Ce sujet fait suite à Trois jours plus tard, si un détail avait changé. Pendant l'exile, Aurore retrouve Artane sur le bateau qui les mène vers le nouveau monde. Ce dernier a le mal de mer et suite à un choc d'une vague contre le bateau, tombe à l'eau. Aurore plonge pour le repêcher et à l'aide de Trombe les ramène sur le pont. Sauf qu'en remontant, la jeune fille percute avec violence le mât du navire avant de s'écraser au sol. Le choc est rude mais surtout, le coup sur la tête d'Aurore a des conséquences inattendus pour Aurore.
Le temps de chute semble se prolonger à l’infini et pourtant je suis de n’avoir fermé les yeux qu’au dernier moment. Je me retracte à l’intérieur de moi, refuse toute sensation, enferme tous mes sens dans un coin inaccessible de mon esprit. Je ne sens plus rien sur ma peau, plus une odeur dans mon nez, mes yeux fermés m’empêchent de voir le sol s’approcher. Seul le vent résonne bruyamment dans mes oreilles. Je ne sais pas où je suis, ni même où est Artane. Mais la chute est trop longue. Aurais-je échoué ? L’impact contre le se mât puis le sol m’auraient-ils tué ? Est-ce donc ça la mort ? Une conscience dans le noir complet ? Ce serait, terrible et étrange. Et qu’ai devenu Artane ? L’idée de sa mort m’effraie beaucoup plus, car il mérite de vivre comme tout le monde. Pas que je ne veuille pas vivre, mais peu m’importe cette vie tant qu’elle sert une autre. Si Artane me survit, alors je serais comblée.
Un puissant impact se fait me secoue. C’est violent mais pas aussi dure que je ne le craignais, quelque chose a dû amortir mon atterrissage. Je me décide à libérer de mon esprit les sensations de mon corps. Les informations affluent telles un torrent. Les bras d’Artane était autour de moi pendant la fin de la chute et c’est lui qui a amortit l’impact en se mettant entre moi et le sol. Il est complètement fou, mais son geste me réchauffe le cœur. Pour un court instant, j’ai l’impression de flotter dans un havre de paix. Puis la seconde vague d’informations arrive et contracte mon corps.
Mon corps se cabre presque de douleur, mais cela lui serait encore plus douloureux. Un cri d’agonie reste bloquer dans ma gorge, et je me mets à respirer en courte goulée d’air très rapide, mais chaque inspiration est une douleur insoutenable et chaque expiration est encore pire. La souffrance enflamme tout mon corps et je n’arrive pas à la hiérarchiser. J’ai mal aux côtes, aux jambes, aux bras. Quelque chose de chaud me coule sur ma nuque. Une partie de mon esprit identifie ça immédiatement à du sang. Je saigne mais je ne sais pas d’où, tout mon crâne me brûle intensément. Chaque battement de cœur déplace la douleur de manière brusque pourtant elle ne semble jamais quitter mon corps.
J’ouvre les yeux et vois les lattes du pont juste en dessous de moi. J’entend une voix souffler quelques mots à mon oreille, mais la douleur et mon sang brouille tous les sons. Je vois aussi des gens se précipiter vers nous. Qui sont ces gens ? J’essaye de me redresser en m’appuyant sur mon bras droit, mais la douleur est trop horrible. Je pose mon regard sur mon bras et me met à hurler. En plus de la douleur, la vision d’horreur qui prend place sous mes yeux me glace d’effroi. Mon bras droit forme un second coude au niveau de l’avant-bras. La douleur et l’horreur déclenche en moi une série de cris de douleur qui n’engendre que plus de douleur.
Des gens me saisissent délicatement et me mettent sur le dos. Ce mouvement me fait crier encore plus fort tant la douleur est grande. Je comprends que j’étais sur un homme, mais je ne sais pas qui. Mes cheveux et mes vêtements sont trempés. Une silhouette indistincte s’approche de moi, il y a quelques mouvements et je sombre dans le noir. La douleur s’amenuise. Je vois maintenant une grande elfe, majestueuse, m’indiquait un bateau. Cela me rend triste mais je lui obéis. Qui est cette femme ? Je me vois maintenant soigner des hommes gravement blessés. Puis dans une ville magnifique mais étrange, entourée de personnes aux oreilles pointues et ronde. Puis il y a une cavalcade dans des tunnels obscurs. L’elfe de tout à l’heure à nouveau, qui chevauche avec moi. Une forteresse aux murs blancs. Un elfe, magnifique accompagné d’un renard. Tout est décousue dans mon esprit, et rien n’a de sens. Pourquoi est-ce que je m’en rends compte ? Je ne sais même pas qui sont ses gens que je vois dans ce rêve. Est-ce seulement un rêve ? Ma dernière image est ma mère, qui me berce et m’embrasse sur le froid. Demain c’est mon quinzième anniversaire, ça je le sais.
Mon esprit émerge de sa torpeur. Mon corps est engourdi par une souffrance sourde. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je sens une présence près de moi. Je ne suis pas dans mon lit, je me sens osciller doucement. Maman ? Maman ? Ma voix est un coassement, ma gorge me brûle. J’ouvre les yeux. Ce n’est pas le plafond de ma chambre. Je me redresse brusquement et la douleur enflamme tout mon corps et le hamac se renverse et je tombe sur le sol. La douleur est horrible et je note que mon bras est attaché dans un pansement.
Aurore ! Est-ce que tout va bien ? Ne bouge pas, ton bras n’est pas encore remis, ni tes côtes, ni rien. Nous espérons juste avoir fait ce qu’il faut, mais nous n’avons pas tes compétences. Peut-être pourras-tu entièrement te guérir ? Je ne reconnais pas la voix, ni le lieu. La panique me prend, j’essaye de bouger mais tout n’est que douleur. J’arrive toutefois à me mettre sur le dos. Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Où sont ma mère et mon père ? Qu’est-ce que vous leur avez fait ? La terreur se lit dans mon regard. Puis j’ai un haut le corps. Un spasme douleur me fait vomir de la bile. Je ne sais pas pourquoi.
Le temps de chute semble se prolonger à l’infini et pourtant je suis de n’avoir fermé les yeux qu’au dernier moment. Je me retracte à l’intérieur de moi, refuse toute sensation, enferme tous mes sens dans un coin inaccessible de mon esprit. Je ne sens plus rien sur ma peau, plus une odeur dans mon nez, mes yeux fermés m’empêchent de voir le sol s’approcher. Seul le vent résonne bruyamment dans mes oreilles. Je ne sais pas où je suis, ni même où est Artane. Mais la chute est trop longue. Aurais-je échoué ? L’impact contre le se mât puis le sol m’auraient-ils tué ? Est-ce donc ça la mort ? Une conscience dans le noir complet ? Ce serait, terrible et étrange. Et qu’ai devenu Artane ? L’idée de sa mort m’effraie beaucoup plus, car il mérite de vivre comme tout le monde. Pas que je ne veuille pas vivre, mais peu m’importe cette vie tant qu’elle sert une autre. Si Artane me survit, alors je serais comblée.
Un puissant impact se fait me secoue. C’est violent mais pas aussi dure que je ne le craignais, quelque chose a dû amortir mon atterrissage. Je me décide à libérer de mon esprit les sensations de mon corps. Les informations affluent telles un torrent. Les bras d’Artane était autour de moi pendant la fin de la chute et c’est lui qui a amortit l’impact en se mettant entre moi et le sol. Il est complètement fou, mais son geste me réchauffe le cœur. Pour un court instant, j’ai l’impression de flotter dans un havre de paix. Puis la seconde vague d’informations arrive et contracte mon corps.
Mon corps se cabre presque de douleur, mais cela lui serait encore plus douloureux. Un cri d’agonie reste bloquer dans ma gorge, et je me mets à respirer en courte goulée d’air très rapide, mais chaque inspiration est une douleur insoutenable et chaque expiration est encore pire. La souffrance enflamme tout mon corps et je n’arrive pas à la hiérarchiser. J’ai mal aux côtes, aux jambes, aux bras. Quelque chose de chaud me coule sur ma nuque. Une partie de mon esprit identifie ça immédiatement à du sang. Je saigne mais je ne sais pas d’où, tout mon crâne me brûle intensément. Chaque battement de cœur déplace la douleur de manière brusque pourtant elle ne semble jamais quitter mon corps.
J’ouvre les yeux et vois les lattes du pont juste en dessous de moi. J’entend une voix souffler quelques mots à mon oreille, mais la douleur et mon sang brouille tous les sons. Je vois aussi des gens se précipiter vers nous. Qui sont ces gens ? J’essaye de me redresser en m’appuyant sur mon bras droit, mais la douleur est trop horrible. Je pose mon regard sur mon bras et me met à hurler. En plus de la douleur, la vision d’horreur qui prend place sous mes yeux me glace d’effroi. Mon bras droit forme un second coude au niveau de l’avant-bras. La douleur et l’horreur déclenche en moi une série de cris de douleur qui n’engendre que plus de douleur.
Des gens me saisissent délicatement et me mettent sur le dos. Ce mouvement me fait crier encore plus fort tant la douleur est grande. Je comprends que j’étais sur un homme, mais je ne sais pas qui. Mes cheveux et mes vêtements sont trempés. Une silhouette indistincte s’approche de moi, il y a quelques mouvements et je sombre dans le noir. La douleur s’amenuise. Je vois maintenant une grande elfe, majestueuse, m’indiquait un bateau. Cela me rend triste mais je lui obéis. Qui est cette femme ? Je me vois maintenant soigner des hommes gravement blessés. Puis dans une ville magnifique mais étrange, entourée de personnes aux oreilles pointues et ronde. Puis il y a une cavalcade dans des tunnels obscurs. L’elfe de tout à l’heure à nouveau, qui chevauche avec moi. Une forteresse aux murs blancs. Un elfe, magnifique accompagné d’un renard. Tout est décousue dans mon esprit, et rien n’a de sens. Pourquoi est-ce que je m’en rends compte ? Je ne sais même pas qui sont ses gens que je vois dans ce rêve. Est-ce seulement un rêve ? Ma dernière image est ma mère, qui me berce et m’embrasse sur le froid. Demain c’est mon quinzième anniversaire, ça je le sais.
Mon esprit émerge de sa torpeur. Mon corps est engourdi par une souffrance sourde. Qu’est-ce qu’il m’arrive ? Je sens une présence près de moi. Je ne suis pas dans mon lit, je me sens osciller doucement. Maman ? Maman ? Ma voix est un coassement, ma gorge me brûle. J’ouvre les yeux. Ce n’est pas le plafond de ma chambre. Je me redresse brusquement et la douleur enflamme tout mon corps et le hamac se renverse et je tombe sur le sol. La douleur est horrible et je note que mon bras est attaché dans un pansement.
Aurore ! Est-ce que tout va bien ? Ne bouge pas, ton bras n’est pas encore remis, ni tes côtes, ni rien. Nous espérons juste avoir fait ce qu’il faut, mais nous n’avons pas tes compétences. Peut-être pourras-tu entièrement te guérir ? Je ne reconnais pas la voix, ni le lieu. La panique me prend, j’essaye de bouger mais tout n’est que douleur. J’arrive toutefois à me mettre sur le dos. Qui êtes-vous ? Où suis-je ? Qu’est-ce que vous me voulez ? Où sont ma mère et mon père ? Qu’est-ce que vous leur avez fait ? La terreur se lit dans mon regard. Puis j’ai un haut le corps. Un spasme douleur me fait vomir de la bile. Je ne sais pas pourquoi.