularité d’être sur le point de s’éteindre. Du côté paternel (Fitzaald) il ne restait plus que le fils, deux étaient morts de maladies, un autre mort dans l’une bagarre d’auberge qui a mal tourné. Du côté maternel (Manali), un fils avait tenté d'émigrer vers des contrées plus fertiles et une fille avait eu la chance d’être recueillie par un noble. Tous deux n’avaient donné aucune nouvelle. La dernière fille des Manali, Lyssandra, épousa le dernier fils des Fitzaald, Colin.

Si leur mariage ne fut nullement conduit par l’amour qu’ils se portaient l’un à l’autre, le temps leur appris à nouer un fort lien amical. De leur union, à Aldaria, naquit deux jumelles, la première obtenue le prénom d’Amara et la seconde celui de Kaithiel.



Chapitre 1 : La rosée du bourgeon 1722-1736
















Lyssandra était déçue. Après tant de souffrance, neuf mois à porter dans son corps non pas un, mais deux enfants, il fallait que ses deux rejetons soient des filles. Du moins c’était là l’argument qu’elle tenta de se forcer à accepter pour maintenir ses émois loins de ses deux chérubines. L’accouchement n’avait pas été des plus faciles et pourtant, deux âmes supplémentaires avaient rejoint le foyer. Toutefois le malheur ne tarda pas à frapper. 5 jours après sa naissance Amara décéda dans son berceau de bois pour une raison nébuleuse. Si la mère n’en montra rien, sa psyché fut très largement impactée par cette tragique perte. Néanmoins, cet événement ne poussa pas la marâtre à repousser son second bambin mais au contraire à le chérir.

Les trois premières années de vie se passèrent sans encombre et la jeune enfant ne manquait de rien malgré la précarité du niveau de vie de ses parents. Si ses deux parents travaillaient énormément, ils trouvaient toujours un moment pour s'occuper d’elle. Lorsqu’ils étaient absents, elle était placé sous la tutelle de sa grand mère paternelle, Gervaise.

Néanmoins ce train de vie quotidien bascula alors qu’elle venait tout juste de dépasser les quatre années de vie. Sa mère qui était de nouveau enceinte tomba gravement malade certainement à cause des soi-disant herbes magiques qui permettrait à l’enfant à venir d’être un garçon et du travail qu’elle continuait à fournir au quotidien. Après 7 mois de grossesse, elle accoucha précocement. Alitée et fiévreuse, elle ne pouvait plus aller gagner trois sous à l’arraché. S’il y avait toujours quatre bouches à nourrir, désormais il ne restait plus qu’une personne qui ramenait de quoi subvenir aux besoins du logis. Rapidement, les conditions de vie devinrent plus difficiles.

La grand-mère de Kaithiel décida de s’en aller voir ailleurs. Non pas car elle voulait fuir la misère mais pour donner sa part de vivre à la jeune génération. La journée précédant son départ, elle parla longuement avec Kaithiel avec qui elle avait un fort lien. Elle préférait en effet lui annoncer la nouvelle elle-même plutôt qu’elle l’apprenne par autrui. Cela brisa le coeur de l’une et de l’autre toutefois, Gervaise donne une leçon d'honnêteté à la jeune Kate qu’elle n’oublierait pas de sitôt. Si après le funeste départ de son aïeule, elle avait été fortement attristée, elle avait aussi fait la promesse à cette dernière qu’elle n’embêterait pas ses parents avec cela et qu’elle devrait garder son innocent sourire même si cela serait une épreuve compliquée.

A partir de l’âge de 5 ans, elle commença à réaliser des commissions pour sa famille. Elle découvrit cette même année le monde miséreux dans lequel elle se trouvait. Elle rejoindra une bande d’enfants vagabonds. Si leurs histoires étaient toutes différentes ils avaient pour point commun l'extrême pauvreté dans laquelle ils vivaient. Il n’était pas rare de voir ces différents groupes de “voyous” comme les appeler les plus aisés se battre. Si Kaithiel était loin d’être la plus forte ou la plus grande fille, elle n’en était pas moins une sacrée teigne qui n'hésitait pas à foncer dans le tas. Ses parents n'apprécient pas la voir rentrer couverte de bleus, cependant ils n’avaient pas le coeur à trop la sermonner. Lyssandra restait très faible physiquement et devait s’occuper d’elle avant tout. La seule fois et unique où elle reçut véritablement un savon fut le jour où elle ramena de l’argent volé à la maison. C’est par ailleurs la seule et unique fois où Colin leva la main sur elle en hurlant: Les Fitzaald sont peut-être de gueux mais ils ne sont pas des voleurs!
Cette seconde leçon de vie marqua au fer rouge Kate.

A l’âge de sept ans, après de nombreuses demandes de la part de Kaithiel, et par le biais de relations, son père parvient à la faire embaucher dans une auberge miteuse où elle sera chargée de la plonge. Ce fut là sa première expérience professionnelle. Malgré des conditions de travail infernales, la seule chose qui importait aux yeux de cette jeune pousse était d’aider ses parents à éponger les dettes qu’ils avaient accumulées.

Les années suivantes passèrent et se ressemblèrent. Puis arriva l’époque de la puberté pour Kate. A partir de l’âge de neuf ans débuta une folle croissance. Petit à petit, son apparence juvénile laissa paraître l’ébauche de formes plus féminines. A l'âge de 11 ans elle devint serveuse le midi et le soir dans l’auberge du quartier. Son caractère continua à s’affirmer en même temps qu’une certaine grâce bourgeonnait. Si à plusieurs reprises, plusieurs hommes un peu trop ambitieux tentèrent certaines approches ils s’en mordirent promptement les doigts. Elle travaillait également en jouant les coursières sur le marché noir. Toutefois l’argent qu’elle gagnait par les services qu’elle rendait n’allait plus uniquement à ses parents mais aussi au groupe de vagabond auquel elle appartenait et qui était devenu: les vaillants lièvres.

Le teneur de l’auberge commença à instruire la jeune demoiselle à l’écriture ou tout du moins aux plus simplets des rudiments. Les leçons qu’elle recevait, elle essayait au mieux de les retranscrire à ses compagnons d’infortune même si elle-même éprouvait des difficultés à comprendre certaines choses de prime abord. De plus le petit groupe qui contenait désormais une vingtaine de membres avait nommé à treize ans la demoiselle comme cheffe de par ses compétences à fédérer et à diriger le petit groupe en dehors de la vie criminelle. Elle était souvent celle qui jouait la médiatrice en cas de conflit. Elle reçut par ailleurs le titre de “grande soeur la juste” malgré le fait qu’elle avait des aînés dans le groupe. Elle était toujours la première à foncer sur ceux qui osaient embêter sa fratrie d’adoption.

Bien entendu la vie n’était pas toujours rose cependant, Kaithiel était relativement heureuse. Ses travails lui permettaient de participer à subvenir à la fois à sa famille et sa fratrie. Si certaines journées étaient relativement dures, elle conservait un innocent et naïf sourire et ne rechignait jamais à la tâche.



Chapitre 2 : Une rose fleurie 1736-1750
















L’hiver long, l’été trop pluvieux, des plantes malades, la recette parfaite pour une mauvaise récolte. Les années 1736 et 1737 furent particulièrement dures. Le coût de la vie devenait insoutenable à Aldaria. Après une longue et difficile réflexion, Kaithiel décida d’abandonner les vaillants lièvres et sa famille pour s’engager dans l’armée afin de gagner une somme d’argent plus conséquente que ce qu’elle pouvait espérer obtenir actuellement. Cette décision ne fit pas l’unanimité que ce soit du côté familial ou du côté de sa fratrie. Néanmoins, elle était décidée et ses parents durent se résigner à laisser leur enfant voler de ses propres ailes.

Contrairement à ce qu’elle-même avait pensé, elle s'adaptait assez bien à la rigueur de l’armée. Si certes au départ, il eut quelques petits déboires vis-à-vis de sa langue trop bien pendue, en un mois -et après quelques punitions bien méritées- elle apprit à tourner sept fois la langue dans sa bouche avant de parler. Le plus compliqué fut le fait d’être l’une des trois jeunes femmes parmi une centaine d’hommes. D’autant plus que le bourgeon avait éclos et que désormais, Kathiel était devenue une femme avec des formes qui attisaient les convoitises de certains.

Égale à sa personne, elle refusait avec ardeur les avances de ses frères d’armes et écartait tout traitement de faveur parce qu’elle était une femme de la par de supérieur qui la prenait en pitié. Elle refusait également de vendre sa virginité à des officiers peu scrupuleux pour obtenir certains privilèges comme de l’argent supplémentaire à sa solde ou encore une promotion sortie de derrière les fagots.

Consciente de la faiblesse de sa physionomie et de sa force moindre par rapport à celle de ces comparses, elle s’entrainera deux fois plus que ces derniers. Consciente qu’elle ne pourra jamais dépasser un certain seuil  en terme de force brute, elle décidait d’éduquer sa vivacité et son agilité. Elle dédaignait les armes lourdes et les armures qui restreignait sa mouvance et préféra un style plus libre. En peu de temps, elle sut que l’épée serait son arme de salut.

En à peine à quatre années, elle reçut le titre de dame de fer. Toutefois ce surnom possède plusieurs raisons différentes. Si les membres de l’état-major la surnommaient ainsi, c’est qu’elle se refusait à tout arrangement pour une promotion et qu’elle n’en démordait pas face à une hiérarchie qui parfois se montrait extrêmement cruelle. L'affaire du Capitaine Dermidoff qui était allait assez loin. L’histoire avait commencée somme toute banalement, on se montre bienveillant dans un premier temps, l’on tente quelques avances qui finissent dans les rosiers. On tente d’acheter la jeune donzelle douce et innocente. Elle refuse. On tente de la contraindre physiquement devant ses fidèles hommes, on en perd son misogyne honneur. Puis finalement on se venge en faisant faire toutes les tâches ingrates plus fantaisistes les unes que les autres à la fautive. Kaithiel suivait les ordres sans broncher et s'atteler aux nettoyages des tenues, à la corvée de nourriture, au nettoyage des sanitaires avec une minuscule brosse. Puis vint le temps humiliations. Mettre plus bas que terre la personne, tenté de l’enterrer vivant sous un dégueulis de fallacieuse insulte. Si Kate restait de marbre et conserver une lueur de défi face à ce tyran, elle restait sobre devant lui. Toutefois ceux qui étaient ses égaux et qui tentaient de réduire à néant son travail recevaient en plus d’une violente harangue, une certaine dérouillée… s’ils n’étaient pas trop nombreux.

Toutefois dire qu’elle était seule serait là une énormité et lorsque la situation commençait à dégénérer certains de ses compagnons et amis n'hésitaient pas à lui venir en aide et à foncer dans la mêlée au risque de recevoir de lourdes sanctions par la suite. Ainsi, elle était toujours parvenue à échapper à la souillure et au viol. Fortuitement cette histoire se termina bien puisque la visite impromptue du commandant Mac Beth permit de destituer le quadragénaire fou. Commandant qui plus tard la prendra sous son aile.

Du côté de ses compagnons, le surnom dame de fer pourrait sembler venir de son sérieux et de sa grande rigueur dans l'apprentissage du maniement de l’épée et des entraînements physiques toutefois il n’en était rien. Si on la surnommait la dame de fer en bas, c’est tout simplement car elle était devenue imbattable au bras de fer. Si elle n’était pas la cador en terme de force brute, elle avait la finesse d’esprit d’avoir observé de nombreux duels de cette discipline et avait mis au point sa stratégie pour réussir à triompher des gaillards. Bien entendu, la mise en pratique de sa technique, qu’elle surnomma la technique du levier, connut au départ nombres d’échecs. L’expérience perfectionna cet art. En effet elle comprit que la position du coude, la prise du poignet adverse, les mouvements pendant la joute... avaient tous un rôle crucial à jouer dans cette mini-escarmouche. De plus son esprit de franche camaraderie, sa modestie et ses performances firent d’elle une personne très appréciée.  

C’est vers la fin de l’année 1740 qu’elle reçut sa première promotion et reçut le grade de lieutenant. Toutefois quelques mois après seulement, elle est conduite à être temporairement suspendue de ses fonctions pour cause de grossesse. Kaithiel côtoyait en effet depuis déjà près d’un an un certain Ulysse de la Perronière. Contrairement à ce que son nom pouvait laisser penser dans un premier temps, sa particule n’était pas un signe de noblesse et il venait lui aussi d’une modeste famille marchande. En un court laps de temps, les deux jeunes gens du même âge avaient sympathisé et avaient débuté une romance. Si elle ne le voyait pas souvent, elle profitait de ces courtes permissions pour lui rendre visite entre la visite de ses parents et les retrouvailles avec les vaillants lièvres. Certainement était-elle tombée enceinte après avoir fêté sa promotion avec son cher et tendre.

Toutefois, pendant son “congé” elle ne chôma bien au contraire. Le commandant Mac Beth avec qui elle entretenait des sentiments cordiaux avait bien l’intention de commencer à l’éduquer plus sérieusement.Il avait décelé son potentil et il n’était pas dupe quant aux ambitions de la future mère. Néanmoins, il savait pertinemment qu’il lui faudrait un minimum de savoir-vivre pour briller ainsi que lui redonner une certaine féminité. Pendant près de cinq mois, par le biais d'intermédiaires, il va offrir un terreau fertile au développement d’idées à la lieutenant. Kaithiel va y découvrir quelques notions scientifiques, suivre des cours de calligraphie ainsi que découvrir le monde de la littérature. Un ouvrage, “Douze milles lieues sous les mers” de Vusel Nerje va particulièrement l’intriguer et va commencer à nourrir les intérêts de la militaire pour le milieu maritime.

L’accouchement se passa sans véritable problème et Kate donna naissance à une fille qu’elle nommera conjointement avec son amant Aurora. Toutefois, elle ne put profiter de son enfant que quelques jours avant de reprendre du service et le confia donc à un précepteur que Mac Beth lui conseilla. Ce dernier lui offrit par ailleurs comme un présent un long manteau en cuir brun pour la féliciter de ce joyeux évènement.  

L’épée ne lui suffisait plus. Si elle continuait à s'entraîner avec minutie dans l’art de l’escrime et qu’elle était encore bien loin d’avoir le niveau d’un maître, il lui fallait quelque chose de nouveau. Non pas qu’elle trouvait les duels à l’épée ennuyeux ou quelque chose de ce goût, elle avait plutôt pris conscience lors d’un croisement de fer avec l’un de ses camarades qui répondait au nom de Larino Mazek, toutefois, si le duel au corps-à-corps pouvait être évité, cela lui permettrait d’une part de ne pas toujours être en première ligne pour ainsi avoir une vision plus globale du champ de bataille et d’autre part, le corps-à-corps n’était pas toujours envisageable. Elle se tourna donc vers une arme de trait et plus particulièrement l’arbalète. Toutefois hors de question de s'encombrer d’une arme trop encombrante, le confort de déplacement avant tout. Ainsi la dame de fer s’intéressa avant tout à l’arbalète de poing.  

Son style à l’épée quant à lui continua à s’affirmer. L'apprentissage de bottes et sa légèreté de mouvement la rendaientt d’autant plus impressionnante. Pratiquant la doctrine, qu’elle a elle-même baptisée, “Porter des défenses encombrantes est inutile si je ne me fais pas toucher”, elle cherchera avant tout à améliorer ses réflexes.

Les temps étaient calmes et l’agitation au sein des sociétés était faible. L’armée était le plus souvent mobilisée pour sécuriser certains convois ou agir contre certains groupes de brigands. C’est par ailleurs suite à la neutralisation définitive, lors d’une opération éclaire, de l’un de ces groupes de pilleurs que la lieutenant Fitzaald fut promue au grade de capitaine en 1747.

Les  trois années suivantes s’écoulèrent non sans quelques heurts légers mais rien de bien importants. Ses parents étaient désormais hors de portée des crises à venir, sa fille allait bien et même si elle regrettait de ne pas la voir plus souvent, les deux avaient commencé à nouer quelques liens. Son mari quant à lui était bien occupé. La relative prospérité de du royaume permettait au commerce de connaitre un essor et il ne restait que rarement longtemps au même endroit. Quant aux anciens vagabonds qui formaient les vaillants lièvres, chacun avait fini par suivre sa voie. Certains étaient partis vagabonder ailleurs, d’autres s’étaient posés, plusieurs s’était enrôlé dans l’armée. Il ne restait plus rien de ce groupe d’aventuriers.



Chapitre 3: La brise souffle sur le rosier 1750 - 1753  
















Le retour de la magie fit grand bruit… et amena son lot de problèmes. Alors que son époux était parti pour une banale mission commerciale dans le sud du territoire, de nombreux problèmes apparurent au fil des mois de l’année de 1750. Le manque de nouvelles de la part de son amour l’inquiétait terriblement. De plus de nombreuses tensions semblaient surgir et ceci particulièrement dans les milieux ruraux. Plusieurs enquêtes auxquelles participa la capitaine sont menées mais la plupart ne donnèrent aucunement de résultats satisfaisants. De plus les hautes instances ne semblaient pour le moment pas sensiblement préoccupées par ce phénomène.

La situation dégénéra l’année suivante. Les campagnes se vidaient, des villes entières brûlaient la nuit, la famine et la disette ne tardèrent pas à montrer le bout de leurs nezs. Dans la suite logique des évènements, des maladies se déclarèrent. Le commandant Mac Beth plaça sous son commandement un régiment entier de soldats cette année pour rejoindre la modeste ville assiégée de Tyamarente. Juste avant son départ, sa mère lui offrit une bague, trésor familial des Fitzaald que sa belle-mère lui avait offert et qui l’avait protégée de la maladie. Elle lui demanda de la prendre avec elle par le fait qu’elle la protègerait. Si Kate n’y croyait nullement, elle accepta pour ne pas contrarier sa mère.

Pendant la courte durée du voyage la dame de fer lisait avec attention les rapports des combats. Les vampires étaient bien plus fort physiquement que les humains d’autant plus que la nuit jouait clairement contre les assiégés. S’il le régiment affrontait de front "l’armée de la nuit" s’en était fini pour eux. Une boucherie cela serait. Elle décida de diviser partiellement ses forces avant la bataille. Si la majeure partie du régiment rejoindrait la ville, le reste des forces fut posté dans des zones à la fois sécurisées et à la fois assez proche des forces ennemis. L’objectif étant avant tout de prendre en tenaille les opposants.

Si cette stratégie fonctionna, les pertes furent nombreuses et la bataille sanglante. La puissance des vampires étaient largement supérieurs à celle des humains et leurs aisances dans l’obscurité donna du fil à retordre aux troupes de renforts qui avaient fini par encercler les sanguinaires ennemis. Les rares antagonistes ayant échappé à l'étau furent poursuivis par une hargneuse cavalerie durant la journée suivante.

La victoire fut acquise uniquement car l’armée humaine était bien supérieure en nombre. Si le régime vendait cette escarmouche comme une victoire, elle laissa un goût amer à la capitaine Fitzaald. Nombre de ses compagnons étaient mort sous ses yeux et elle n’avait pas pu empêcher cela. Des proches ci et là dans les cadavres qui jonchaient le sol. Ces images de désolations resteront gravées dans l’esprit de la dame de fer. Elle comprit trop tard pourquoi il était préférable de laisser une distance entre elle et ses hommes. Par ailleurs, elle-même n’était pas totalement sortie indemne de cette bataille. En effet, elle fut blessée au visage; une cicatrice commençait sur son front pour finir sa course sous sa joue gauche. Si elle avait eu de la chance d’avoir son oeil gauche intact, elle voyait bien qu’il lui fallait encore s'entraîner pour parvenir à survivre au monde de la guerre.

La suite de la guerre, elle fut mise sous la tutelle du commandant Mac Beth. Les stratégies audacieuses qu’ils mettront en place ensemble  lors des années suivantes s’avèreront peu payantes, néanmoins le fait de n’avoir subi aucune débâcle importante fera gagner aux officiers de ce corps armé un certain prestige illégitime dont Kaithiel bénéficiera particulièrement à cause de sa continuelle présence en première ligne. C’est par ailleurs à ce moment-là que commencera à poindre sa terrible aura de grâce prédatrice ainsi qu’une dureté nouvelle qui la caractériseront plus tard. Fin 1752, Kaithiel et Mac Beth se séparent, lui étant appelé ailleurs, il lui laisse de nouveau un régiment sous ses ordres.

Toutefois un tournant changea drastiquement le tournant de la guerre en 1753….



Chapitre 4: La rose attaquée pique 1753
















Des pirates disciples du néant accostèrent sur Ambarhùna l’année 1753. Ce nouvel ennemi avançait à une vitesse prodigieuse. Cette véritable percée sur le continent ne pouvait être endiguée. L’armée impériale incapable de se réorganiser pour faire face  au danger imminent subissait échec sur échec. La seule chose qui pouvait être gagnée était de court moment de répit insuffisant pour préparer un plan de contre-attaque. La capitale de l’Empire était désormais sous le feu de l’ennemi, tandis que le détachement armé auquel elle appartenait se retrouvait en pleine nature, dans des campements de fortune à tenter diverses tentatives de harcèlement pour tenter de chasser l’envahisseur aux pieds d'Aldaria. Elle avait appris la terrible nouvelle… la mort de ses parents…elle voulait se venger. Toutefois le détachement fut obligé de battre en retraite lorsque les éclaireurs ennemis découvrirent la position du camp de fortune des impériaux.  Encore une défaite qui laissa un âpre goût dans la bouche de la roturière. Elle ne savait pas si sa fille allait bien ou non…

Le contexte changera encore plus brutalement à la mort de l’empereur,  lorsque Fabius Kohan décida de récupérer illégalement le pouvoir et accusa Korentin Kohan de régicide et provoqua ainsi un véritable schisme au sein de l’armée. Pour Kaithiel, Fabius n’était qu’un usurpateur et il était tout bonnement hors de question qu’elle obéisse à un ignoble homme. Pour Kate il était hors de question de retourner dans la capitale et de faire voeux de fidélité à ce noble. Si certains furent longtemps hésitants, la ratification de l’accord de paix entre les affreux almaréens et l’Empire fit définitivement pencher la balance du côté de la dame de fer. Le bataillon de Kaithiel sera l’une des premières pierres qui permettront de de bâtir la Rébéllion et ainsi ils suivirent l’Empereur jusqu’à Aigue-Royale.

Si une alliance avec les elfes et surtout les vampires en rebuta plus d’un, pour la dame de fer, ce n’était nullement le moment de se laisser aller à de stériles émois. Le pragmatisme était de mise et il fallait enterrer au plus vite les rancoeurs passées si les impériaux en exil voulaient un jour retrouver la prospérité d'antan.

Par ailleurs, c’est dans la résistance que Kaithiel forgera ses premiers faits d’armes majeurs. Ses assauts éclairs et l’emploi techniques de harcèlements envers l’ennemi se révèleront d’une rare efficacité. Enchaînant escarmouche après escarmouche, certains narreront que la dame de fer était capable de parcourir de grandes distances en peu de temps et ainsi de pouvoir participer simultanément à de lointaines batailles. La haine viscérale qu’elle entretenait à l’égard des almaréens ne fera que croître lorsque Fabius sera renversé par ces derniers. Si jamais ils avaient osé toucher à un cheveu de sa fille…. Toutefois ce trop-plein de hargne l'aveuglera et elle en paiera le prix fort lors d’un assaut pourtant basique où elle sera assez sérieusement touchée à la jambe. Cette blessure l'empêchera de poursuivre directement la guerre sur le terrain pendant un certain laps de temps.

Si les victoires s’étaient certes enchaînées pour la dame de fer, elles n’en restaient pas moins mineures et servaient principalement à nourrir l’imaginaire de la Rébellion. Assez rapidement, les almaréens prirent le dessus et c’est en début d’été que les némésis arrivèrent au pied d’Aigue Morte. La plus terrible bataille de ce siècle… du moins c’est ce que pensait à ce moment là Kaithiel. Dès les premières minutes le sang décora les rues d’une horrible teinte rouge. La trahison des vampires porta un grave coup au moral des rebelles toutefois pour Kate il était tout bonnement impossible de mourir maintenant. Elle n'abandonnera pas, elle n’abandonnera jamais. Alors que la situation pour les rebelles était périlleuse, elle s'époumonait pour lancer ses ordres à ses soldats et se lance corps et âme dans une terrible bataille. Pour chaque pas en arrière, la lionne en faisait deux en avant. Ils ne pouvaient plus reculer, c’était inconcevable. Il fallait à tout prix éviter l’encerclement. Couverte de sang et sans aucune pitié elle abattait ceux qui se dressait sur sa route. Accompagnée de ses hommes, elle entamait une funeste danse macabre. Pour un rebelle de tué, trois ennemis perdaient la vie. Si elle devait mourir, elle entraînerait le plus de chien galeux avec elle.

Néanmoins, la trahison des impériaux du côté Almaréen changea radicalement le cours des choses qui plus était que la “chance insolente” des ennemis semblait avoir disparue. Ce retournement de situation fit basculer le rapport de forces. Si la bataille se poursuivit encore pendant de longs instants, la victoire avait décidé de changer de camp. Au final, cette bataille qui recevra le nom de l’Aube Rouge fut une victoire pour les rebelles. Cependant, rien n’était encore fini.



Chapitre 5: Epine arrachée et larme 1754-1757
















La folie de celui que l’on nommait Néant continua. A moult endroits, des perles d’où germaient des tentacules ravageaient des bourgs. La situation ne s’améliorait guère pour les populations. Toutefois, désormais, elle était quelque peu plus rassurée car elle savait sa fille indemne et en “sécurité” même s’il était certains que ce mot avait perdu son sens. Une fois de plus, ce terrible moment ne fut qu’un prémice.

L’avènement du Tyran Blanc changea brusquement les choses. Si de prime abord les hommes ayant servi sous le commandement de la capitaine Fitzaald s’attendaient à la voir rallier rapidement la résistance, il n’en fut rien. Et ce n’est pas l’envie qui lui en manquait. Néanmoins, elle dut se résigner. Le commandant Mac Beth qui avait juré fidélité au Tyran Blanc et qui était chargé de protéger Aurora fit pression sur la dame de fer qui pour la première s’inclina docilement. Les partisans de la dame de fer se scindèrent en deux. Un tiers rejoignit la rébéllion, deux tiers restèrent sous les ordres de Kaithiel.  
Elle ne pouvait accepter de perdre sa fille. Elle ne le supporterait tout simplement pas et n’y survivrait peut-être pas.  Elle était la personne pour laquelle elle prenait autant de risque, la personne pour laquelle elle était prête à affronter le monde entier, le point de réalité qui l'empêchait de tomber dans la folie de la barbarie.

Si la dame de fer se rangea du “mauvais” côté et prit la tête de plusieurs bataillons qu’elle vomissait, elle ne pouvait se permettre de jouer les têtes brûlées et d’engranger défaites sur défaites. Toutefois, elle s’arrangeait pour que ses succès soient le plus mitigés possible. De plus l’appui d’une majeure partie de ses soldats qui avaient gardé foi en elle rendait la tâche plus facile à Kate.  

Toutefois cette soumission n’était qu’un simple leurre. Pendant près d’une année elle chercha discrètement un moyen des s’évader de sa cage dorée, de fuir avec sa fille. Elle demanda à cette dernière de consigner les va-et-vient des servants du commandant dans son logis. Les deux femmes regagnèrent ensemble la confiance du perfide afin d’endormir ses suspicions et doutes.

Suite à la défaite majeure des armées du despote, le Tyran Blanc décida de lui-même de prendre part au combat et de lancer toutes ses forces dans une épopée qui mettrait un terme aux déesses. Kaithiel y vit là l’occasion tant attendu pour mettre en pratique son plan.

Dès le gros des troupes envoyées, dont elle faisait partie, sa fille à l’aide de complices quitta la théocratie discrètement pour rejoindre le camp ennemi. Juste avant son départ, Kate lui avait remis la bague que sa mère lui avait elle-même donnée. Si cette breloque n’avait jamais véritablement eu d’importance à ses yeux, elle avait compris, trop tard, pourquoi sa mère lui avait donné.

La force démentielle du Tyran Blanc permit aux forces armées de rapidement avancée en territoire ennemi et sans surprise, les troupes atteignirent le désert d’Esfelia. Néanmoins, les conditions dues au terrain permirent de ralentir quelque peu la folle avancée de l’armée ennemie et de permettre à Kaithiel de terminer de peaufiner sa stratégie. Par un concours de circonstances dont elle n’était pas étrangère, elle parvient à obtenir la charge des régiments devant servir d’appui en cas d’infortune.  

Un terrifiant conflit s’engagea à Sandur. Dès lors que les forces du Tyran furent lancées, la dame de fer mit en marche ses plans. Elle et ses hommes se chargèrent de prendre le contrôle du camp et de mater les pros-despotes en les neutralisants. Elle laissa deux choix aux personnes qui s’opposaient à elle et aux “sans avis”. Soit ils la rejoignaient, soit ils pliaient bagage et retourner vers des contrées plus fertiles. Si bien évidemment certains se rebiffèrent et qu’un peu de sang coula; beaucoup étaient avant tout sous les ordres du Tyran à cause de l’effroi qu’il incarnait. Finalement, la majorité des troupes se placèrent sous la bannière de la femme de fer. Elle ordonna de brûler les immondices qu’étaient les étendards du dragon albinos et lorsqu’elle jugea le moment opportun, elle ordonna la charge.

Celle-ci eut l’effet escompté et désorganisait les rangs désormais devenus ennemis qui combattaient sur deux deux fronts principaux. Certainement le manque de distinction entre les deux armées joua à la fois comme un atout et comme désavantage. Il était fort probable que dans la cohue générale, des alliées s’entretuèrent. Kaithiel avançant avec ardeur sur le champ de bataille finit par croiser le fer avec son mentor. Au cours d’un violent croisement de fer qui ne dépassait pas la vingtaine de secondes, la lame de son épée se planta dans sa gorge. Elle ne put à ce moment s'empêcher de verser une fine et innocente larme qui disparut dans le vacarme incessant de la guerre. Les combats continuèrent encore et encore, aucune des forces ne voulait abandonner puis….

Puis vint un cri qui fit terre le bruit des armes. Le temps semblait s’être arrêté. Le Tyran était mort. Le silence sonna le glas de la fin des affrontements. La guerre était finie.

Suite de l'histoire post suivant.


Liens




Aurora Fitzaald : La prunelle de ses yeux, son joyau, sa seule famille. Kate et elle sont très proches malgré le peu de temps qu'elles passent ensemble. Elle est âgée de 22 ans,

Ulysse de la Perronière: Son ancien -et seul- amant et père d’Aurora. Il était un modeste marchand disparu peu de temps avant la guerre entre l’Empire et les vampires. Kaithiel a abandonné toute recherche vis-à-vis du personnage. Elle ne sait pas s’il est encore en vie ou non.  

Nolan Kohan : Son empereur. Elle tient ses ordres de ce dernier, elle le respecte pour son rang mais voit d'un mauvais œil son jeune âge. Elle craint qu'il ne soit pas assez responsable pour exercer le pouvoir.

Orfraie Ataliel : Une vampire, rencontrée durant la fin de la guerre contre les Chimères. D'abord méfiante envers elle, Kate a fini par s'ouvrir un peu plus face à la bienveillance de l'ancienne princesse des elfes. Elles sont amies mais ne se voient pas beaucoup à cause de leur devoir respectif.

Kaalys : Un jeune dragon qu'elle a longtemps aperçu par-dessus le bastingage de son navire avant que ce dernier entame une première discutions tout en s'approchant de son navire. Il n'était pas rare qu'il aide l'équipage à pêcher du poisson du temps de la grande traversée.

Archibald Habbot : Matelot avec qui elle a effectué la traversée pour Tiamaranta et avec qui elle aimait bien travailler. Elle aimait bien l'entendre chanter et jouer sa musique mais jamais elle n'a cédé à ses belles paroles. Malgré cela ils eurent leurs différends, notamment sur la vision du métier : elle fourmi et lui cigale. Ils se perdirent de vue en arrivant sur l'archipel mais elle aimerait tout de même savoir ce qu'il advint du marin chanteur.


Derrière l'écran



Petite présentation : Je suis un jeune professeur enseignant l’histoire au lycée. Sinon je dois avoir de nombreux surnoms différents donc faites à votre aise Very Happy
Particularités rp ? : Je suis banal je pense.

Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : No sushis! o7

Comment avez vous découvert le forum ? : On m’a harcelé, stalké, mis dans un sac et jeté ici sans mon consentement! Sauvez moi!  Copain  (Coucou Orfraie o/)
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Dernière édition par Kaithiel Fitzaald le Jeu 26 Oct 2017 - 17:38, édité 11 fois

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Histoire




Chapitre 6: Éclosion d’un espoir mortuaire 1758-Mars 1760




Divers traités de paix naquirent afin de tenter de reforger les bases d’une stabilité. La reconstruction serait longue certes, cependant, dans l’esprit de beaucoup, le cercle de violence avait enfin été brisé.

La capitaine Fitzaald fut promue au rang de commandant afin de remplacer le défunt commandant Beth mort sur le champ de bataille. S’attelant à apporter le soutien de ces hommes à la reconstruction d’Aldaria où elle passera le plus clair de son temps. C’est par la même occasion qu’elle renoue véritablement avec sa fille aujourd’hui femme qui avait réussi à rejoindre les rangs des anti-Tyran.  Elle se lancera également dans la vaine quête de retrouver son amant. Toutefois, elle subira échec sur échec et le nombre importants de courtisans se faisant passer pour le père de sa fille jettera un froid entre la gente masculine et elle. Après deux années de recherches plus ou moins intensives, elle finit par abandonner l’idée.

Il ne fallut pas longtemps pour que de nouveaux problèmes décident de gâcher la liesse impériale. L'empoisonnement de l’Empereur Kohan jeta un froid certain. Se sachant condamné, il nomma, après anoblissement, Luna Duruisseau comme régente. Néanmoins, cette nomination ne changea rien à ce qui allait se dérouler. A vrai dire, aucune nomination n’aurait pu empêcher ce qu’il allait arriver et le défunt empereur n’aurait rien pu faire.

Dès le début de l’année 1760, des créatures nommées chimères commencèrent à attaquer les empires. En un mois à peine, et malgré une alliance entre les trois races, la déroute fut totale. Les capitales humaines tombèrent, la coalition pris la fuite vers l’est. Si pour de nombreuses personnes, la coalition finirait par l'emporter comme pour le Tyran Blanc la dame de fer ne croyait pas en une victoire lors d’une bataille finale. Le contexte était différent. Ces chimères n’avaient aucune considération pour le pouvoir. Elles ne tentaient pas de manipuler les races et de semer la discorde dans leurs rangs. Elles se contentaient juste d’avancer et de ravager. Peut-être agissaient-elles comme l’Homme agissait avec les insectes. Pourquoi s'embêter à parler  à un insecte et ne pas l’écraser?

Si les races eurent un moment de répit qui dura un peu plus d’un mois, en mars, les chimères lancèrent un terrifiant assaut sur les derniers bastions. Kaithiel qui se trouvait alors à Fort Espérance comme la plupart des humains participa à une douloureuse bataille. Celle-ci allait faire passer l’Aube rouge ainsi que la bataille de Sandur pour de simples bagarres de rue. Le chaos était tel qu’il était impossible de pouvoir mettre en place une stratégie. La seule chose qui comptait c'était se battre. Ne pas abandonner. Ne rien lâcher. Kaithiel le savait, cette bataille finirait par l’extermination de la race humaine. Toutefois, elle n’en montrait rien et continuait à se battre. Tantôt tirant avec son arbalète, tantôt tranchant ses ennemis. Sa grâce mortelle continuait  à la guider pendant les combats inspirant ses compagnons d’infortune. Conservant un air sérieux, elle ne pensait qu’à son prochain mouvement. Sa jambe gauche lui faisait souffrir le martyre, les chocs de son épée lui faisait mal au bras….

Puis le destin décida d’inverser le cours de choses. Des dragons sortis de nulle part portèrent assistances aux assiégés renversant ainsi le cours de l’histoire. Ce qui fut écrit comme la fin des races fut finalement une victoire… amère. De nombreux vétérans étaient morts, des hauts officiers, des civils, des enfants…. Fort Espérance n’était plus qu’un simple cimetière à ciel ouvert.

Néanmoins cherchant du positif à la situation, Kaithiel réussit à conserver le moral en sachant que sa fille était encore en vie. De plus, de cette guerre était née une drôle de relation avec Orfraie Ataliel, ancienne princesse des elfes. Si au départ Kate était d’un grande méfiance envers elle, elle se surprit à avoir certains points commun avec cette dernière. Elle se chargera également de retrouver certains de ses compagnons d’armes pour s’enquérir de leurs états.



Chapitre 7: La rose se fane et revient aux origines. Avril 1760- Juin 1762




Tout le monde le savait, cette victoire n’avait été qu’un gain de temps et qu’Ambarhùna était perdue. Les efforts se concentrèrent rapidement sur la construction d’une flotte pour fuir le continent tout en préparant les vivres nécessaires pour une traversée qui pourrait bien durer des semaines voir des mois.

A la fin du mois de juillet, les survivants prirent le large en quête d’un nouvel espoir.  Si la dame de fer prit pour la première fois le large, elle se sentait divinement bien sur le pont du navire. La vue sur cette infinité d’eau qu’elle avait découvert il y a fort longtemps dans des romans la subjugua. Son aisance la fit remarquer par l’amiral de la flotte Nelson de Tréville qui la prit comme seconde. Il s’appliqua à lui enseigner ce qu’il savait.

Malheureusement, alors que la première semaine s’était passée sans heurts majeurs, les flots grondèrent et une tempête frappa la flotte humaine. Plusieurs navires périrent, des hommes passèrent par-dessus bord, des tonneaux furent perdus. Certains matelots avancèrent que cette tempête était la conséquence directe d’avoir nommé une femme seconde. De fait certains superstitieux réclamaient la mise au fer de Kaithiel.

De nouveau s’engagea le bras de fer entre Kaithiel et les branches conservatrices des armées. Toutefois, si autrefois ce combat, elle l’avait mené en bas de la hiérarchie, elle était aujourd’hui pratiquement au sommet de cette dernière.  Se montrant intraitable envers les réfractaires, elle n'hésitait pas à donner le fond de sa pensée tout en prouvant qu’elle était aussi -voir plus- habile que ces goujats sur un navire. Elle fit également plusieurs rencontres enrichissantes. Comme avec un certain Archibald qui ne manquait pas d’égayer la vie quotidienne avec sa musique ce qui n’était pas du luxe.

De nouveau le malheur frappa, l’amiral de Tréville succomba de sa fièvre laissant la flotte orpheline. Commença alors un nouveau bras de fer entre la dame de fer et certains mutins dirigé par des officiers véreux. Elle se montra d’une extrême dureté envers les mutins les condamnant aux fers et en réduisant leurs rations. Il fallut toutefois l’intervention de l’empereur Nolan Kohan qui l’annoblit pendant la traversée pour qu’elle puisse accéder légitimement au rang d’amiral de la flotte.

Cette promotion la poussa à travailler encore plus dur. Elle devait faire face à un continuel flots de critiques plus ou moins acerbes. Cependant, elle n’en avait que faire. Elle sacrifiait volontiers une majeure partie de sa ration pour l’offrir aux plus faibles. Chacun de ses choix faisait l’objet de médisance. Pour une minorité bruyante, elle serait celle qui conduirait l’humanité à sa perte. Toutefois elle gardait foi et la présence de sa fille l’aidait à tenir.

Puis par chance, de nouveau les dragons se présentèrent aux hommes et pointèrent le sud avec leurs griffes. Leur apparition fut salvatrice alors que les tensions et les rancunes envers l’amiral Fitzaald n’avaient cessé de croitre. Mieux encore, un dragon répondant au nom de Kaalys, que la dame de fer avait longtemps vu voler autour de la flotte, apporta son aide aux humains en les aidant à pêcher évitant ainsi de justesse la pénurie de vivres.  

Puis la terre… la terre en vue. Ce qui allait devenir Tiamaranta était enfin là. Toutefois, la désillusion arriva. Le climat hivernal de cette terre était loin d’être favorable au développement des hommes ou des elfes. De plus le changement de température affecta nombres de personnes, dont sa fille, qui tombèrent malade. Elle fut ainsi l’une des pionnières dans la découverte des autres îles et prit conscience de sa soif d’aventure de découvertes. L’archipel composé de quatre îles et d’une montagne révélait bien d’autres secrets.

Un traité fut signé entre les nations et les hommes héritaient de Calastins. Commença alors une période d’explorations et de constructions de villes dont Sélénia, nouvelle capitale de l’Empire. Malheureusement, les anciennes rivalités sortirent de l’oubli et plusieurs conflits mineurs éclatèrent. L’empereur décida de donner l’indépendance aux revendicateurs. Avait-il eu raison? Kaithiel ne le savait pas et seul le temps le dirait. Aujourd’hui au sommet de sa carrière, elle avait renoué ses voeux de fidélité à l’empereur et à l’Empire et poursuivait diverses explorations accompagnés d'équipes scientifiques avaient de parvenir à saisir l'entièreté du nouveau monde dans lequel les hommes se trouvaient. Ses compétences dans le domaine de la navigation ne cessèrent de croitre confirmant ainsi le choix de l'empereur de l'avoir nommé amiral de la flotte du Royaume de Sélénia .

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Où en es-tu avec ta fiche?

Elle semble presque terminée, Ton délai terminait hier ( batte ). Cependant, j'ai l'impression qu'il manque juste que tu nous indiques qu'elle est terminée.

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Elle est terminée! désolé pour le retard quelque soucis de codage et un oubli de ma part Embarassed


Désolé pour la longueur, en espérant que la lecture soit agréable!

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Bienvenue sur tes nouvelles terres Invité

Tu as été choisie par l'esprit-lié du Ragondin dont tu as atteint le niveau 2. Tes compétences ont été validées, tu pourras les faire évoluer tout au long de ton aventure.

Tu peux aussi adresser tes questions ici

Bonne chance pour cette nouvelle aventure qui s'offre à toi !

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