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Maura Septentrius



Identité de votre personnage

Race : Humaine
Nom : Septentrius
Prénom : Maura
Surnom : Demoiselle d’Obscurvelours car elle se vêt exclusivement de la teinte noire de ce tissu ; La catin Glorienne, La trainée Glorienne ou simplement La Glorienne par les enfants aldariens de son âge quand elle était plus jeune, du fait de ses origines.
Date de naissance : 16 Mai 1742 du troisième âge.
Age réel : 21 étés.
Age en apparence : Entre 18 et 20 ans.
Lieu de naissance : une ville du nom de Sarnath, entre Fortuna et Gloria au Nord-Est du Royaume Humain, sur Ambarhùna.
Lieu de vie : Dans la ville haute de Sélénia la Majestueuse, sur le territoire humain de l'archipel.
Rang social : Bourgeoise
Poste/emploi : Artiste peintre et poétesse.

Caractéristiques
(Cliquez ici pour les compétences)


Force physique : Faible
Agilité : Faible
Furtivité : Moyen
Réflexes : Moyen
Endurance : Faible
Résistance : Moyen

Force mentale : Moyen
Perception : Faible
Intelligence : Bon
Prestance/charisme : Moyen
Mémoire : Bon
Navigation : Médiocre
Magie : Moyen

Epée : Médiocre
Dague et poignards : Très faible
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Médiocre
Hache : Médiocre
Fouet : Médiocre
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Médiocre
Armes de trait :Médiocre
Mains nues/pugilat : Très faible
Equitation : Faible
Dressage : Très faible


Equipement


Arme principale : Une dague d’acier au manche entouré de cuir noir, aiguisée comme un rasoir, retenue en permanence à sa taille par une fine ceinture de cuir noir.

Autres objets :
- Une longue robe de velours noirs de bonne facture, sans être vraiment très riche (Glyphe d'Ombre maîtrisée :  Permet un certain contrôle sur les ombres afin de les animer et de s’en draper).

- Un gilet asymétrique en dentelles noires

- Une longue cape à capuche d’épais velours rouge sang en hiver ou une pèlerine de fins velours noir par temps chaud.

- Une paire de souliers de velours noir (Glyphe de Silence : Permet de faire taire complètement les bruits de pas.  Effet permanent).

-  Une bague en or blanc et diamant

- Un collier d’or jaune orné d’un pendentif en forme de boucle serti d’une émeraude taillée en brillant, offert par Izolyr

- Une fine chaine d’argent orné d’un pendentif brut en obsidienne noire qui est en réalité une pointe de flèche Almaréenne de 5cm de long sur 3cm de large.

- Des besaces magique dans lesquelles elle garde deux couvertures des saisons, deux robes de rechange, une outre infinie et des rations au cas où elle aurait à voyager ainsi qu’une bonne cinquantaine de livres sur les différents peuples de l'ancien continent, bien qu’il y en ait une majorité sur les vampires.

Maura possède également une ponette entièrement noire offerte par son père, qu’elle a nommée Sombrétoile et avec laquelle elle va parfois se promener, bien qu’elle ne soit malheureusement qu’une piètre cavalière.




Description physique



Maura est une jeune femme de petite taille (du moins cela dépend de si elle a affaire à des personnes de grande ou de petite taille), dans les 1m55-1m60, elle possède une poitrine généreuse, des hanches larges et, il faut également le dire, une petite vingtaine de kilos de trop.

Mais elle n’est pas hideuse pour autant.

Elle a même un beau visage. De grands yeux d’une couleur indéfinissable entre le gris et le bleu, pouvant sembler tantôt d’un bleu moyen, tantôt d’un gris argent, tantôt d’une couleur étrange entre les deux, voire même d’une teinte gris-verte, en fonction de l’éclairage. D’ailleurs, en parlant de ses yeux, la jeune femme voit les couleurs de manière atténuée, plus terne, sauf pour ce qui concerne le rouge et le bleu. Le monde lui parait donc constamment fade et terne, sauf pour les tons de bleus et de rouges, qu’elle distingue parfaitement.

Elle a aussi un petit nez légèrement retroussé, des lèvres pleines d’une couleur tirant naturellement vers le rouge et une opulente crinière cuivrée-dorée lui tombant en cascades de boucles fines au creux des reins.

Elle garde les ongles longs d’un demi centimètre et taillés en arrondi, sauf ceux des pouces mesurant un centimètre de long.

Sa peau est pâle, car elle vit le plus souvent dans une semi-pénombre dans sa chambre fermée et éclairée d’une dizaine de bougies et préfère sortir de nuit, le soleil ayant tendance à brûler facilement sa peau fragile si elle y reste exposée trop longtemps.

Les rares fois où on peut la voir dehors de jour, elle porte toujours soit sa pèlerine de fin velours noir, soit sa cape d’épais velours rouge, selon le temps.

Elle possède une tâche de naissance formée de deux petits cercles de couleur brun clair, sur la face interne et externe du haut de sa cuisse droite, comme une ancienne blessure ; une perforation, et une fine cicatrice, tirant un trait entre ses sourcils, due à une chute de sa mère dans des escaliers tandis qu’elle la tenait dans ses bras alors qu’elle n’avait que quelques mois.

Elle a une voix toujours un peu enrouée, cassée et ce, depuis sa naissance.

Elle essaye de se déplacer de manière gracieuse, comme le lui a appris sa mère depuis toute jeune, mais elle est un peu garçon manqué, a un défaut d’équilibre, est maladroite et se cogne souvent aux coins des portes, des murs ou des meubles en souhaitant parfois aller trop vite dans ses mouvements, qui peuvent parfois être désordonnés.

Sa maladresse lui a d’ailleurs valu nombre de petites cicatrices partout sur son corps pâle, principalement sur les mains, et elle n’est également pas très habile avec sa dague.

Elle garde également plusieurs cicatrices blanches plus grandes sur son dos, ses bras, sa poitrine, son ventre et ses cuisses, souvenirs indélébiles laissés par le Tyran blanc.

Elle sait faire preuve de bonnes manières en société, bien qu’elle ait toujours du mal à comprendre les codes. En dehors de la demeure de ses parents où elle vit toujours, elle ne placera jamais un mot plus haut que l’autre, parlant de manière calme et posée en permanence. Si l’on vient à l’agacer, elle lance un regard meurtrier, mais ne dit rien de plus.

Mais dans l’enceinte de la maison, on peut souvent entendre crier : les cris de sa sœur et elle, principalement. Elles ne se supportent pas et sont sans cesse à couteaux tirés (métaphoriquement parlant), quand elles se trouvent dans la même pièce, généralement pour les repas ; le reste du temps, elles sont chacune dans leur chambre respective et ne s’adressent pas la parole.

D’ailleurs, les deux jeunes femmes qu’elles sont désormais sont aussi éloignées sur le plan mental que sur le plan physique. Si l’on vient à les retrouver l’une et l’autre côte à côte, on ne leur trouve aucune ressemblance, aucun air de famille, si ce n’est éventuellement au niveau du nez, mais cela n’est absolument pas flagrant. Justina est brune aux cheveux ondulés et aux yeux verts, sa peau piquetée de taches de rousseur sur le nez et les joues ne craint pas le soleil, elle peut manger tout ce qu’elle désire sans prendre un gramme, n’a pratiquement pas de poitrine et de hanches et elle se farde beaucoup et souvent en comparaison de Maura. Cette dernière ne se maquille jamais ou de manière extrêmement rare et de façon très légère. Non pas qu’elle n’aime pas cela, mais elle ne voit pas l’utilité d’user de ces artifices.

La jeune rousse se vêt de robes tombant jusqu’au sol, à manches longues et de souliers noirs, car elle chérie cette absence de couleur qui lui permet de se fondre plus facilement dans les ombres nocturnes, bien qu’elle porte tout de même une longue cape de couleur rouge sang par temps froid, cape qui est la seule note de couleur dans toute sa garde-robe, que ce soit ses vêtements d’été ou d’hiver. Ses vêtements sont confectionnés par sa mère qui est une très bonne couturière et fabricante de tissus.


Description mentale



Maura, possède une particularité mentale : elle a une double personnalité. Son autre personnalité, prénommée Adarius, possède toutefois assez de jugeote pour ne se manifester qu’auprès des personnes connaissant son existence ou bien sans se présenter, quand Maura lui cède la place pour gérer une situation qui la dépasse. Adarius est un peu comme le protecteur de Maura.

Adarius est la part sombre de Maura. Il représente tout ce que la jeune femme refoule, tous ses désirs réprouvés par la société humaine. Adarius représente également la force de caractère de Maura.

Rien ne permet de les distinguer l’une de l’autre, si ce n’est qu’Adarius prend une voix légèrement plus grave et se présente quand il intervient devant les très rares personnes ayant connaissance de son existence.

En plus de cela, la jeune femme souffre d’hallucinations sensorielles (visuelles, auditives, tactiles, gustatives et olfactives) et elle voit et entend régulièrement des ombres noires, difformes, aux yeux rouges, prenant parfois une apparence humaine, qui peuvent également la toucher, sent parfois une odeur de fumée ou a un goût de cendres ou de sang dans la bouche sans jamais aucune raison extérieure rationnelle. Cela lui arrive généralement lorsqu’elle est seule, mais depuis plusieurs mois, cela se manifeste également quand elle se trouve avec sa famille ou d’autres rares personnes qu’elle fréquente. Lorsque les hallucinations se manifestes, elle fait son possible pour ne pas le montrer aux personnes présentes. Elle est consciente que ce ne sont que des visions, des illusions de son esprit, mais elle n’arrive pas à les faire disparaître, bien qu’il y ait des phases où ces apparitions soient moins présentes qu’à d’autres.

Maura est une jeune femme douce, attentionnée, altruiste, calme, soumise, légèrement masochiste, chaste, prenant beaucoup sur elle et très empathique. Elle supportera beaucoup les choses qui pourraient l’agacer et ressentira principalement les émotions négatives des personnes l’environnant – telles que stress, colère, angoisse, haine, jalousie etc. – les prenant comme siennes et les conservant en elle, à la manière d’une éponge, bien que cela ne les fasse pas disparaître chez les personnes les émettant.

Elle est curieuse de nature, bien qu’un peu moins depuis quelques temps. Elle s’intéresse aux plantes ; à la musique et à l’art en général ; adore les chats et les petits animaux du même genre ; essaye de comprendre la magie, son mode de fonctionnement, tout comme les différents codes sociétaux, qu’elle a eu bien du mal à assimiler. Elle se pose généralement beaucoup de questions existentielles. Elle se documente beaucoup sur les autres races de l'ancien continent qu'elle a dû quitté, surtout les vampires et lit tout ce qu’elle peut trouver à leur sujet, presque de manière obsessionnelle.

La jeune rousse essaye d’aider au mieux toute personne dans le besoin, peu importe la race ou le rang social des personnes en question, bien qu’elle n’en ait généralement pas les moyens, ce qui la ronge peu à peu de l’intérieur car elle déteste être impuissante face au malheur des gens.

Mais elle a également un comportement assez autodestructeur, recherchant, consciemment ou inconsciemment, le danger comme s’il s’agissait d’une drogue depuis qu’elle a connu le Tyran blanc.

Parallèlement, elle déteste la violence envers les animaux innocents, comme les chats, les chiens ou les oiseaux, bien qu’elle mange assez de viande ; elle aime les fruits rouges et tout ce qui est sucré, et déteste l’ail. Pas qu’elle soit allergique à ce dernier, elle ne supporte simplement pas son goût ni son odeur.

Elle préfère sortir de nuit plutôt que de jour car elle trouve l’atmosphère reposante et aime observer la lune et les étoiles par temps clair, ces astres l’intriguent d’ailleurs assez par moments. Une autre raison pour laquelle elle chérie la nuit est le fait que l’on ne rencontre pas forcément les mêmes personnes que durant la journée, car certains sont des oiseaux de nuit, mais aussi car il peut se passer bien plus de choses dans l’obscurité que dans la lumière.

Pour elle, le blanc, le noir et le rouge ont une signification bien particulière : le noir est la couleur de la nuit, des ténèbres dans lesquelles elle se drape lors de ses sorties nocturnes, la couleur de laquelle elle voit son âme du fait de sa dépression ; le rouge est la couleur de la passion charnelle et du sang et le blanc est pour elle la couleur de la mort. C’est pourquoi elle souhaiterait être brûlée dans une robe d’un blanc pur, quand son heure sera venue. Et si jamais on la voit entièrement en blanc un jour, cela signifiera qu’elle ne supporte plus cette vie et qu’elle désire en finir. Izolyr est le seul au courant de ce dernier point.

Maura a également un grand besoin affectif, qu’elle ne parvient pas à trouver et encore moins combler auprès de sa famille, de laquelle elle se sent étrangère, sans qu’elle n’ait jamais réussi à comprendre pourquoi ce sentiment se manifestait.

Ce besoin d’affection se traduit par sa plus grande et sans doute une de ses rares peurs, celle d’être abandonnée, de se retrouver invariablement seule, quoi qu’elle fasse. Et, de ce fait, ses sentiments se développent souvent très vite, trop vite. Mais elle n’y peut pas grand-chose. Elle n’arrive pas à maîtriser cela, tout comme elle ne parvient pas à maîtriser sa trop grande empathie.

Elle ne tient pas sa famille pour responsable de l’apparition d’Adarius : ils ne pouvaient pas le savoir et de toute manière, ne le sauront sans doute jamais. Elle juge qu’ils ont déjà assez de soucis pour ne pas qu’elle en rajoute avec les siens et elle veut les préserver.

Malgré sa douceur, la jeune femme déteste profondément sa sœur cadette Justina, qui le lui rend bien. Adarius et Maura ne sont pas, respectivement, le mal et la bonté « incarnés » ; le premier peut éprouver des émotions positives tandis que l’autre peut en éprouver de négatives, sans qu’ils ne s’influencent l’un l’autre.

Par-dessus tout cela plane une ombre supplémentaire, celle de la mort, qui a toujours fasciné la jeune femme, sans qu’elle ne sache vraiment pourquoi. La mort a toujours plus ou moins été sa compagne de route, depuis toute jeune, car Mort était déjà présent lors de sa naissance, prêt à l’emporter avant même que l’enfant n’ai eu le temps de vivre.

Elle pense souvent à la mort, mais pas nécessairement celle qui pourrait être la sienne ou celle de sa famille, il lui arrive de se demander ce qu’adviendront désormais les âmes, maintenant que les Déesses ne sont plus. Quelle cruelle ironie, d’ailleurs, pour les Déesses de la Vie et de la Mort que d’être mortes...

Maura a, tout comme Adarius, des rapports difficiles aux autres, mais, parallèlement, il lui est arrivé plusieurs fois d’avoir des sortes de coups de foudre pour de jeunes hommes et même pour plusieurs jeunes femmes, mais la demoiselle rousse n’est pas réellement chanceuse en amour.

La jeune femme étant de nature pessimiste et dépressive, dépression héritée de sa mère, elle a plusieurs fois pensé à mettre un terme à son existence et celle d’Adarius, mais à chaque fois, elle n’en a pas trouvé le courage. De son point de vue, il faut soit être totalement désespéré, soit posséder un grand courage pour y parvenir et malheureusement (ou heureusement ?) ce n’est pas son cas. Malgré tout elle peut se montrer courageuse, bien que ce courage soit souvent mêlé d’inconscience et qu’elle puisse agir sans réfléchir.

Au début, quand Adarius prenait le contrôle de son corps, elle se retrouvait simple spectatrice passive, consciente de ce que son corps faisait, sans pouvoir intervenir, comme si elle était prisonnière de son propre esprit, percevant tout de manière floue et étouffée, comme à travers un épais voile et qu’elle avait les oreilles emplies de coton ; cela s’est petit à petit atténué avec le temps. Malgré tout, elle a toujours pu reprendre le dessus facilement si elle le souhaitait. Mais, du fait qu’elle laisse généralement la place à Adarius pour gérer une situation dont elle n’arrive pas à se dépêtrer, elle laisse son alter ego faire.

Elle garde en elle une profonde tristesse, qui ressort bien souvent dans les tons ou les thèmes sombres des tableaux, esquisses, dessins, textes et poèmes qu’elle fait – bien que ce ne soit pas du grand art – du fait de sa nature dépressive et qu’elle se cherche encore sans parvenir à trouver qui elle est vraiment ni à accepter totalement Adarius, malgré qu’elle sache que son autre personnalité est une partie intégrante d’elle-même. Au début, elle avait peur d’Adarius, mais cela a fini par passer. Ce processus d’acceptation d’Adarius a été grandement accéléré par l’aide que lui a apporté Izolyr, son frère de cœur, sur ce plan.

Pour ce qui est des autres races, Maura ne les déteste pas comme la plupart des humains le font, elle a toujours été très ouverte d’esprit aux autres peuples et aux autres cultures et s’y intéresse assez fortement. Elle aimerait d’ailleurs apprendre l’elfique pour pouvoir communiquer autrement que par la langue commune avec les elfes. Elle souhaiterait, également, la paix et l’harmonie entres les races et essaye de se battre pour cela, malgré son jeune âge et le peu de moyen dont elle dispose. Elle admire la beauté et la grâce des elfes, bien qu’elle les trouve tout de même un peu fiers, mais ne le dira jamais ouvertement. Malgré tout, elle apprécie les elfes, surtout les baptistrels qui montrent bien plus de bonté que la majorité des autres elfes, de son point de vue.

Pour les vampires, elle a beau avoir été bercée par des contes horrifiques les mettant en scène durant toute son enfance et son adolescence, elle a toujours été attirée par ces créatures sans parvenir à se l’expliquer ; ils la fascinent sans qu’elle ne sache pourquoi. Elle ne leur en veut pas qu’ils aient tués maints humains par le passé, avant le traité ; dans un sens elle les comprend, car elle sait qu’ils ont besoin de sang pour se nourrir, que cela leur est vital ; elle-même ressent ce besoin sans être de leur race. Ils ne peuvent pas faire autrement et la plupart n’ont pas forcément choisi de se faire transformer et de devenir ce qu’ils sont, par conséquent, ce n’est pas leur faute. Elle aimerait devenir une vampire, mais n’arrive pas à s’y résoudre, car, même si elle aurait de ce fait perdu tous ses souvenirs, elle verrait les rares personnes lui étant proches lors de sa vie humaine mourir, alors qu’elle ne subirait plus les affres du temps et demeurerait éternellement à l’âge où elle aurait été engendrée.

Et pour finir, les dragons. Elle n’en a jamais vu de près, en a seulement entendu parlé dans des histoires et légendes, mais elle les trouve magnifiques et les considère comme des divinités vivantes, bien qu’elle sache que, s’ils le désiraient, ils pourraient rayer les êtres humains, les elfes et les vampires de la surface d'Elysion, car sans eux, la magie n’existerait pas en Elysion et le monde ne serait pas celui qu’il est. Elle n’a toujours connu le Tyran blanc que sous sa forme bipède, il ne lui a donc jamais été donné de réellement rencontrer une de ces magnifiques, mais néanmoins dangereuses, créatures ailées.

Adarius est la part masculine, dominatrice, colérique – parfois enragée –, perverse, sadique, sanguinaire, meurtrière et méprisante de Maura, malgré qu’il puisse faire preuve de gentillesse sans l’intervention de la personnalité originelle. Il est son besoin presque obsessionnel et vital de boire du sang humain, son envie de tuer, son envie de sentir ce que cela ferait de tenir la vie de quelqu’un au creux de ses mains pâles, d’avoir le pouvoir de décider de la vie ou de la mort. Mais il sait aussi faire preuve d’une grande patience et sait maîtriser ces envies. Il sait, autant que Maura, ce qu’ils risqueraient tous deux si jamais Adarius faisait quelque chose et se faisait prendre. Par conséquent, il essaye de modérer ses pulsions et de les réfréner au maximum, bien que le sang le fascine énormément.

Quand leur corps fait des « crises de manque de sang » ou « crises de sang », comme ils les appellent avec Izolyr, étant au courant, cela empêche Maura et Adarius de manger au point que tout ce qu’ils se forcent à ingurgiter leur semble avoir une odeur et un goût immonde de cendres et de pourriture. Le simple fait de sentir l’odeur des plats, même ceux qu’ils peuvent aimer habituellement, leur donne des nausées dans ces pénibles moments. Même le fait de boire de l’eau leur est difficile. Ils savent tous deux que leur corps n’a pas réellement besoin de sang, car ils ne sont pas vampire. Cela n’est pas vital pour eux. Pourtant, les crises sont bel et bien là, sans qu’ils ne puissent rien faire d’autre que les freiner légèrement. Et ni l’une ni l’autre n’ont jamais parlé aux parents de ces crises.

Dans les périodes de crises, ils essayent de trouver tout ce qui pourrait servir de substitut au sang humain, car comment Maura pourrait acheter une jarre de sang au marché et la garder dans la chambre sans déjà que le vendeur ne lui jette un regard étrange, car elle ne ressemble absolument pas à un vampire, malgré qu’elle soit pâle ? Et ensuite, dans l’éventualité où elle réussirait à s’en procurer, comment garder la jarre sans que sa mère ne la découvre ? Impossible. Alors ils cherchent des solutions alternatives, bien que cela de fasse que ralentir à peine le problème. Ils n’ont encore jamais goûté à aucun autre sang que le leur, mais il ne leur suffit pas, tant dans la quantité, que dans les fréquences, car ils détestent se faire du mal volontairement et par conséquent, ne peuvent absorber leur sang que lorsqu’ils se coupent de manière accidentelle et donc en faibles quantités.

En ce qui concerne les autres races, pour Adarius, les elfes sont des créatures superficielles et n’accordant de prix qu’à la beauté physique, qui se croient bien trop supérieures aux autres et sont bien trop méprisantes des autres races. Il les méprise donc en retour, bien qu’il fasse une exception pour les baptistrels qu’il trouve plus sympathiques, bien qu’il sache qu’il est de leur devoir d’être ainsi, en tant que gardiens de la vérité et de la bienveillance.

Les vampires. Tout comme Maura, il les admire. Après tout, comment ne pas vouloir de leur force, de leur rapidité, de leur agilité, de leur acuité visuelle même dans le noir le plus total, là où un pauvre humain demeure aveuglé, et de leur immortalité ? Et s’il en devenait un, il aurait une bonne excuse pour expliquer sa soif obsessionnelle et étrange de sang humain.

Pour les dragons, quant à eux, il a également le même avis que Maura. Sans eux, sans leur magie, les terres d’Elysion seraient bien différentes et les elfes et vampires n’existeraient pas. Le Tyran blanc est d’ailleurs le seul, des dragons ou des bipèdes, qui ait réussi à soumettre Adarius au point qu’il soit aussi servile et docile que Maura.

Adarius comme Maura adorent lire, écrire et dessiner, bien que tout cela soit souvent sur des thèmes sombres, morbides et/ou sanglants.

Alignement :  Maura est une jeune femme douce, mais elle peut aussi se montrer cruel si on la pousse à le faire. Malgré tout elle est plus tourner vers les autres du fait de son empathie et essaye d'aider au mieux de ses moyens.




Histoire



Après une longue attente de ses parents ne parvenant pas à engendrer, Maura naquit enfin, par une soirée de mi-Mai, de l’an 1742 du troisième âge. Mais la vie de la jeune femme qu’elle allait devenir commençait déjà bien mal. En effet, il y avait eu des complications dans la grossesse et elle était arrivée avec trois mois d’avance sur le terme. La mère, tout comme la fille, faillirent y laisser la vie, mais, grâce aux guérisseurs ayant été appelés en urgence, les deux se rétablirent lentement. Maura était alors tout bonnement minuscule et l’on craignit qu’elle ne survive pas. Pourtant ce fut bien le cas, le chétif nourrisson qu’elle était s’accrocha à la vie de toutes ses maigres forces, son âme lutta contre Mort qui était prête à l’emporter avant même qu’elle n’ait commencé à vivre, et depuis lors, elle s’est bien rattrapée, au niveau de la taille autant que du poids.

La petite fille était choyée, ses parents avaient sans cesse peur qu’elle n’attrape froid ou tombe malade. Etant leur premier enfant, ni son père ni sa mère ne savait réellement comment s’occuper d’elle, mais Maura grandit plutôt tranquillement. Alors qu’elle n’avait que quelques mois, sa mère, qui la portait, fit une chute dans les escaliers de leur demeure et, encore une fois, Mort se tenait prête à accueillir l’âme de la fillette, pourtant, son heure n’était apparemment pas encore arrivée. De cette chute, elle ne garda qu’une cicatrice entre les sourcils, due à la rencontre quelque peu brutale de son front avec le coin d’une marche.

Durant ses sept premières années, la fillette était très turbulente, courant partout, se cognant sans arrêt, tombant, mais ne se plaignant jamais. Elle était également bien plus rieuse et joyeuse que ce qu’il arriverait dans le futur. C’est d’ailleurs à l’âge de trois ans qu’elle eut une petite sœur. Cette dernière, contrairement à elle, arriva avec une semaine de retard sur le terme.

Maura était également une fillette qui ne parvenait pas à s’intégrer, elle essayait pourtant, mais les enfants de son âge ne l’intéressaient pas, elle allait soit vers les adultes, soit vers les jeunes enfants, ou bien elle passait son temps à lire. Elle aimait se promener dans Sarnath, la cité non loin de Fortuna, où elle avait vu le jour, en compagnie de sa mère ou bien, plus tard, jouer avec sa cadette.

Un jour, aux environs de ses six ans, son père, qui était un vendeur de tissus précieux, décida que Sarnath n’était plus assez bien pour eux, qu’il y faisait trop froid et qu’il gagnerait mieux sa vie plus au Sud, dans la Lumineuse. Alors, il commença des voyages afin de vendre le satin, la soie, les velours, le brocard, les voiles et les draperies ornées de pierres précieuses confectionnés par sa femme. En parallèle, Regulus commença des démarches afin d’acheter une demeure pour sa famille et lui, à Aldaria. Et, seulement deux ans plus tard, la petite famille déménageait dans la Lumineuse, au terme d’un long et pénible voyage de deux semaines par bateau.

La réputation du père était faite, il était devenu en peu de temps l’un des meilleurs marchands de soieries de la capitale aldarienne et Nera, la mère, comptait parmi les meilleures fabricantes des plus belles étoffes. Mais les rumeurs vont vites et leurs filles, malgré la réputation de Regulus et de sa femme, surtout Maura étant l’aînée, étaient souvent regardées de travers – la plupart du temps par des enfant de son âge –, car originaires de Gloria, royaume ennemi d’Aldaria. La jeune fille supportait bien mal cette mise à l’écart, mais elle s’efforça de faire avec.

Deux ans encore plus tard, alors qu’elle avait 10 ans, Maura rencontra un jeune garçon, ayant des cheveux bouclés, d’un blond doré et des yeux aussi bleus qu’un ciel d’été. Elle en tomba immédiatement amoureuse. La jeune fille lui écrivit un poème et le lui donna, mais le garçon lui rit au nez d’un air méprisant, en lui rétorquant que personne ne pouvait aimer une Glorienne et surtout pas un Aldarien. Elle reçut cela comme un coup de dague en plein cœur. Elle ne parla pas de sa peine à ses parents. Par la suite, elle resta souvent à jouer avec sa sœur, ruminant son chagrin en silence.

Cette même année, elle effectua son rituel et découvrit le totem qui était le sien. Lorsqu’elle le rencontra, la jeune fille pencha la tête de côté en souriant, malgré ses sourcils froncés : elle essayait déjà de comprendre d’où pouvaient venir les esprits – qu’il s’agisse des totems ou des Esprits Supérieurs – et pourquoi elle avait été choisie par celui qui lui apparaissait, et pas par un autre totem. Pas que ce totem ne lui plaise pas, mais elle se posait souvent des questions, cherchant à comprendre pourquoi elle vivait, pourquoi le monde était tel qu’il était, en quoi elle se réincarnerait après sa mort, quel serait le totem de sa sœur ou encore si elle parviendrait un jour à rencontrer l’amour, ou si elle finirait seule et vieille fille, rejetée de tous comme elle l’était depuis qu’elle était arrivée à Aldaria avec sa famille.

L’an 1752 de l’âge d’argent vit le retour des dragons. Du haut de ses douze ans, plongée dans sa dépression sans que ses parents ne se rendent compte de rien – car elle s’était progressivement renfermée sur elle-même et qu’ils ne faisaient pas forcément attention, accaparés par leur travail, tant qu’elle disait que tout allait bien – elle sentit un changement dans les vibrations de l’air. Elle ne parvenait pas à définir de quoi il s’agissait, mais le changement était bien là, comme des étincelles invisibles.

Mais, entravée dans son malheur intérieur, elle ne put se réjouir du retour de la magie. Elle était plongée dans un brouillard noir duquel elle était incapable de discerner la moindre parcelle de bonheur. Sa petite sœur l’avait délaissée depuis déjà deux ans, ne comprenant pas pourquoi elle était devenue ainsi, si étrange. Les enfants sont souvent cruels entre eux. Alors la jeune Maura s’était depuis lors réfugiée dans l’écriture et le dessin, essayant de chasser ses propres ténèbres intérieures par ce biais, en les couchant sur le papier ou les toiles. Mais rien n’y fit. Ses textes et ses peintures étaient généralement très sombres, tristes, torturés, tournant autour de la mort, du sang et autres thèmes morbides. Mais elle ne les montra pas à ses parents.

C’est aussi à cette époque que les hallucinations commencèrent à se manifester. Les Ombres qu’elle voyait lui murmuraient des choses qui la répugnaient et l’envoûtaient à la fois, elles étaient ses seules compagnes dans l’océan de malheur noir qu’était devenue son existence. Au début, elle avait eu peur d’elles, puis elle avait fini par les accepter petit à petit, comme les seules amies qu’elle avait.

Deux nouvelles années plus tard, les Almaréens envahissaient le continent. La jeune fille était terrifiée, elle n’avait jamais connu la guerre. Elle n’osait plus sortir de chez elle, craignant d’être attaquée par une de ces brutes cherchant à s’emparer par la force d’un lieu qui n’était pas leur. Elle ne savait pas que les Almaréens n’étaient pas entrés dans la Lumineuse. C’est à cette époque qu’Adarius émergea. La guerre, la violence omniprésente dans la cité en proie à la peur, doublées de la terreur, de l’immense chagrin de l’âme que ressentait Maura et des Ombres se faisant d’autant plus nombreuses et impérieuses n’étaient pas pour garantir un bon équilibre à son esprit déjà fragilisé par la dépression.

Dans le chaos ambiant, la jeune fille était sortie de chez elle, n’ayant soudain plus peur. Elle voulait se venger de ceux qui la rejetaient depuis qu’elle était arrivée dans la Lumineuse. Et en particulier, de ce garçon à la chevelure d’or et aux yeux de ciel qui lui avait craché au visage que personne ne pouvait aimer une Glorienne. Elle savait où il vivait, alors elle s’y était rendu, déterminée à lui rendre toute la douleur qu’il lui avait causé, peu importait la manière. En chemin, elle avait ramassé une dague d’acier au manche gainé de cuir noir, tombée au sol, près d’un homme éviscéré et avait finalement trouvé le garçon, tremblant, recroquevillé dans une ruelle non loin. Elle s’était alors approchée de lui, le visage totalement neutre et s’était accroupie à ses côtés, sa robe de velours noirs traînant par terre.

- Tu te souviens de moi ? lui avait-elle demandé, d’une voix légèrement plus grave que d’ordinaire.

Mais ce n’était pas Maura qui parlait. C’était Adarius. Le garçon l’avait observée un moment et avait écarquillé les yeux de surprise.

- Oui, c’est bien moi, la Glorienne. Je suis venu te rendre toute la souffrance que tu m’as causée en me rejetant.

Adarius avait parlé d’un ton calme, posé, en caressant le plat de la lame qu’il tenait devant lui. Le garçon avait reculé un peu plus contre le mur, horrifié. Adarius avait souri, gentiment :

- Tu sais, nous n’en serions pas là si tu ne m’avais pas traitée comme tu l’as fait…

Et il avait levé la lame dans le but de l’abattre sur la gorge du garçon. Mais son geste avait été arrêté par un homme arrivé derrière elle.

Il avait fait volte-face alors que la main enserrait son poignet pâle habillé de noir, ses yeux gris-bleus lançant des éclairs de colère.

L’homme ne devait pas être de plus de dix ans son aîné et était plutôt beau. Légèrement musclé, mais il n’avait pas l’allure ni même l’apparence ou la vêture d’un soldat. Il était grand, avait de très longs cheveux lisses, lui tombant librement jusqu’à mi-cuisses, d’un blond si clair qu’ils paraissaient blanc. En fait, tout était clair chez lui : des yeux d’un bleu se confondant presque avec la sclérotique, comme s’il n’avait pas d’iris et une peau encore plus pâle que la sienne. Tout sauf ses vêtements, qui étaient, comme ceux d’Adarius, entièrement noirs. Était-il… un vampire… ? Non, bien que son sourire ait pu paraitre carnassier envers le garçon, en totale opposition avec la douceur du regard qu’il posait sur la demoiselle, il n’avait pas de crocs. Le garçon profita de ce répit pour détaler comme un lièvre sans demander son reste.

- Pourquoi m’avez-vous arrêtée ? interrogea la jeune fille de manière acerbe.

- Ce garçon ne vaut pas la peine qu’une aussi jolie demoiselle que toi ai son sang sur ses mains blanches, avait-il répondu d’un ton calme, posé, comme si de rien n’était.

A ces mots, Adarius avait écarquillé les yeux de surprise : personne n’avait jamais dit à Maura qu’elle était jolie. Et encore moins qu’elle valait plus que de se salir elle-même les mains.

- Qui… qui êtes-vous… ? Je ne vous ai jamais vu ici.

L’homme la releva, tout en se mettant à sa hauteur après avoir lâché son poignet. S’il l’avait voulu, Adarius aurait très bien pu lui planter sa lame dans la gorge, mais il n’en fit rien.

- Je m’appelle Izolyr Golconda. A vrai dire, je viens d’une cité non loin des Bois Sombres, je suis arrivé dans la Lumineuse peu avant que les Almaréens n’attaquent.

Puis il remarqua une lueur étrange dans le regard de la jeune fille :

- Dis-moi, ce garçon… tu ne souhaitais pas seulement le tuer, n’est-ce pas ? Il y a autre chose dans tes yeux…

Adarius sursauta, ne sachant quoi répondre :

- Je…

- Je ne juge pas les gens sans les connaitre, ne t’en fais pas. Et si c’est un secret, alors je le garderai. Comme je ne dirai rien sur ce qu’il a failli se passer avec ce garçon et l’empêcherai de te nuire, lui avait-il répondu doucement.

Adarius, dans le corps de Maura, l’avait dévisagé du haut de ses quatorze étés, les sourcils froncés, ne comprenant pas ses motivations :

- Pourquoi faites-vous cela… ?

Izolyr haussa les épaules, comme si cela n’avait aucune importance :

- Je ne sais pas vraiment… J’ai envie de veiller sur toi.

Adarius avait regarder alentour, comme pour s’assurer qu’aucun gêneur n’allait arriver à ce moment, et avait ensuite murmuré :

- Rendez-vous ici, demain, au crépuscule. Je vous expliquerai bien des choses. Au fait, je m’appelle Maura, avant de s’en aller.

La dernière phrase était un mensonge, mais Adarius ne comptait pas se dévoiler lui-même à des personnes ne connaissant pas son existence.

Le lendemain soir, Izolyr était là. Adarius arriva, vêtue de velours noirs, comme à son habitude. Et il lui expliqua longuement pourquoi il avait voulu tuer le garçon aux cheveux d’or et aux yeux saphir et ce qu’il avait également eu l’intention de faire si Izolyr ne l’avait pas arrêté dans son geste. Car il avait réellement envisagé de boire le sang du garçon, pour apaiser ce besoin qui les rongeait, Maura et lui, peu à peu depuis environ cinq ou six ans déjà.

Izolyr avait écouté, patiemment, calmement, jusqu’à ce qu’il termine. Bien entendu, Adarius n’avait pas mentionné son existence ni les hallucinations. Ce serait à Maura de décider de lui en faire part ou non. Une fois son récit achevé, l’homme la regarda droit dans les yeux, de ses prunelles si claires et lui répondit avec un doux sourire :

- Tu es une enfant particulière, chère Maura, et j’apprécie ceux qui sont spéciaux, ceux qui sortent des rangs comme toi. Tu sais… je n’ai plus d’enfant et je suis fils unique. Je n’ai plus personne à protéger. J’aimerai veiller sur toi, si tu es d’accord, comme le ferait un frère aîné. Je garderai ton secret. Et si tu en as d’autres, ne te sens pas obligée de me les révéler maintenant, attends le moment que tu jugeras le meilleur.

La jeune rousse hocha la tête en silence, autant parce qu’elle acceptait qu’il la protège que par rapport à ses autres secrets. Et, depuis lors, il devint la personne la plus proche d’elle, bien plus proche même, que ne l’était sa véritable famille. Et elle garda toujours la dague qu’il avait arrêté, comme le symbole de leur lien, bien qu’elle ne sache pas s’en servir sans se couper elle-même.

Par la suite, Izolyr et elle devinrent vite inséparables ou presque : dès qu’elle sortait de chez elle le soir, il l’attendait non loin. Izolyr connaissait tout de la jeune fille, comme elle connaissait tout de lui. Il était né et avait grandi dans une cité nommée Ulthar, non loin des Bois Sombres. Il était fils d’une guérisseuse et d’un mage. Ses parents se nommaient respectivement Cathurie et Kuranès Golconda. Il n’avait ni frère, ni sœur, ni cousins, ni femme ou enfant. Du moins pour ce dernier point, il n’en avait plus. Ils étaient tous deux morts d’un violent accès de fièvre. Il était venu dans la lumineuse pour y proposer ses services en tant que guérisseur, dont il avait appris le métier par sa mère. Mais les gens étaient méfiants à son égard, du fait de son physique si pâle, si étrangement dénué de toute couleur. Lui pensait que c’était car son père ou un de ses aïeux avait offensé les Déesses ou un dragon qu’il se retrouvait avec cette apparence, mais depuis le temps, il s’était habitué aux regards de travers ou un peu trop appuyés des gens.

Pourtant, malgré leur relation fraternelle, à les voir parfois tous deux, on pouvait penser qu’ils étaient amants. Bien que ce n’est jamais été réellement le cas, leur relation faisait planer le doute dans les esprits des personnes qu’ils croisaient dans les rues. Certaines fois, on chuchotait même qu’Izolyr avait envoûtée la jeune fille. Mais, malgré cela, tout allait bien dans leurs vies. Il lui offrit même un collier un jour, pour lui montrer qu’il tenait à elle, qu’elle garda toujours sur elle par la suite.

Mais, un jour, sans prévenir, Izolyr disparu de sa vie. Elle était sortie par un doux crépuscule de début Septembre, mais il n’était pas là. Il n’avait pas laissé de lettre. Pas un mot pour la prévenir, rien. Maura le chercha toute la nuit durant, dans les tavernes, dans les ruelles sombres, allant même jusqu’à se rendre dans les quartiers mal famés, dans l’espoir de le trouver au bras d’une fille de joie. Mais non. Aucune trace de lui nulle part. Izolyr s’était évaporé. Elle rentra chez elle alors que l’aube pointait sur la Lumineuse, le cœur en miettes, et s’enferma dans sa chambre qu’elle ne quitta pas de la journée, pleurant en silence toutes les larmes de son corps. Les jours passèrent, mais Izolyr ne réapparaissait pas. Et une question ne cessait de la tourmenter : pourquoi ? Oui, pourquoi ? Pourquoi l’avait-il abandonnée ? Que s’était-il passé ? Lui était-il arrivé quelque chose ? Ou bien était-il tout simplement parti ?

Puis arriva le temps du règne du Tyran blanc. Les parents de Maura ne voulaient pas à avoir à quitter la ville où ils vivaient désormais, et où ils avaient réussi à se faire une place et un nom, malgré leurs origines. Et ils pouvaient se montrer extrêmement bornés et étroits d’esprit quand cela leur prenait. C’est ainsi que la petite famille s’ajouta au nombre des Théocrates.

Un jour de début Janvier de l’année suivante qu’elle était allée à Gloria, espérant inconsciemment retrouver Izolyr, alors qu’elle marchait dans la rue, Maura avait aperçu, marchant devant elle, un grand homme à la chevelure blanche et à la peau très pâle. Elle avait marqué un temps d’arrêt, puis, le cœur battant à tout rompre, avait avancé rapidement à sa rencontre. Une fois arrivée à sa hauteur, elle l’avait appelé par le surnom qu’elle donnait à Izolyr, « grand frère », en lui touchant le bras. L’homme s’était retourné et l’avait détaillée des pieds à la tête. Au moment où son regard si clair croisait celui de la jeune fille, elle s’était sentie harponnée, comme si un grappin s’était profondément fiché dans son esprit. Elle s’était figée durant un moment qui lui avait paru interminable et avait fini par porter les mains à ses tempes lui causant une vive et fulgurante douleur, tandis que son regard gris-bleu s’était lentement écarquillé alors qu’elle murmurait en bégayant :

- Je… par-pardonnez-moi… je vous… je vous ai pris… pour quelqu’un d’autre…

Lui s’était retourné sans rien dire et avait poursuivi son chemin. Elle n’avait pas remarqué le sourire sadique qui s’était dessiné sur les lèvres pâles de cet homme.

Tandis qu’elle rentrait chez elle, Maura avait pourtant eu l’étrange impression que son esprit avait été marqué au fer rouge par ce regard si clair – et si semblable à celui d’Izolyr – qui l’avait transpercée de part en part. Durant la nuit qui s’en suivit, sur le chemin du retour à Aldaria, la jeune fille ne parvint pas à trouver le sommeil. Elle avait trouvé une pointe de flèche Almaréenne par terre et ne cessait de la tourner et retourner entre ses doigts pâles tandis qu’une chose l’obsédait : retrouver cet homme qui ressemblait tant à son frère, son confident, celui qui était le plus proche d’elle et qui s’était volatilisé du jour au lendemain. Elle avait fini par se lever de son campement de fortune, avait rangé ses affaires, passé sa cape rouge et avait enfourché sa ponette – après avoir rangé la flèche de verre noir dans une de ses sacoches – pour rebrousser chemin.

La nuit était des plus noires, il n’y avait pas de lune et les rares étoiles étaient dissimulées par les nuages. L’air était glacé, mais elle s’en moquait, tout ce qui comptait, c’était de retrouver cet homme. Elle s’était présentée aux gardes du Palais de Gloria, une petite voix dans sa tête lui disait que c’était là que résidait celui qu’elle cherchait, et avait instinctivement demandé le Tyran blanc. Un des gardes était allé informer ce dernier qu’une jeune fille rousse désirait lui parler. Devinant qu’il s’agissait de sa nouvelle proie, il avait donné l’ordre de la laisser entrer et de la conduire à ses appartements, ce qui avait été fait.

Durant les longues années qui avait suivies, la jeune fille, puis jeune femme, était devenue une esclave sexuelle pour le Tyran blanc ; même moins que cela. Elle était simplement devenue sa chose, son jouet. Telle une simple poupée décorative, il usait d’elle quand et comme il le souhaitait, la rabaissait, l’humiliait, la fouettait au sang, la frappait, la violait, aussi, régulièrement et la délaissait aussitôt ses envies assouvies, mais jamais ni Maura, ni Adarius ne cherchèrent à s’enfuir. Ils ne le pouvaient tout simplement pas. Et même si l’une ou l’autre en avait eu la volonté, le corps de la jeune rousse était tellement affaibli par ce que lui faisait le Tyran blanc qu’il aurait de toute façon été impossible d’essayer de le fuir. Elle supportait, ses cris de souffrance mêlé d’un peu de plaisir s’étaient peu à peu éteints, Maura pleurait en silence, subissait, mais jamais ne suppliait grâce face aux coups. Elle savait que cela ne servirait à rien et, même dans la violence, elle préférait cette forme d’attention de la part du Tyran blanc. Tout mais pas l’indifférence. Elle qui avait plus peur que tout d’être abandonnée s’offrait avec joie à son maître sadique. Elle aurait pu donner tout ce qu’elle avait, pour un simple regard de lui sur son corps pâle strié de plaies, maintenant qu’elle n’avait plus que lui. Maintenant qu’Izolyr était parti.

A la mort du Tyran blanc, elle se retrouva sans rien, sans personne, esseulée dans Gloria. Elle y erra longtemps avant de se résoudre à partir de cette ville qui était si proche de là où elle avait vu le jour. Alors elle rentra péniblement jusqu’à chez elle, à Aldaria. Mais était-ce réellement chez elle ? Elle n’y était pas acceptée, traitée en paria Glorienne, en étrangère. Et elle ne serait plus acceptée nulle part maintenant que l’on saurait que sa famille avait été Théocrate… Mais elle avait au moins un toit dans la Lumineuse. Alors elle rentra après toutes ces années et plus d’une semaine de trajet, tant elle était faible. Ses parents ne lui demandèrent rien. Ni où elle avait disparu, ni d’où elle revenait, ni même pourquoi elle était devenue si chétive. Elle fit monter la pointe de flèche sur une fine chaîne d’argent peu de temps après son retour à Aldaria. Tout comme la dague symbolisait son lien à Izolyr, ce collier symbolisait les années passées auprès du Tyran blanc.

C’est par une nuit claire, où elle sortait de chez elle pour aller errer sans but dans les rues de la Lumineuse comme elle le faisait chaque nuit depuis qu’elle était revenue, qu’elle retrouva un fantôme du passé. Elle n’y avait plus cru, pourtant il était là, comme s’il n’était jamais parti. Comme s’il ne l’avait jamais laissée. Mais rien ne serait jamais plus pareil.

Non, rien ne serait pareil désormais, car en le regardant, elle aurait toujours l’impression de voir celui qui avait fait d’elle sa chose durant tout ce temps. Celui qui lui avait pris sa virginité par la force, dans la violence. Mais, même si le Tyran blanc avait été cruel envers elle, l’avait réduite à l’état de simple objet, Maura ne pouvait nier qu’elle avait aimé cela. Pourquoi ? Parce qu’il s’était intéressé à elle par ce biais, qu’il lui avait accordé une certaine attention, à elle dont la plus grande peur était de se retrouver abandonnée, elle qui avait un besoin presque maladif d’affection et d’attention, peu importe comment elle était exprimée, alors qu’elle avait perdu celui qui était le plus proche d’elle.

Elle ne demanda jamais à son frère de cœur où il avait disparu et, lui, sentit que son départ avait changé quelque chose entre eux. Ils étaient toujours proches, bien que Maura ne sache plus réellement comment se comporter avec Izolyr. Elle se mettait souvent volontairement, ou inconsciemment, en danger depuis qu’elle avait connu le Tyran blanc. Peut-être pour se sentir exister après ce qu’il lui avait fait, peut-être pour chercher à se détruire sans en venir au suicide, car elle savait qu’elle n’en aurait pas le courage.

Puis vint un jour où le continent fut attaqué par des Chimères. Les Ambarhùnéens. firent tout ce qu’ils pouvaient pour les repousser, mais rien n’y fit. Maura, n’étant pas une guerrière, ne put prendre part aux affrontements. Mais qu’elle ait été là ou non n’aurait pas changé la donne. Les Ambarhùnéens furent contraints de fuir leur continent, de l’abandonner aux Chimères.

La petite famille de Maura, ainsi qu’Izolyr, prirent alors la mer avec tant d’autres rescapés des combats, direction l’inconnu. La jeune femme ne savait pas s’ils réchapperaient ou non de leur périple sur l’océan.

Pendant les premières nuits où elle ne parvenait pas à trouver le sommeil, Maura vit dans le ciel nocturne d’étranges lumières, pareilles à des vagues luminescentes de différentes couleurs. Et elle regardait vers sa terre natale, le cœur lourd, car elle quittait, comme tous, tout ce qu’elle avait toujours connu.

Survint ensuite la tempête, en même temps qu’un afflux de magie. L’océan devint comme enragé. La jeune femme, pendant tout le temps que dura l’ouragan, ressentit des émotions contraires et contradictoires. Elle avait peur, oui, terriblement peur pour sa vie, mais surtout pour celle d’Izolyr, mais elle se sentait aussi apaisée par le déchaînement de violence des éléments. Beaucoup de bateaux furent transformés en épaves et coulèrent, d’innombrables vies furent décimées, mais, par on ne sait quel miracle, la petite famille au complet, ainsi qu’Izolyr, furent saufs. Plus de peur que de mal pour eux. Mais on ne pouvait pas en dire autant pour tout le monde. A ce constat, le cœur de la demoiselle se serra, comme si une main de glace l’avait étreint. Elle avait de la peine, beaucoup de peine pour toutes ces vies perdues. Mais, pour éviter qu’elle ne se laisse aller plus avant au désespoir, Adarius prit le contrôle de son corps, lui épargnant plus de douleur pour un temps, la soulageant un peu de sa souffrance. Cela dura plusieurs jours, le temps que Maura se remette. Adarius faisait de son mieux, en présence de la famille de Maura, pour se faire passer pour elle. Mais ces derniers ne semblèrent rien remarquer.

Un jour, alors que la demoiselle lisait les livres qu’elle avait emportés, sur le pont du bateau où elle était, elle entendit un terrifiant rugissement. Ni une ni deux, elle lâcha le livre qu’elle lisait et leva la tête, sautant sur ses pieds par la même occasion. Et l’origine du hurlement ne se fit pas attendre : les dragons étaient revenus avec eux ! Et ils avaient trouvé des terres habitables après tous ces mois d’errance en mer !

Après encore quelques temps en mer afin de rejoindre le territoire trouvé par les dragons, les bateaux accostèrent sur une île constituée de glace et elle fut explorée. Mais les tentions déjà présentent entre les peuples s’aggravèrent rapidement, car l’inlandsis et les terres habitables étaient bien trop restreints pour accueillir tous les peuples. Maura, quand à elle, se désolait de voir tous ces conflits continuer, alors qu'il aurait été tellement plus simple de s'entraider.

Durant les deux premiers mois sur l'inlandsis, des explorations des environs marins furent menées et quatre autres îles furent découvertes. Puis elles furent explorées pendant les quatre mois suivants, afin de pouvoir signer un traité de partage des territoires.

A la fin du mois d'Août, le traité fut signé et les territoires partagés entre les peuples. L'inlandsis fut donné aux vampires, la terre en forme de croissant de lune située à l'extrême ouest fut donnée aux humains et celle située au sud du territoire vampire fut donnée aux elfes. Les deux îles restantes situées au centre et à l'extrême sud de l'archipel furent déclarées neutres. Elles furent nommée respectivement : Nyn-Tiamat pour les terres vampiriques, Calastin pour le territoire humain, Keet-Tiamat pour les terres elfiques, Tiamat pour le territoire neutre situé au centre de l'archipel et  Nethéril pour celui situé au sud du territoire humain.

La jeune femme s'installa donc sur le continent humain avec sa famille et Izolyr. Elle participa pendant plusieurs mois avec ce dernier à l'exploration de leur île et, comme ils l'apprirent des autres îles, découvrirent en même temps que le groupe dont ils faisaient partie des ruines anciennes. Peut-être s'agissait-il d'une ancienne civilisation oubliée ? Qui pouvais savoir ?

Sur les mois qui s'ensuivirent, des tensions s’amplifièrent au sein du territoire humain : une partie des habitant reprochait à l'empereur Nolan Kohan les erreurs qu'avaient fait son père et le cousin de son père sur leur ancien continent, les ancien Caladoniens voulaient garder leur indépendance, les Almaréens voulaient faire renaître leurs traditions et les Glacernois c'étaient détournés eux aussi du pouvoir royal. Cela entraînât des conflits entre le nord, fidèle à la royauté et le sud de l'île dirigé par une fédération de cités libres, mais heureusement, les combats ne durèrent pas. Les parents de la jeune femme était restée fidèle à l'empereur, tout comme sa sœur, mais elle ne savait pas sur quel pied danser. Izolyr ne l’influençait pas dans sa décision, lui disant simplement qu'il serait avec elle où qu'elle aille. Après de longs jours d'hésitation, Maura se décida enfin : elle resterait avec sa famille dans ce qui était désormais le Royaume Sélénien, au nord de l'île, plus précisément dans sa capitale, Sélénia la Majestueuse.

Les parents de Maura firent construire dans la vile haute une maison magnifique, qui aurait peut-être pu rivaliser avec certaines maisons de nobles, tant ils avaient dépensé pour qu'elle paraisse opulente et faste. La jeune rousse, contrairement à sa sœur, vivait bien plus simplement que leurs parents enorgueillis par ce nouveau départ que leur offrait l'arrivée sur l'archipel. Ici leur commence allait pouvoir encore plus se développer et ils allaient encore plus amasser d'argent. Car il n'y avait que cela qui les intéressaient, l'argent.

La vie sera-elle plus clémente sur cette nouvelle terre pour la demoiselle ? L'avenir le dira.



Liens



Maura Septentrius Nera_110
- Nera Septentrius (mère, vivante) : Elle lui doit sa nature dépressive et son pessimisme. Mais elle ne la tient responsable de rien de mauvais qui se soit passé dans sa vie. Sa mère ne pouvait pas savoir que le fait que sa fille soit rejetée entrainerait sa dépression et, plus tard, l’apparition d’Adarius.

Maura Septentrius Regulu10
- Regulus Septentrius (père, vivant) : Un homme très distant au niveau de ses sentiments. Il pense constamment avoir raison, même lorsque l’on lui démontre qu’il a tords. Il ne s’est jamais excusé de frapper ses filles lorsqu’elles étaient plus jeunes.

Maura Septentrius Justin10
- Justina Septentrius (jeune sœur, vivante) : Plus jeunes, elles étaient toujours fourrées ensemble pour faire tout un tas de bêtises, mais depuis que Maura a commencé sa dépression, à l’âge de 10 ans, un fossé s’est creusé entre elles et ne cesse de s’agrandir, car leurs ressemblances physiques tout comme mentales n’existent plus. En les voyant, on pourrait penser à tout, sauf au fait qu’elles sont sœurs par le sang.

Maura Septentrius Empty_10
- Izolyr Golconda (frère de cœur, vivant) : Avant qu’il ne disparaisse, Maura et Adarius le considéraient comme un frère aîné qui veillait sur eux, malgré qu’ils ne soient pas du même sang. Ils l’appelaient d’ailleurs « grand frère », autant de manière affectueuse que respectueuse. Maura se sentait plus proche de lui qu’elle ne le serait jamais d’aucun membre de sa réelle famille. Izolyr était son frère de cœur, son meilleur ami, son confident, son aîné et plus ou moins comme son amant. Leur relation était très ambigüe. Elle partageait bien plus avec lui qu’avec aucun autre. Mais depuis le Tyran blanc, elle mélange les deux hommes, du fait qu’ils se ressemble énormément et étrangement par leur physique. Elle ne sait plus comment se comporter avec Izolyr.

Maura Septentrius Vraorg10
- Le Tyran blanc (décédé) : La jeune femme croisa malencontreusement son regard alors qu’elle venait de le prendre pour son cher Izolyr qui avait disparu sans laisser de trace. Par la suite elle est devenue et restée son esclave sexuelle, sa chose, son objet même, durant tout le règne de ce dernier et son esprit, tout comme son corps pâle, gardent les marques éternelles de ce qu’il lui a fait enduré. Mais, malgré tout, elle doit bien s’avouer que ce qu’il lui a fait lui a plu, d’un certain côté. Il ressemble à Izolyr comme s’ils étaient jumeaux bien que ce ne soit pas le cas.



Derrière l'écran



Petite présentation : Pour ceux qui me connaissent déjà, je suis Sélène, pour les autres je m'appelle Marie, j'ai 21 ans et j'aime beaucoup la lecture, l'écriture et le dessin.

Particularités rp ? : J'ai horreur de faire des réponses que je juge trop courtes (soit moins d'une page Word) du coup j'essaye au maximum de faire plus que ça.

Rythme RP ? (Une réponse RP dans les 7 jours est attendue) : Je suis capable de répondre dans la semaine

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Dernière édition par Maura Septentrius le Dim 1 Oct 2017 - 21:49, édité 2 fois

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LIENS


 

Positifs


 

Harthea Thaidforodren

Type de lien : Connaissance  La Commandante lui a plus ou moins sauvé la vie alors qu'elle arrivait à Endëaerumë et était plutôt déshydratée. Puis elle l'invita chez elle et la mère de celle-ci lui permis de rester afin de pouvoir étudier les us et coutumes elfique comme la jeune femme le désirait.
Sujets communs :
» Périple culturel en terre elfique








Neutres


 

 

Type de lien :    
Sujet communs :
» www







Négatifs


 

   

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Dernière édition par Maura Septentrius le Lun 4 Sep 2017 - 1:37, édité 1 fois

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COMPETENCES



Force physique : Faible
Agilité : Faible
Furtivité : Moyen
Réflexes : Moyen
Endurance : Faible
Résistance : Moyen

Force mentale : Moyen
Perception : Faible
Intelligence : Bon
Prestance/charisme : Moyen
Mémoire : Bon
Navigation : Médiocre
Magie : Moyen

Epée : Médiocre
Dague et poignards : Très faible
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Médiocre
Hache : Médiocre
Fouet : Médiocre
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Médiocre
Arc : Médiocre
Arbalète : Médiocre
Mains nues/pugilat : Très faible
Equitation : Faible
Dressage : Très faible




ESPRIT-LIE


Élan
Niveau 1
Spirite au caractère bienveillant et doux. Il est capable d’inspirer la confiance et la sympathie.


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EQUIPEMENT


 

Equipé



- Une dague d'acier au manche entouré de cuir noir, aiguisée comme un rasoir, retenue en permanence à sa taille par une fine ceinture de cuir noir.

- Une longue robe de velours noirs de bonne facture, sans être vraiment très riche (Glyphe d'Ombre maîtrisée :  Permet un certain contrôle sur les ombres afin de les animer et de s’en draper).

- Un gilet asymétrique en dentelles noires.

- Une longue cape à capuche d’épais velours rouge sang en hiver ou une pèlerine de fins velours noir par temps chaud.

- Une paire de souliers de velours noir (Glyphe de Silence : Permet de faire taire complètement les bruits de pas.  Effet permanent).

-  Une bague en or blanc et diamant.

- Un collier d'or jaune orné d’un pendentif en forme de boucle serti d’une émeraude taillée en brillant, offert par Izolyr.

- Une fine chaine d’argent orné d’un pendentif brut en obsidienne noire qui est en réalité une pointe de flèche Almaréenne de 5cm de long sur 3cm de large.

- Sacoche magiques (provenance elfique ou vampirique) : Sacoches qui permettent de ranger n'importe quoi sans limites de place.




Conservé dans les sacoches magiques



- Couverture des saisons (provenance elfique) : Une couverture de laine aux couleurs qui diffèrent suivant l'objet. Fine de 200cm/200cm. Elle ne prend pas de place quand on la plie. Elle résiste aux vents, à la pluie, à la neige. Imperméable et très solide. Chaude et résistante.
Glyphe : Abris appréciable – élémentaire
Quantité : 2

- Robe n°1 et robe n°2 de rechange.

- Outre infinie (provenance humaine) : Peau d'animal cousue servant à conserver et transporter des liquides. Lorsqu'elle est vide, elle se remplit lentement d'eau pure.
Glyphe: Abondance – élémentaire

- Environs 50 livres. 40 sur les vampires, 5 sur les elfes et 5 sur les dragons. Tous de différents auteurs et traitant de différents sujets, que ce soit des légendes ou de choses plus terre-à-terre concernant ces trois peuples. Elle ne possède cependant pas encore de livre sur les Graärhs, étant donné qu'elle n'en pas encore entendu parler et n'en a encore moins rencontré. Elle possède également un herbier de l'ancien continent, mais il ne lui est plus utile aujourd'hui. Malgré tout elle aime le feuilleter de temps à autres.




Autre



Maura possède également une ponette entièrement noire offerte par son père, qu’elle a nommée Sombrétoile et avec laquelle elle va parfois se promener, bien qu’elle ne soit malheureusement qu’une piètre cavalière.




Dernière édition par Maura Septentrius le Lun 4 Sep 2017 - 1:36, édité 1 fois

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