Comme prévu, le groupe s'était séparé en deux. Orfraie et Valmys, accompagné par quelques-uns des hommes d'Orfraie s'étaient aventurés par l'entrée dévoilée par la première expédition, tandis que le reste commençait à observer les murs extérieurs restant sous la moindre couture, cherchant une trace indiquant la présence d'une autre porte. Porte qui fut finalement trouvé par l'un des Rôdeurs d'Orfraie, un peu par hasard, selon ses propres termes.
La porte s'été enfoncée dans le mur pour laisser place à un imposant couloir sombre qui semblait absorber la lumière du jour qui pouvait provenir de l'extérieur. Cependant, le passage ne permettait pas au lié d'Orfraie d'entrer dans le temple. C'est donc sans lui que le groupe d'Aramis et d'Harthea entra dans ces profondeurs encore inconnues. Le groupe avança lentement, repoussant les ténèbres grâce à leur lumière, tandis que celles-ci reprenaient leur règne derrière le groupe.
Après un temps qui sembla interminable pour la cavalière, éprise de grandes plaines, le groupe parvint dans une imposante salle rectangulaire, dont les murs étaient couverts de symbole et de dessins divers et variés. Et bien que le passage du temps ait laissé sa marque ici aussi, rien n'est demeuré aussi lisible qu'en ce lieu. Les yeux d'Harthea ne savent ou se poser pour commencer, tant ce qu'elle voit représente un trésor pour elle. Du sol au plafond, tout semble être couvert de texte ou de dessin. Frénétiquement, elle attrape son carnet de note et le Conscientia et commence à essayer de traduire ce qui se trouve là, toujours aidé par la vision que le Touché du Monde, ce sort qu'elle avait développé pour comprendre le monde et les choses autour d'elle. Mais en ce lieux, même avec cette aide précieuse, il s'agissait d'un travail titanesque. L’œuvre de toute une vie.
Cependant, en prenant leur temps, le groupe parvint à repérer un segment de mur dont les symboles pouvaient être déchiffré avec un peu de travail et de collaboration.
Ainsi donc, avec l'aide précieuse de son amie, l'Impératrice, Aramis, Harthea commença à déchiffrer les étranges symboles, dégageant progressivement ce qui semblait être une ode ou un conte. Bientôt, ce fut les deux premières phrases qui apparurent aux yeux elfiques.
"Upajaoo, terre baignée par la vie, en ta jungle luxuriante tu abrites l’éden du chasseur, mille espèces pour prouver son honneur, mille autres pour nourrir sa tribu. De tes dons nous n’avons su nous montrer dignes, la sagesse nous a fait défaut, aveugler que nous étions par l’opulence."
Upajaoo? Un nom qu'Harthea n'avait encore jamais entendu ou lu ou que ce soit. Mais par cette description, cela lui laissait à croire qu'il devait s'agir des lieux entourant le sanctuaire ou ils se trouvaient à cet instant. Elle hasarda un regard vers Aramis, comme pour lui demander son avis. Puis elle formula la question, afin d'éviter les erreurs d’interprétation.
-Qu'en penses-tu? Une description du cratère ou de l'île dans son ensemble?
La jeune mère attendit un instant, puis reprit le travail de traduction, retrouvant le nom d'Upajaoo, mais également quelques symboles par ci par là. Finalement, après quelques instants, le texte entier s'éclaircit dans la compréhension des elfes présents.
"Upajaoo, les plaies se sont abattues sur toi, la terre baignée par la vie est aujourd’hui une terre stérile. Ravagé par les cendres et ses terribles crocs, tu as nourri notre destruction. Les affrontements t’ont asséché, close est la porte.
Upajaoo, quand de la fontaine jaillira l’eau de toute vie, si de tes dons indignes nous sommes, que la fin nous emporte, si de tes dons dignes nous sommes, que la félicité soit nôtre. Tourne-toi vers le sud, là où cendres et crocs furent la première fois repoussés la réponse apparaitra, au pied du cadavre du gardien de la terre, au pied de ses os s’élevant tels des mégalithes.
Upajaoo pardonne nous. "
Harthea se redressa, contemplant à la fois ses notes et le texte original, comme pour vérifier qu'ils n'avaient pas fait d'erreur de traduction. Il n'y avait pas de doute, désormais pour la cavalière. Elle était même désormais convaincue que ce qu'elle avait entre les mains était un texte, à tout le moins, écris en ancien Graärh. Après tout, elle n'avait pas entendu parler de textes écrit de pattes de ces grands félins. Or, voici qu'un texte qui semblaient être fait de la main d'un résident de ces lieux surgissait sous les yeux de l'expédition.
Pour la première fois depuis longtemps, Harthea regarda autour d'elle, adressant un regard à chaque personne présente autour d'elle, sa fille inclue.
-Si il s'agit là d'un texte écrit en langue native du peuple de ces îles, il faudrait qu'on le leur montre. Qu'en penses-tu Aramis? Cependant, ce qui m'intrigue, c'est ce à quoi fait référence les termes de "Plaies" et de "Porte". Faut-il les prendre au sens premier ou y voir une...
La question ne devait jamais être finit car aussitôt, un tremblement se mit à secouer la pièce ou ils se trouvaient, tandis que des fissures se mirent à lézarder les murs, brisant ainsi les fresques, avant que, finalement, l'une des parois explose, libérant le passage à une Orfraie et un Valmys retenus par ce qui semblait être des racines.
La porte s'été enfoncée dans le mur pour laisser place à un imposant couloir sombre qui semblait absorber la lumière du jour qui pouvait provenir de l'extérieur. Cependant, le passage ne permettait pas au lié d'Orfraie d'entrer dans le temple. C'est donc sans lui que le groupe d'Aramis et d'Harthea entra dans ces profondeurs encore inconnues. Le groupe avança lentement, repoussant les ténèbres grâce à leur lumière, tandis que celles-ci reprenaient leur règne derrière le groupe.
Après un temps qui sembla interminable pour la cavalière, éprise de grandes plaines, le groupe parvint dans une imposante salle rectangulaire, dont les murs étaient couverts de symbole et de dessins divers et variés. Et bien que le passage du temps ait laissé sa marque ici aussi, rien n'est demeuré aussi lisible qu'en ce lieu. Les yeux d'Harthea ne savent ou se poser pour commencer, tant ce qu'elle voit représente un trésor pour elle. Du sol au plafond, tout semble être couvert de texte ou de dessin. Frénétiquement, elle attrape son carnet de note et le Conscientia et commence à essayer de traduire ce qui se trouve là, toujours aidé par la vision que le Touché du Monde, ce sort qu'elle avait développé pour comprendre le monde et les choses autour d'elle. Mais en ce lieux, même avec cette aide précieuse, il s'agissait d'un travail titanesque. L’œuvre de toute une vie.
Cependant, en prenant leur temps, le groupe parvint à repérer un segment de mur dont les symboles pouvaient être déchiffré avec un peu de travail et de collaboration.
Ainsi donc, avec l'aide précieuse de son amie, l'Impératrice, Aramis, Harthea commença à déchiffrer les étranges symboles, dégageant progressivement ce qui semblait être une ode ou un conte. Bientôt, ce fut les deux premières phrases qui apparurent aux yeux elfiques.
"Upajaoo, terre baignée par la vie, en ta jungle luxuriante tu abrites l’éden du chasseur, mille espèces pour prouver son honneur, mille autres pour nourrir sa tribu. De tes dons nous n’avons su nous montrer dignes, la sagesse nous a fait défaut, aveugler que nous étions par l’opulence."
Upajaoo? Un nom qu'Harthea n'avait encore jamais entendu ou lu ou que ce soit. Mais par cette description, cela lui laissait à croire qu'il devait s'agir des lieux entourant le sanctuaire ou ils se trouvaient à cet instant. Elle hasarda un regard vers Aramis, comme pour lui demander son avis. Puis elle formula la question, afin d'éviter les erreurs d’interprétation.
-Qu'en penses-tu? Une description du cratère ou de l'île dans son ensemble?
La jeune mère attendit un instant, puis reprit le travail de traduction, retrouvant le nom d'Upajaoo, mais également quelques symboles par ci par là. Finalement, après quelques instants, le texte entier s'éclaircit dans la compréhension des elfes présents.
"Upajaoo, les plaies se sont abattues sur toi, la terre baignée par la vie est aujourd’hui une terre stérile. Ravagé par les cendres et ses terribles crocs, tu as nourri notre destruction. Les affrontements t’ont asséché, close est la porte.
Upajaoo, quand de la fontaine jaillira l’eau de toute vie, si de tes dons indignes nous sommes, que la fin nous emporte, si de tes dons dignes nous sommes, que la félicité soit nôtre. Tourne-toi vers le sud, là où cendres et crocs furent la première fois repoussés la réponse apparaitra, au pied du cadavre du gardien de la terre, au pied de ses os s’élevant tels des mégalithes.
Upajaoo pardonne nous. "
Harthea se redressa, contemplant à la fois ses notes et le texte original, comme pour vérifier qu'ils n'avaient pas fait d'erreur de traduction. Il n'y avait pas de doute, désormais pour la cavalière. Elle était même désormais convaincue que ce qu'elle avait entre les mains était un texte, à tout le moins, écris en ancien Graärh. Après tout, elle n'avait pas entendu parler de textes écrit de pattes de ces grands félins. Or, voici qu'un texte qui semblaient être fait de la main d'un résident de ces lieux surgissait sous les yeux de l'expédition.
Pour la première fois depuis longtemps, Harthea regarda autour d'elle, adressant un regard à chaque personne présente autour d'elle, sa fille inclue.
-Si il s'agit là d'un texte écrit en langue native du peuple de ces îles, il faudrait qu'on le leur montre. Qu'en penses-tu Aramis? Cependant, ce qui m'intrigue, c'est ce à quoi fait référence les termes de "Plaies" et de "Porte". Faut-il les prendre au sens premier ou y voir une...
La question ne devait jamais être finit car aussitôt, un tremblement se mit à secouer la pièce ou ils se trouvaient, tandis que des fissures se mirent à lézarder les murs, brisant ainsi les fresques, avant que, finalement, l'une des parois explose, libérant le passage à une Orfraie et un Valmys retenus par ce qui semblait être des racines.
Cela commençait à profondément agacer Firindal. Pourquoi les gens faisaient-ils des bâtiments si petit qu'un dragon ne pouvait y passer ? L'intrépide ne pouvait y entrer quand cela lui chanter.
Il ne pu donc qu'observer les deux groupes s'enfoncer dans les entrailles de cette étrange grotte. Il les regarda faire, gardant toujours un contact mentale avec sa Liée de Feu. Il n'aimait pas ne pas pouvoir la rejoindre en cas de danger. Mais au moins, il pouvait savoir quand quelque chose lui arrivait. A moins que cela ne soit, au final, encore pire. Après tout ne peut-on devenir fou de ne pouvoir agir alors que l'on sait que l'autre est en danger et souffre?
Le Jade essayait de ne pas réfléchir à cela. Au lieu de cela, il tendit son esprit à nouveau vers la forêt, essayant de poursuivre une conversation. Ou plutôt d'établir une conversation.
"Gardien et forêt? Pourriez-vous me conter l'histoire de ces lieux ? Les bipèdes essayent de comprendre ce que vous êtes. Moi, j'aimerais savoir qui vous êtes. En échange, je vous parlerais de ce que je sais de ces peuples qui sont venus vous voir."
La curiosité de Firindal ne connaissait pas vraiment de limite. En fait, il était tellement curieux qu'il aurait aimé tout savoir. Mais comme l'avait dit un dragon bien longtemps avant l'ère du jeune dragon, le savoir s'acquière avec l'expérience et l'expérience vient avec le nombre des années. Alors, l’Éclat-de-Jade observait, écoutait et apprenait tout ce qu'il pouvait, posant parfois des questions indiscrètes, mais cela ne le dérangeait guère. Bien au contraire. Cela l'amusait de voir ce que les gens pouvaient considérer comme indiscret ou pas.
Aujourd'hui, il écoutait, toutefois, avec attention, la forêt, jusqu'à ce que, par le biais du lien, il ressente quelque chose d'anormal arriver à Orfraie. Dans un premier temps perplexe de sentir cette magie brute envahir progressivement le corps de sa liée, il darda une question dans l'esprit de la Sainnûr.
"D’où vient cette Magie, Orfraie?"
Puis avec une violence certaine, il ressentit et partagea la douleur que ressentit Orfraie, se mettant alors à hurler de ses pleins poumons sous la violence de cette douleur. Et une seule pensée s'échappa de son esprit.
"ORFRAIE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Dès lors, une seule pensée obsédait le dragon. Rejoindre sa Liée de Feu immédiatement. Il déploya ses imposantes ailes et commença à s'envoler sous l'imposante canopée forestière. Il se mit à tourner au-dessus de l'édifice, sentant le feu prendre vie dans les tréfonds de sa gorge. Il lui chatouillait de tout détruire pour sauver sa Guerrière des Ombres.
Puis il ressentit la Magie que sa moitié activait dans les fonds d'une des salles de ce temple, afin de se libérer de ce qui semblait être une entrave. Cependant, la Magie échappa au contrôle d'Orfraie et provoqua une profonde détonation qui fit exploser le plafond du temple, ouvrant ainsi un passage vers l'air libre. Firindal se précipita et vint se poser sur les rebords du trou après avoir évité les pierres qui avaient volé en tous sens. Là, il put voir les présents et commencer également à compter les absents.
Cependant, l'état d'Orfraie l'inquiétait bien plus que tout autre chose. Elle était inconsciente et souffrait d'une overdose de Magie. Et pour bien faire, il fallait que ce soit de la Haute Magie...
Lentement, Firindal fit la seule chose qui lui paraissait normal sur l'instant. Il vint se poser à côté de sa liée, obligeant les gens à se pousser. Il ne laisserait personne s'approcher du corps inanimé de sa liée. Lentement, le dragon vint poser son museau contre le front de la Générale et essaya de lentement aspirer ce trop de Haute Magie qui résidait en elle pour essayait de l'en débarrasser.
Il ne pu donc qu'observer les deux groupes s'enfoncer dans les entrailles de cette étrange grotte. Il les regarda faire, gardant toujours un contact mentale avec sa Liée de Feu. Il n'aimait pas ne pas pouvoir la rejoindre en cas de danger. Mais au moins, il pouvait savoir quand quelque chose lui arrivait. A moins que cela ne soit, au final, encore pire. Après tout ne peut-on devenir fou de ne pouvoir agir alors que l'on sait que l'autre est en danger et souffre?
Le Jade essayait de ne pas réfléchir à cela. Au lieu de cela, il tendit son esprit à nouveau vers la forêt, essayant de poursuivre une conversation. Ou plutôt d'établir une conversation.
"Gardien et forêt? Pourriez-vous me conter l'histoire de ces lieux ? Les bipèdes essayent de comprendre ce que vous êtes. Moi, j'aimerais savoir qui vous êtes. En échange, je vous parlerais de ce que je sais de ces peuples qui sont venus vous voir."
La curiosité de Firindal ne connaissait pas vraiment de limite. En fait, il était tellement curieux qu'il aurait aimé tout savoir. Mais comme l'avait dit un dragon bien longtemps avant l'ère du jeune dragon, le savoir s'acquière avec l'expérience et l'expérience vient avec le nombre des années. Alors, l’Éclat-de-Jade observait, écoutait et apprenait tout ce qu'il pouvait, posant parfois des questions indiscrètes, mais cela ne le dérangeait guère. Bien au contraire. Cela l'amusait de voir ce que les gens pouvaient considérer comme indiscret ou pas.
Aujourd'hui, il écoutait, toutefois, avec attention, la forêt, jusqu'à ce que, par le biais du lien, il ressente quelque chose d'anormal arriver à Orfraie. Dans un premier temps perplexe de sentir cette magie brute envahir progressivement le corps de sa liée, il darda une question dans l'esprit de la Sainnûr.
"D’où vient cette Magie, Orfraie?"
Puis avec une violence certaine, il ressentit et partagea la douleur que ressentit Orfraie, se mettant alors à hurler de ses pleins poumons sous la violence de cette douleur. Et une seule pensée s'échappa de son esprit.
"ORFRAIE!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Dès lors, une seule pensée obsédait le dragon. Rejoindre sa Liée de Feu immédiatement. Il déploya ses imposantes ailes et commença à s'envoler sous l'imposante canopée forestière. Il se mit à tourner au-dessus de l'édifice, sentant le feu prendre vie dans les tréfonds de sa gorge. Il lui chatouillait de tout détruire pour sauver sa Guerrière des Ombres.
Puis il ressentit la Magie que sa moitié activait dans les fonds d'une des salles de ce temple, afin de se libérer de ce qui semblait être une entrave. Cependant, la Magie échappa au contrôle d'Orfraie et provoqua une profonde détonation qui fit exploser le plafond du temple, ouvrant ainsi un passage vers l'air libre. Firindal se précipita et vint se poser sur les rebords du trou après avoir évité les pierres qui avaient volé en tous sens. Là, il put voir les présents et commencer également à compter les absents.
Cependant, l'état d'Orfraie l'inquiétait bien plus que tout autre chose. Elle était inconsciente et souffrait d'une overdose de Magie. Et pour bien faire, il fallait que ce soit de la Haute Magie...
Lentement, Firindal fit la seule chose qui lui paraissait normal sur l'instant. Il vint se poser à côté de sa liée, obligeant les gens à se pousser. Il ne laisserait personne s'approcher du corps inanimé de sa liée. Lentement, le dragon vint poser son museau contre le front de la Générale et essaya de lentement aspirer ce trop de Haute Magie qui résidait en elle pour essayait de l'en débarrasser.
Les deux Sainnûrs se tenaient là, suspendu dans les air, retenu par des racines. De l'eau gouttait du trou d'où avait surgit le duo. Cependant, Harthea ne tarda à remarquer deux choses. La première, c'était que Valmys comme Orfraie semblaient suinter de magie. Elle pouvait même dire qu'il s'agissait là de Haute Magie à l'état brute, comme prélevée directement dans la trame. Ce qui ne manqua de laisser perplexe la jeune elfe.
La seconde constatation fut que l'eau qui coulait autant du trou que des vêtements des deux "prisonniers" portait la même trace de Haute Magie. Harthea se souvint que l'eau provenait d'un autre monde, arrivant en ces lieux au travers d'un trou. Avec le texte qu'ils avaient déchiffré plus tôt, les choses commençait doucement à s'aligner dans l'esprit de la Capitaine de la Garde Royale. Mais elle n'eut pas le temps de poursuivre la réflexion que déjà, elle sentie la magie s'activer en Orfraie. Celle-ci s'apprêtait à lancer un sort pour se libérer de ce qu'elle percevait comme une menace.
Inconsciemment, Harthea tendit la main vers Orfraie, pour essayer de l'arrêter, espérant pouvoir capter le sort qu'elle allait lancer grâce au Toucher du Monde et pouvoir le dissiper. Mais la magie naturelle d'Orfraie se mélangea à la Haute Magie qui l'habitait et le sort échappa complètement au contrôle de la guerrière, provoquant une immense explosion.
Harthea eu tout juste le temps d'attraper sa fille et d'essayer de faire de même avec Armais avant de les plaquer au sol pour les placer derrière elle et pouvoir les protéger de la déflagration.
Elle agissait sans réfléchir, ses devoirs de mère et de Capitaine de la Garde Royale parlant d'une même voix dans son esprit. Les deux êtres avaient, pour elle autant d'importance l'une que l'autre. Et elle ne les laisserait pas être blessée sans riposter. Et pour cela, elle essaya d'activer sa magie en utilisant une sphère d'eau pour protéger ses protégées. Elle ferma son poing gauche et tendit sa main droite, à plat vers Aramis et Priscillia, en restant dos à l'explosion et en prendre une majeure partie à leur place.
Fut-ce le fruit du désir des Déesses ou de la pure chance, l'explosion provoqua certes la disparition d'une partie du plafond, mais le reste de l'expédition fut tout juste roussit. Bien qu'elle fût étourdie par la violence de l'explosion, Harthea s'en sortait avec certes quelques brûlure, mais rien qui mettait sa vie en danger. Un instant encore, le temps de retrouver la vue et l'elfe put constater qu'aucun danger immédiat n'était présent. Elle leva donc la prison de d'eau qu'elle avait dressé pour protéger son amie et sa fille. Et lorsqu'elle se retourna, se fut pour voir l'imposant dragon qui descendait et s'approchait de la guerrière inconsciente.
Était-ce voulu ou juste le fruit de l'inconscience du dragon? Toujours est-il que l'attitude de saurien de jade était celle d'un animal prêt à sauter à la gorge du premier être qui approcherait son domaine. Aux yeux d'Harthea, liée par les animaux, elle voyait cela comme le nez au milieu de la figure. Les autres le verraient-il? Elle l'ignorait.
-Je doute que l'idée d'approcher Orfraie soit bonne pour l'instant. Je ne sais pas comment Firindal réagirait si l'on essayait. Et étrangement, je ne suis pas pressée de le savoir. Si tu connais un moyen sûr de le rassurer et de le pousser à laisser quelqu'un approcher, je suis ton obligée, ma chère Aramis. Personnellement, je ne sais que faire en cet instant.
Quelques minutes plus tard, alors qu'Harthea aider comme elle le pouvait, avec sa magie, à soigner les gens qui en avaient besoin, une nouvelle secousse prit la salle, accompagnée, cette fois, par un grognement qui évoquait vaguement quelque chose à Harthea. Mais ce qui lui mit réellement la puce à l'oreille, ce fut l'apparition de nouvelles racines qui sortaient par le trou d'où était arrivé Orfraie et Valmys. Et cela n'augurait rien de bon. Cependant, si la cavalière voulait poursuivre cette expédition, elle devait trouver un moyen pacifique d'apaiser la créature. En digne fille de sa mère, la Première Immaculée s'avança et tendit les mains vers le trou et l'agitation végétale.
-Gardien. J'implore ton pardon pour la destruction involontaire qu'à provoquer mon amie et soeur. Elle ignorait ce qu'il se passait et se pensait agressée. Je t'implore de retenir ton courroux. Elle ignorait qu'elle se trouvait dans la Vie même les Déesses ont accordée à ce sanctuaire. Elle a appris à se méfier des dangers qui l'entourent, mais ne connait pas encore la sagesse et la générosité de ces lieux. J'espère que tu accepteras de nous les montrer afin que nous puissions apprendre et ne pas répéter les erreurs passées. Entends ma Voix, Gardien, et partage là avec le reste de ton domaine. Nous ne souhaitons pas vous attaquer. Nous souhaitons avoir la chance de prouver notre valeur, notre honneur et notre parole.
Harthea ignorait si ses mots arriveraient à leur destinataire et si il accepterait même de les écouter. Après tout, les intrus que les elfes étaient, avaient abimé les lieux et blessé une des créatures de ces lieux. Elle ne pouvait donc qu'espérer et attendre la réponse du Gardien.
La seconde constatation fut que l'eau qui coulait autant du trou que des vêtements des deux "prisonniers" portait la même trace de Haute Magie. Harthea se souvint que l'eau provenait d'un autre monde, arrivant en ces lieux au travers d'un trou. Avec le texte qu'ils avaient déchiffré plus tôt, les choses commençait doucement à s'aligner dans l'esprit de la Capitaine de la Garde Royale. Mais elle n'eut pas le temps de poursuivre la réflexion que déjà, elle sentie la magie s'activer en Orfraie. Celle-ci s'apprêtait à lancer un sort pour se libérer de ce qu'elle percevait comme une menace.
Inconsciemment, Harthea tendit la main vers Orfraie, pour essayer de l'arrêter, espérant pouvoir capter le sort qu'elle allait lancer grâce au Toucher du Monde et pouvoir le dissiper. Mais la magie naturelle d'Orfraie se mélangea à la Haute Magie qui l'habitait et le sort échappa complètement au contrôle de la guerrière, provoquant une immense explosion.
Harthea eu tout juste le temps d'attraper sa fille et d'essayer de faire de même avec Armais avant de les plaquer au sol pour les placer derrière elle et pouvoir les protéger de la déflagration.
Elle agissait sans réfléchir, ses devoirs de mère et de Capitaine de la Garde Royale parlant d'une même voix dans son esprit. Les deux êtres avaient, pour elle autant d'importance l'une que l'autre. Et elle ne les laisserait pas être blessée sans riposter. Et pour cela, elle essaya d'activer sa magie en utilisant une sphère d'eau pour protéger ses protégées. Elle ferma son poing gauche et tendit sa main droite, à plat vers Aramis et Priscillia, en restant dos à l'explosion et en prendre une majeure partie à leur place.
Fut-ce le fruit du désir des Déesses ou de la pure chance, l'explosion provoqua certes la disparition d'une partie du plafond, mais le reste de l'expédition fut tout juste roussit. Bien qu'elle fût étourdie par la violence de l'explosion, Harthea s'en sortait avec certes quelques brûlure, mais rien qui mettait sa vie en danger. Un instant encore, le temps de retrouver la vue et l'elfe put constater qu'aucun danger immédiat n'était présent. Elle leva donc la prison de d'eau qu'elle avait dressé pour protéger son amie et sa fille. Et lorsqu'elle se retourna, se fut pour voir l'imposant dragon qui descendait et s'approchait de la guerrière inconsciente.
Était-ce voulu ou juste le fruit de l'inconscience du dragon? Toujours est-il que l'attitude de saurien de jade était celle d'un animal prêt à sauter à la gorge du premier être qui approcherait son domaine. Aux yeux d'Harthea, liée par les animaux, elle voyait cela comme le nez au milieu de la figure. Les autres le verraient-il? Elle l'ignorait.
-Je doute que l'idée d'approcher Orfraie soit bonne pour l'instant. Je ne sais pas comment Firindal réagirait si l'on essayait. Et étrangement, je ne suis pas pressée de le savoir. Si tu connais un moyen sûr de le rassurer et de le pousser à laisser quelqu'un approcher, je suis ton obligée, ma chère Aramis. Personnellement, je ne sais que faire en cet instant.
Quelques minutes plus tard, alors qu'Harthea aider comme elle le pouvait, avec sa magie, à soigner les gens qui en avaient besoin, une nouvelle secousse prit la salle, accompagnée, cette fois, par un grognement qui évoquait vaguement quelque chose à Harthea. Mais ce qui lui mit réellement la puce à l'oreille, ce fut l'apparition de nouvelles racines qui sortaient par le trou d'où était arrivé Orfraie et Valmys. Et cela n'augurait rien de bon. Cependant, si la cavalière voulait poursuivre cette expédition, elle devait trouver un moyen pacifique d'apaiser la créature. En digne fille de sa mère, la Première Immaculée s'avança et tendit les mains vers le trou et l'agitation végétale.
-Gardien. J'implore ton pardon pour la destruction involontaire qu'à provoquer mon amie et soeur. Elle ignorait ce qu'il se passait et se pensait agressée. Je t'implore de retenir ton courroux. Elle ignorait qu'elle se trouvait dans la Vie même les Déesses ont accordée à ce sanctuaire. Elle a appris à se méfier des dangers qui l'entourent, mais ne connait pas encore la sagesse et la générosité de ces lieux. J'espère que tu accepteras de nous les montrer afin que nous puissions apprendre et ne pas répéter les erreurs passées. Entends ma Voix, Gardien, et partage là avec le reste de ton domaine. Nous ne souhaitons pas vous attaquer. Nous souhaitons avoir la chance de prouver notre valeur, notre honneur et notre parole.
Harthea ignorait si ses mots arriveraient à leur destinataire et si il accepterait même de les écouter. Après tout, les intrus que les elfes étaient, avaient abimé les lieux et blessé une des créatures de ces lieux. Elle ne pouvait donc qu'espérer et attendre la réponse du Gardien.
Directives :
Le groupe composant l’expédition s’est divisé. Firindal est resté dehors, ne pouvant entrer dans le temple, Orfraie et Valmys accompagnés de quelques-uns sont partis à la recherche du point d’origine de la source découvert par la précédente expédition, tandis qu’Harthea et Aramis ainsi que le reste de la communauté se sont dirigés vers des parties encore inexplorées de l’édifice.
Après quelques minutes de marche, Harthea et Aramis arrivent dans une grande salle rectangulaire. Sur les murs se trouvent de grandes fresques et une multitude de symboles. En dépit de certaines détériorations, de tout ce que vous avez pu voir avant d’arriver dans cette pièce, il n’y a rien de plus lisible qu’ici. Aussi vous-mêmes et les membres de l’expédition vous ayant accompagné vous attelez à la tâche du déchiffrage.
La tâche n’est pas aisée, le chantebrise semble souffrir d’être ici et vous ne disposez que de notes assez pauvres concernant les caractères Graärh. Néanmoins, en conjuguant vos efforts une partie des fresques sont déchiffrées.
« Upajaoo, terre baignée par la vie, en ta jungle luxuriante tu abrites l’éden du chasseur, mille espèces pour prouver son honneur, mille autres pour nourrir sa tribu. De tes dons nous n’avons su nous montrer dignes, la sagesse nous a fait défaut, aveugler que nous étions par l’opulence.
Upajaoo, les plaies se sont abattues sur toi, la terre baignée par la vie est aujourd’hui une terre stérile. Ravagé par les cendres et ses terribles crocs, tu as nourri notre destruction. Les affrontements t’ont asséché, close est la porte.
Upajaoo, quand de la fontaine jaillira l’eau de toute vie, si de tes dons indignes nous sommes, que la fin nous emporte, si de tes dons dignes nous sommes, que la félicité soit nôtre. Tourne-toi vers le sud, là où cendres et crocs furent la première fois repoussés la réponse apparaitra, au pied du cadavre du gardien de la terre, au pied de ses os s’élevant tels des mégalithes.
Upajaoo pardonne nous. »
À peine l’équipe eut-elle fini le déchiffrage de cette partie des fresques, qu’un tremblement se produit. Les murs se craquellent venant briser les fresques de la pièce, puis un mur éclate tandis qu’Orfraie et Valmys agrippés par de grandes racines en sortent.
Pas le temps de se ressaisir qu’Orfraie allume une flamme dans sa main. À partir de ce moment-là un grand flash lumineux aveuglant, suivi d’une terrible chaleur, se produit. Quand la vue revient à Harthea, la pièce a en grande partie subi les affres des flammes et un trou transperce le plafond laissant apparaitre le ciel (Firindal peut y passer). Harthea, comme beaucoup de monde ici, est couverte de suif noir et est légèrement roussie par les flammes.
Orfraie est libérée, mais allongée au sol, ses veinules sont parcourues de lumière et clignotent légèrement comme un spasme. (La magie s’affole en elle, Firindal le ressent clairement, il y a en sa liée une énergie magique trop puissante pour que son corps puisse le supporter).
Quelques minutes plus tard, un nouveau grondement se fait entendre et des racines commencent à sortir du trou dans le mur par où Orfraie et Valmys ont fait leur apparition.
Quelles sont les réactions d’Harthea face à tout cela ? Que fait-elle ?
Après quelques minutes de marche, Harthea et Aramis arrivent dans une grande salle rectangulaire. Sur les murs se trouvent de grandes fresques et une multitude de symboles. En dépit de certaines détériorations, de tout ce que vous avez pu voir avant d’arriver dans cette pièce, il n’y a rien de plus lisible qu’ici. Aussi vous-mêmes et les membres de l’expédition vous ayant accompagné vous attelez à la tâche du déchiffrage.
La tâche n’est pas aisée, le chantebrise semble souffrir d’être ici et vous ne disposez que de notes assez pauvres concernant les caractères Graärh. Néanmoins, en conjuguant vos efforts une partie des fresques sont déchiffrées.
« Upajaoo, terre baignée par la vie, en ta jungle luxuriante tu abrites l’éden du chasseur, mille espèces pour prouver son honneur, mille autres pour nourrir sa tribu. De tes dons nous n’avons su nous montrer dignes, la sagesse nous a fait défaut, aveugler que nous étions par l’opulence.
Upajaoo, les plaies se sont abattues sur toi, la terre baignée par la vie est aujourd’hui une terre stérile. Ravagé par les cendres et ses terribles crocs, tu as nourri notre destruction. Les affrontements t’ont asséché, close est la porte.
Upajaoo, quand de la fontaine jaillira l’eau de toute vie, si de tes dons indignes nous sommes, que la fin nous emporte, si de tes dons dignes nous sommes, que la félicité soit nôtre. Tourne-toi vers le sud, là où cendres et crocs furent la première fois repoussés la réponse apparaitra, au pied du cadavre du gardien de la terre, au pied de ses os s’élevant tels des mégalithes.
Upajaoo pardonne nous. »
À peine l’équipe eut-elle fini le déchiffrage de cette partie des fresques, qu’un tremblement se produit. Les murs se craquellent venant briser les fresques de la pièce, puis un mur éclate tandis qu’Orfraie et Valmys agrippés par de grandes racines en sortent.
Pas le temps de se ressaisir qu’Orfraie allume une flamme dans sa main. À partir de ce moment-là un grand flash lumineux aveuglant, suivi d’une terrible chaleur, se produit. Quand la vue revient à Harthea, la pièce a en grande partie subi les affres des flammes et un trou transperce le plafond laissant apparaitre le ciel (Firindal peut y passer). Harthea, comme beaucoup de monde ici, est couverte de suif noir et est légèrement roussie par les flammes.
Orfraie est libérée, mais allongée au sol, ses veinules sont parcourues de lumière et clignotent légèrement comme un spasme. (La magie s’affole en elle, Firindal le ressent clairement, il y a en sa liée une énergie magique trop puissante pour que son corps puisse le supporter).
Quelques minutes plus tard, un nouveau grondement se fait entendre et des racines commencent à sortir du trou dans le mur par où Orfraie et Valmys ont fait leur apparition.
Quelles sont les réactions d’Harthea face à tout cela ? Que fait-elle ?
Sort utilisé par Harthea :
[Invocation] Sphère d'eau
Forme une boule d'eau dans laquelle l'adversaire est enfermé.
Geste clé : Fermer un seul poing et avec l'autre mettre la main droite à plat, paume vers l'adversaire.
Forme une boule d'eau dans laquelle l'adversaire est enfermé.
Geste clé : Fermer un seul poing et avec l'autre mettre la main droite à plat, paume vers l'adversaire.