Il avait réussi. Le résultat n'était pas celui auquel il s'attendait avec un fût aussi imposant et solide, mais il avait néanmoins réussi. Dans leur duel pour le contrôle de la trame, c'était lui qui était sortit vainqueur une première fois, et même si cela ne présageait pas la suite, cela lui rendait un reliquat d'assurance tout en l'informant des capacités de cette chose. Lui qui n'avait encore jamais croisé son égal en maîtrise magique venait de tomber sur meilleur que lui. Malgré cela, il avait réussi. Elle était forte et résistante mais pas parfaite, pas omnipotente. Il s'y raccrochait d'autant plus qu'à présent, Aldaron et Kaalys étaient de retour auprès de lui, tous ensemble, ils seraient plus efficaces pour s'occuper de cette chose. Une grimace de dégoût lui tord les traits alors qu'il repose les yeux sur leur adversaire. Répugnant… Cette chose devait absolument disparaître. C'était une menace qu'il n'était pas envisageable de laisser courir dans la forêt. Il n'osait pas détourner de nouveau les yeux, alors que la chose rugissait à lui engourdir les tympans. Sous la vague sonore, il vacilla, ayant l'impression que ses oreilles s'emplissaient de grincements et de couinements. Il sentait les doigts insidieux de la tristesse essayer de se refermer sur sa gorge pour l'étouffer, il sentait la culpabilité se refermer sur ses tripes pour les déchirer. Son cœur s'emplissait de remord et d'une désolation qui trouvait un écho en lui, quelque chose de profond, enfoui si profondément qu'Ivanyr n'avait jamais eut conscience de sa présence. Du moins, pas consciemment. Un instant, il manqua s'écrouler sous le flot qui tente de le noyer, secoué comme une frêle esquif sur une mer déchaînée.
Mais il n'était pas seul, et Achroma connaissait bien ces sentiments terribles qui déferlaient sur eux. C'était ceux-là même qui l'avait conduit à son bûcher. Cette fois pourtant ils n'avaient pas de fondement, et la conscience millénaire n'essaya pas de les rejeter, de perdre du temps, de l'énergie et de la concentration à leur interdire l'entrée car ils existaient déjà, au plus profond de lui. Sous la main ferme de l'Aîné, Ivanyr les laissa entrer, se planter dans sa psyché. Il les absorba, les mêlant à cet écho désagréable mais lointain, comme une étoile polaire et maléfique, un pôle condensé de ses blessures que l'influence de la mère de l'orage avait isolé à l'intérieur de son être. Un bref moment, il ferma les yeux, inspirant et expirant, se détendant physiquement, puis déglutissant la douleur et la culpabilité comme une gorgée d'aloès. En lui, il sent la présence lasse et bienveillante, et celles, lumineuses ou ténébreuses, d'autres échos du passé, des visages, des noms. Il ploie partiellement, tandis que la vague s'atténue pour devenir une rivière continue mais soumise, et lorsqu'enfin il se relevât, c'est avec le port impérial de la femme qu'il avait aimé un millénaire plus tôt, cette princesse élue par Océan qui jamais ne s'était inclinée face aux hommes ou à un quelconque adversaire. Lorsqu'il se relevât, c'était avec les promesses de Purnendu, l'assurance qu'il avait une famille et qu'il avait été accepté pleinement et sans concession, sans que l'on voit en lui autre chose qu'il n'était. Lorsqu'il se relevât, c'était avec l'âme fixée sur la lumière irrépressible, divine, de son lien d'Inséparable, la bénédiction des esprits-liés, son autre moitié tout près de lui.
Les joues d'albâtre étaient souillées de larmes de sang, et pourtant il se dressait, invaincu et imbrisé, répondant farouchement au nom donné par une douce fille de nuit lors d'une soirée sur la falaise et dans les flots près de Cordont. L'abomination face à eux avait de nombreux moyens de le tuer, de mettre fin à son être, mais elle n'y arriverait cependant pas avec ce piège-là. S'il mourrait, c'était debout, et certainement pas effondré par terre comme une loque gémissant pour qu'on l'achève. Il s'y refusait. Si ce jour devait vraiment être la fin du périple, il voulait faire aussi bien qu'Achroma en son temps… La tempête déferla soudain sur le dragon, mais s'étendait davantage, et il fut contraint de bouger de nouveau pour ne pas se retrouver prit en elle, mais reçu de justesse le contact mental auquel il se crispa violemment, peu réceptif à ce genre d'intrusions même en pareil instant. Néanmoins, la demande fut accordée, efficacement et sans plus s'y attarder, porter par plus de pragmatisme que d'irritation. Au moins, les autres seraient hors de leur chemin pendant le combat qui s'annonçait… car il était clair qu'il allait falloir combattre. Kaalys ne pouvait pas porter tout le monde, et dans la forêt, ils risquaient d'y passer s'ils se séparaient. Son attention tout entière restait tournée vers la Licorne, pourtant les soudains tremblements de son lié, sa détresse, manquèrent lui faire tourner la tête.
A l'instant où il cédait à ce besoin de s'assurer de ce qui arrivait à Aldaron, la voix de celui-ci lui parvint, chargée d'une chose sans nom, si viscéral qu'il en trembla, secoué jusqu'à l'âme par l'affect qui l'emplissait soudainement. La souffrance et la colère qui émanaient de l'autre moitié de son être coulaient en lui comme un torrent et alors qu'il n'entamait que le premier mot, Ivanyr agissait déjà, bien décidé à abattre cette abomination s'il le pouvait. Il n'alla pourtant pas au bout, sentant par ses sens supérieurs la trame ondoyer et se refermer sur l'elfe. S'il avait été en vie, son cœur aurait sans doute manqué un battement, mais il n'en est pas moins alarmé. Cette fois, la peur l'envahit pour de bon, la peur pour Aldaron, de l'avoir perdu et il se penche immédiatement sur la forme tombée dans la neige, le soulevant pour s'assurer qu'il est bien toujours en vie. Un instant, une autre scène se superpose à celle-ci, Aldaron ensanglanté et le ventre ouvert, prostré devant lui… Il secoue la tête, tendu de toutes ses forces vers lui, oublieux de tout ce qui le concerne directement, douleur ou menace, se contentant de préserver l'elfe de son mieux. La question demeure, tournoie dans son esprit, que s'est-il donc passé ? Il était trop occupé à essayer de rassembler ses forces. La réponse semble venir dans son dos, la voix tant aimée résonnant soudain, surprenante. Il ouvrit de grands yeux, ne comprenant pas, avant que son regard ne se pose sur la silhouette issue des brumes.
Le monde autours d'eux est devenu calme, la tension et le combat ont disparus, balayés. L'air frais exsude une profonde tranquillité, statique, comme un impalpable océan, une mer de brume silencieux enveloppant la scène comme un cocon. Le voile opaque efface le monde, comme s'il n'existait plus, comme s'il n'avait aucune importance. Le silence profond semble maître, les sons sont lointains, comme étouffés, absorbés dans l'immensité. Il sent dans son corps l'immobilité, sur sa peau l'immaculé de la neige si lisse et la caresse d'une brume dense comme les anneaux de quelque divin reptile. Ivanyr craint de bouger, bouger semble une insulte à cette paix impériale, hors de propos. Peut-être ne veut-il pas non plus qu'elle disparaisse. Elle semble le gagner, comme si la brume s'enroulait sur son âme plus sûrement que toutes les peines, les souffrances et la culpabilité du monde, s'infiltrant dans le roc poreux pour caresser l'âme encore enrobée de son puissant bouclier de résurrection. L'immobilité amadoue, sinistrement efficace, lui faisant diminuer sa vigilance face au visage apeuré de son aimé. Mais il le tient encore dans ses bras, tout contre lui, il sent son cœur battre, et il sent la magie unissant son nexus au sien. Il entre-ouvre finalement les lèvres, voulant lui dire que c'est ce qu'il essaye de faire, le sauver, le tirer de Morneflamme… mais une soudaine agitation vient briser l'enchantement qui maintient sa tranquillité et il se crispe de nouveau, reposant rapidement Aldaron derrière lui, prêt à faire barrage de son corps.
La créature qui se dessine, il l'a connaît, intimement et pourtant elle lui est également étrangère, image abominable de souffrance et de terreur. A cet instant précis, foudroyé par la vision, le vampire ne peut que trembler, et pourtant, une part de lui, désolée et penaude, se tend vers Kaalys qui ne peut l'entendre, soufflant des excuses sincères et rongées par la peine pour la méprise qu'il subissait de sa part. Désormais, il sait que le dragon qui les a accompagné tout ce temps n'est pas celui qui le poursuivait depuis son éveil. C'était cette forme blanche, bien plus pure et plus souillée en même temps, silhouette atroce issue des pires fièvres, révoltante dans sa pourriture fétide. Son être tremble en la voyant approcher, ses yeux s'emplissent de nouveau de larmes alors que son esprit éclate en morceaux disparates… Une part de lui, fragile, se ferme sur elle-même, appelant à l'aide, une autre reste figée, tétanisée, tandis que la troisième hurle des questions pour comprendre, comprendre. Et pourtant, au travers de tout cela, Ivanyr restait campé à sa place, se refusant à abandonner son lié, refusant instinctivement de fermer les yeux et de le laisser vulnérable face à la bête. Il voyait l'image de son aimé face à lui, presque dans les crocs de la créature, mais quelque chose, au plus profond de lui, ne parvenait pas à oublier la sensation de la peau chaud de son compagnon, son parfum si particulier, son cœur qui battait… derrière lui, et pas devant, la magie qui les liait, derrière lui et pas devant… Il voyait le dragon décrépit ouvrir grand la gueule, et dans un mouvement foudroyant, s'abaisser et refermer ses mâchoires. Le bruit des os qui craquaient le fit trembler et vaciller, le son humide de la chair broyée et déchirée, flasque, manqua le rendre malade. Malgré tout, une petite part de lui avait peur que ce fut effectivement le vrai Aldaron et sa disparition soudaine lui arracha un cri éphémère.
Yeux révulsés, le vampire recula d'un pas et s'abaissa pour poser une main sur la forme immobile de son compagnon. La vision de la créature était insoutenable pour lui, alors que ses oreilles restaient emplies du bruit du cadavre broyé et dévoré… Pourquoi cette chose le poursuivait-elle ? Pourquoi voulait-elle le faire souffrir ? Qu'est-ce qu'il faisait là ? Où… où était-il déjà ? Pourquoi Aldaron était-il inconscient ? Que s'était-il passé ? Il… il y avait d'autres êtres… Il se souvenait presque, mais c'était tellement difficile. Il ne pensait qu'à cette chose blanche, pourrie par l'eau, elle emplissait ses pensées, toutes ses pensées, elle menaçait de craqueler la protection autours de son âme sans même qu'il le sache. Quelque chose battait à ses tempes, de plus en plus fort, de plus en plus omniprésent, faisant tomber un voile rouge devant son regard. Le tremblement se répand dans son corps, sourd, faible, constant, viscéralement accroché à lui. Il y avait autre chose. Qu'est-ce qu'il oubliait ? Il ne savait plus, il ne savait plus du tout ce qu'il était entrain d'oublier. C'était important, terriblement important, mais le battement incessant l'empêchait de se souvenir. Et Aldaron… Aldaron venait-il de mourir ? Non, il sentait son coeur, tout près, si près… Il sentait sa force couler en lui au travers de leur lien. Il n'était pas mort. Il devait se le répéter. Il devait le protéger. Qu'est-ce qu'il oubliait ? Il sentait le dragon pourri s'approcher encore, de lui, cette fois, d'eux. Qu'est-ce qu'il oubliait ? Il ne savait plus du tout. Cette présence écrasante emplissait son univers, réveillait une douleur terrible. Cette chose l'avait poursuivit depuis le premier instant, elle le retrouvait toujours, elle pourrissait son existence, transformait ses joies en peur, en cendre. Il la détestait, il détestait sa présence, il ne comprenait pas son acharnement et la rejetait. Il voulait la voir disparaître. Il la détestait… il la détestait tellement…
Les voix emplissent soudain son esprit, fragments incompréhensibles de conversations, mais venant de qui, d'où ? L'immense forme blanche l'approche, et il relève enfin la tête. Une seule voix gagne encore en ampleur, par rapport aux autres, une voix immortelle et inconditionnelle. Plus de pourquoi, de comment, plus de qui et de quand… Il se redresse une nouvelle fois, et comme dans un songe, effectue le geste du sort, comme un pantin, alors que dans un souffle il relâche ce qui marque son âme au fer blanc, en même temps que le flot de magie destiné à un sort qu'il espère réussir de toute son âme sans même avoir conscience de l'effectuer. Un cône énorme de couronne d'été, englobant la forme de la dragonne blanche et sans le savoir, une autre forme draconique au-delà de l'illusion… ainsi qu'un monstre équin.
« Je te haïs... » souffle-t-il d'une voix rendue paisible et atone par l'environnement illusoire… un aveu du plus profond de son âme, un aveu de souffrance absolue, un aveu d'une innocence martyrisée pour un crime qu'il n'avait pas commit.
Directives :
A l'issue d'un premier duel pour le contrôle de la trame avec le monstre qui menace sa vie, Ivanyr réussit malgré tout à faire léviter et précipiter avec une étonnante précision l'un des solides barils de sang sur la licorne. La bête l'empale cependant de sa corne crépitante de magie, visiblement plus distraite par le sang goûteux qui coule naturellement dans sa gueule que blessée par la tentative. Elle finit par croiser Ivanyr du regard et, en le pointant de la lame qui lui sert de corne, se met à le charger.
Ivanyr n'a pas le temps de réagir que Kaalys chevauché par Alda, qui saute de son dos, et Irina, surgit alors d'entre deux arbres pour percuter tel un bélier la créature sanguinolante. Blessée, elle récupère cependant très rapidement de l'attaque. Un horrible son sort de sa gueule, qui s'entrouvre plus encore, déchirant les propres chairs de la bête aux coins de ses babines. Ce n'est ni humain, ni animal, ni même draconique.
Dès lors d'affreuses pensées gagnent l'esprit d'Ivanyr, la pression sur son esprit s'est affermie une fois encore, il est évident cette influence provient de la licorne, même si Ivanyr y résiste, il ressent la culpabilité, la désolation, le remord, la douleur tenter de pénétrer l'intérieur de son crâne. Il lit dans les yeux de son inséparable, qu'il retrouve enfin, la même peine. Cette peine qui se retrouve aussi dans ceux de chacun des survivants au massacre qui a eu lieu au campement : Les soldats s'effondrent sur eux même, pleurant des larmes de sang, se recroquevillant dans la neige, tandis que le capitaine des vampires rampe pitoyablement dans la neige. Tous pris par la licorne, tous envahit par des émotions mille fois amplifiées.
La licorne contre-attaque alors et projette une tempête mortellement glaçante sur Irina et Kaalys. Par l'intermédiaire de l'esprit du dragon blanc, qui résiste et tient bon au millieu de la tempête déchaînée par la fureur de la licorne, Irina s'adresse à Aldaron et Ivanyr et leur demande de lui transmettre l'emplacement des vampires encore en vie. Un bref instant, Aldaron et Ivanyr coopèrent et dans un dernier élan de courage, Irina se dresse au millieu du vent de gel, sa protection magique se détériorant en queques secondes, et gèle instantanément les soldats victimes de leurs émotions grâce à toute la puissance de Kaalys. Jusqu'à ce que la princesse des vampires, elle même, se laisse emportée par le vent pour s'écrouler dans la neige, avant d'être, elle aussi, recouverte de la glace conservatrice de son propre sort.
La plupart des vampires sont donc saufs à l'intérieur de leur cerceuils de glace, mais Aldaron, Achroma et Kaalys sont maintenant d'autant plus seuls face à la bête, à chaque secondes un peu plus terrifiante. Le combat entre Kaalys et la licorne se poursuit toujours, la licorne déchargeant toute sa colère sur lui, bien que protégé du froid par sa consistance exceptionnelle et ses écailles impénétrables, le dragon ayant partagé trop d'énergie avec la princesse des vampires flanche sous cette puissance, et des plaques de glaces menacent de recouvrir l'entièreté de son corps.
Un autre phénomène se produit alors, dans la brume noire accumulée autour de la licorne, une masse sombre semble apparaître. Plusieurs silouhettes se dessinent et l'une d'elle s'avance. Entre les arbres de gigantesques murs se dressent, de la roche volcanique, et, avançant vers eux, un elfe, le fils d'Aldaron, lentement consummé par les flammes de Morneflamme.
L'évidence est que ces apparitions ne sont qu'illusions, et que Kaalys est à la merci de la bête, c'est donc à Aldaron et Ivanyr d'agir. Aldaron, fou de colère, prend l'initiative et bande immédiatement son arc pour tirer une flèche dans le but de paralyser la licorne pour qu'Ivanyr puisse lui faire part d'un coup fatal.
Mais lorsqu'Aldaron décoche sa flèche, aucun trait ne file vers la créature, qui a un instant détourné le regard vers eux. La flèche semble avoir comme disparu en plein vol, ou ne jamais avoir été encochée. Pourtant, l'une des silouhettes cachées par la brume bande un arc et un trait identique la traverse, venant passer au travers de l'illusion du fils d'Aldaron, qui disparaît alors, et toucher Aldaron en pleine poitrine. La flèche crépite alors d'énergie et une décharge éléctrique qui secoue le corps du lié d'Ivanyr avant qu'il ne s'écroule dans la neige, inconscient.
( Je te laisse prendre en compte la propre douleur d'Ivanyr à cause de leur esprit lié comme tu l'entend. Donc si Ivanyr reste conscient tu peux prendre en compte la suite : )
Une voix interpelle alors Ivanyr, une voix qu'il identifie bien, de la brume surgit la silhouette qui aurait tiré la flèche, Ivanyr reconnaît alors très bien Aldaron.
“Ce n'est pas lui qu'il faut sauver... C'est moi.”
Lui fait-il, le décor de Morneflamme a totalement disparu, il ne reste plus qu'une brume obscure et les deux Aldaron, l'un à terre inconscient, l'autre face à lui, le fixant dans les yeux d'un visage apeuré. Dans son dos, la brume s'agite encore, et une autre silhouette se dessine à nouveau. Des griffes et des crocs se dévoilent, puis des écailles blanches. Un monstre du passé d'Achroma revient le hanter, et il observe un dragon blanc, effilé, mais pourri par les algues et la puanteur de la mer. Sa chair est moisie et ses écailles rongées par l'érosion. A mesure que la dragonne se rapproche d'Aldaron, celui-ci parle d'une voix de plus en plus obstruée, sa chair commençant à pourrir également, en murmurant continuellement :
“Sauve moi... Sauve moi...”
L'ancienne liée d'Achroma ouvre la gueule au dessus d'Aldaron, sur le point de le dévorer vivant.
Que fais Ivanyr ?
Action :
Sort offensif Couronne d'été (feu) - Magie humaine niveau Maître