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Kalza'ah Ashuddh



Identité de votre personnage


Race : Graärh
Nom : Kalza'ah Ashuddh
Surnom : Kalza ; l'Enfumeuse.
Date de naissance : 23 octobre 1735
Age réel : 27 ans
Age en apparence : Dix ans de plus.
Lieu de naissance : Un petit village de la légion Vat'Aan'Ruda sur Néthéril
Lieu de vie : Athgalan, dans l'établissement du Chaudron de Foudre
Rang social : Bourgeoisie
Poste/emploi : Capitaine des esclaves, marchande d'esclaves.

Caractéristiques



Force physique : Moyen
Agilité : Très Bon
Furtivité : Bon
Réflexes : Bon
Endurance : Moyen
Résistance : Moyen

Force mentale : Maître
Perception : Bon
Intelligence : Très Bon
Beauté/charisme : Très Bon
Navigation : Faible
Magie : Faible

Epée : Médiocre
Dague et poignards : Médiocre
Armes d'hast : Maitre
Armes contondantes : Médiocre
Hache : Médiocre
Fouet : Bon
Art du lancer : Médiocre
Bouclier  : Médiocre
Armes de trait : Médiocre
Mains nues/pugilat : Bon
Equitation : Médiocre
Dressage : Moyen


Equipement


Arme principale :  Percifol est une lance d'origine Graarh, avec une manche en bois d'acacia sculpté. La pointe de la lance forme un cercle de fer ouvert en pointe en haut, c'est une forme très particulière permettant des coup de taille et d'estoc courts mais rapide et profonds. Elle est en fer et est crantée sur toute la surface intérieur. Cette particularité permet à Kalza de soumettre ou de torturer ses adversaire en coinçant leurs membres ou leur cou l'intérieur pour leur infliger des déchirures très graves. Sous le fer de la lance il y a un assemblage de grandes bande de tissus tachées de sang, ainsi que des perles de bois colorées, des tresses de poils et des dents d'origine Graarh et des plumes de toucan et de perroquet. Cette arme est le symbole de sa détermination, de tous les ennemis vaincus par le passé. Elle portait autrefois le nom de Vardhamaan'Chandrama (croissant de lune).
Voiles troubalnts - Des bouts de tissus colorés sont fixés à l'extrémité d'une arme ou sur la garde de cette dernière. Lorsque l'arme est maniée, ces bouts de tissus ont tendance à déconcentrer ou à troubler l'adversaire. L'adversaire aura plus de difficultés à parer ou à esquiver les attaques portées avec cette arme.

Autres objets :
* Ashuddh'Rakt : il s'agit d'un fouet stylisé à la lanière de cuir et à la poignée taillée dans l'ivoire. Une éffigie d'une tête de Graarh feulant constitue le pommeau. Le corps de l'arme est en cuir noir très foncé et parsemé de clous en acier. Elle aime s'en servir sur les esclaves récalcitrants, sur ses ennemis ou sur les subordonnés les plus fainéants.
Désespoir - Fait perdre le moral à la personne blessée qui peut alors abandonner le combat

*Pahanana ko Svaamee'Maalik (Kimono du Maitre-propriétaire) :
Il s'agit de sa robe d’apparat en affaire. Elle aime faire bonne impression devant ses possessions et ses clients lorsqu'ils embarquent ou débarquent des navires esclavagistes. Il s'agit de longues pièce d'étoffe drapées de sorte à donner à Kalza à la fois de l'importance et révéler avantageusement son corps de rêve. Ainsi son torse et ses bras ne sont vêtus qu'à droite et par un grand collier de grosse perles qui passent sur ses clavicules, mais son sein et son épaule gauche restent à nu. Une très grande ceinture vient fixer son pantalon bouffant et le kilt qu'elle porte par dessus. Sur le kilt et sur la ceinture sont accrochés de très nombreux colifichets en fer, en bois, en ivoire et surtout il y une certaine collection de dents, griffes, tresses Graärh récoltés sur des esclaves peu obéissants. Les plus impressionnantes pièces sont sans doute les deux crânes de bébés qui tiennent lieu de boucle de ceinture. Elle porte des spartiates en cuir aérées au pieds.
Cette tenue richement agrémentée permet de montrer à tous la richesse et la cruauté de Kalza et lui permet également de bouger sans trop d'encombrement en cas d'attaque.

*Le Calumet de Curiosité
Une étrange et longue pipe à fumer agrémentée de gravures et de petits accessoires pour la rendre plus mystique. Kalza a pris cette addiction depuis qu'elle s'est installée à Athgalan et en a fait un de ses traits distinctif, si bien qu'elle est souvent entourée d'un nuage de fumée et qui lui donne son surnom "d'Enfumeuse". Elle l'utilise presque en permanence à petites doses à travers la journée et parfois abuse des substances psychotropes qu'elle y introduit. L'odeur de tabac lui permet de préserver un peu son odorat de la puanteur affreuse qu'induit le commerce d'esclave et qui imbibe les navires esclavagistes.




Description physique



Une grâce féline, un déhanché aguicheur, et des mouvements d'une fluidité hypnotisante, qui peuvent se muer en attaque de serpent en un éclair. Kalza est une Graärh, une prédatrice en haut de la chaîne alimentaire et son corps est fait pour la chasse du fauve, en plus d'être forgé pour tenter les mâles les plus inconscients.
Sa morphologie est fine, élancée et athlétique, lui permettant d'être une très bonne sprinteuse, agile rapide puissante dans ses efforts physiques. Son visage bien que manifestement féminin et de belles proportions, affiche cependant une allure dure et carrée qui la vieillit  beaucoup. Sa mâchoire peut sembler fine et ronde mais elle est puissante et ne laisse aucune chance à ce qui se retrouve entre ses dents.

Son passé de guerrière a laissé quelques cicatrices sur sa peau et créent des taches de poils plus claires dans son pelage. Elle a une gigantesque cicatrice au fer rouge, marque des anciens esclaves, qui s'étend dans le creux de son dos mais au lieu de la cacher à tous prix sous des vêtements elle préfère modifier le motif avec des teintures pour former un signe tribal plutôt joli.

Son pelage est noir. Très noir. Aussi noir qu'une nuit sans lune, aussi noir que le charbon, aussi noir que l'encre, et il semble absorber la lumière autour de lui. Il ne s'éclairci qu'au bout de sa queue en une petite touche de blanc. Ses iris percent ce noir immaculé de leur teinte bleu ciel envoûtante.

Ses goûts vestimentaires témoignent de son statut social nouvellement acquis et de son avidité. Quand elle le peut elle s'accapare de belles toiles et des bijoux aux couleurs vives et détonantes faites pour épater son entourage. Elle abuse des boucles d'oreilles, des piercings, des colliers, des bracelets, des bagues, des chaînettes, des boucles de ceintures, des broches, et de tous les colifichets qui pourrait s'ajouter à sa garde-robe baroque. Cependant si son goût rococo pour le paraître prédomine lors de ses sorties en société, elle calme ses ardeurs vestimentaire lorsqu'il s'agit d'aller se battre, mais pas trop quand même.


Description mentale



Kalza vit pleinement sa condition de fauve au milieu des agneaux, et se plonge parfois un peu trop dans le personnage. Baignée dans un monde de bipèdes sans poils, elle aime exhiber ses caractéristiques animales et jouer la carte du félin au comportement imprévisible et bouillonnant. Mais si elle aime jouer ce genre de personnage, à l'intérieur une machine à calculer carbure à pleine vitesse pour trouver les faiblesses de ses ennemis et les exploiter. Malgré son âge peu avancé elle fait tout pour paraître plus vieille et se faire considérer comme une "vieille peau retorse" selon ses propres dires.

Une jeunesse dure lui a donné un appétit pour la gloire et la richesse insatiable. Elle qui voyait la richesse de très près mais ne pouvait l'atteindre, en a gardé une obsession maladive. Une sorte d'impulsion dévorante qui la pousse dans toutes ses actions. Une ambition, et une détermination qui tonnent comme des éclairs dans la tempête qui sévit sous son crâne.

Tantôt elle ne vivait que pour la conquête, la gloire de la chasse fructueuse, du duel gagné et des terres annexées à sa tribu sous son commandement. Ce désir de faire ses preuves et ses exploits et d'en rendre fier les siens, elle le partage avec toute Graärh digne de ce nom qui  aurait écouté assez les histoires des grandes héroïnes. C'est ce désir qui l'a amené à devenir Aaleeshaan, à étendre son territoire, à faire prospérer sa tribu et à écraser ses ennemis. Ou l'était-ce vraiment ? N'était-ce pas plutôt des raisons plus personnelles ? Plus personnelles et plus sombres ? N'était pas une manière de se venger de l'éducation de sa mère ? Ces questions la hantèrent pendant son errance de bannie, torturèrent son esprit tandis que les pirates torturaient son corps, et trouvèrent enfin leurs réponses définitives dans les cendres de feu les siens.

Jadis elle combattait pour la reconnaissance de ses pairs, pour le regard des mâles car être une Aaleeshaan était un grand honneur pour elle et son clan. Mais maintenant c'est fini. Complètement auto-centrée, elle a tiré une leçon de ses erreurs et ne laisse plus qui que ce soit la détourner de sa quête de pouvoir  et n'agit que dans son intérêt financier ou pour son plaisir. Sa détermination qui se nourrissait de sentiments nobles pour justifier son ambition débordante se sert aujourd'hui de la rage, du ressentiment et d'une petite dose de folie pour la pousser à entreprendre n'importe quelle action qui la mènerait à ses fins.
Fière chasseuse déchue, elle n'en perd pas moins tout les réflexes. Elle ne voit son entourage que comme des proies et n'hésite pas à se repaître d'eux quand elle le peut en les dominant par son aura, sa séduction ou simplement la violence.

Son goût pour l'or et ses nombreux talents font d'elle une chasseuse de richesses expérimentée et crainte par tous, car peut sont ceux qui oseront la rabaisser pour son espèce. Si les rapport entre les peaux nues et les graärh est parfois tendu, elle ne rencontre pas ce problème dans la vénale cité des pirates, son territoire de chasse favori. Tous sont des esclaves ou des cadavres potentiels en sursis, et tous finissent rapidement par se rendre compte qu'il ne vaut mieux pas la titiller sur le sujet de son espèce.

Bien qu'elle opte pour une vie extrêmement solitaire, elle ne se prive pourtant pas de certains plaisirs charnels comme la consommation de certaines plantes psychotropes et l'organisation de petites sauteries lors des ventes aux enchères pour les esclaves. Cela ne fait néanmoins pas d'elle une débauchée sans nom car sa consommation personnelle de stupéfiant est minimale comparée à celle de ses invité qu'elle se fait un plaisir de shooter à mort pour les manipuler au mieux. Très regardante sur ses proches, ceux ci ou plutôt celles-ci vu le nombre très restreints qui osent l'approcher et repartir libre ou vivant, ne font souvent pas long feu et sont triées sur le volet.
Il faudra redoubler d'efforts ou démontrer un véritable intérêt financier pour gagner son respect.

Alignement :  Purement égocentrique elle n'a d'intérêt que son enrichissement personnel et sa vengeance sur ses semblables, deux domaines où elle exerce au mieux un professionnalisme glacial, au pire une cruauté brûlante. Soyez prévenus.




Histoire



Sur l'établi au fond du grenier, une main fine retournait quelques feuilles de brouillon et déplaçait quelques encriers, plumes et fusains. Au milieu des chutes de bois que le charpentier stockait ici, une scribe s'était construit un petit nid pour dormir et travailler et ce petit nid était en train d'être passé au peigne fin. La fouilleuse se tenait au milieu de la pénombre de la pièce, sans appréhension malgré que ce ne soit pas sa maison, et malgré les ronflements légers du charpentier à quelques mètres en dessous de ses pieds. Elle savait pertinemment ce qu'elle cherchait et elle le trouva en quelques minutes à peine, dans un petit tabernacle caché derrière une pile de papier neuf. Le petit carnet, simple, n'attendait que d'être lu désormais.

Si vous lisez ceci, c'est que vous avez récupéré ce livre un peu par hasard je me trompe ? J'ai donné des consignes claires pour le faire diffuser dans la cité de manière aussi discrète que possible. C'est une sorte de cadeau que je fais à Athgalan et à ma maitresse avant de partir. Elle n'apréciera pas forcément de voir que ses ennemis connaissent son passé, mais je pense que c'est le mieux pour elle. Ils la craindront et la respecterons d'autant plus en ayant lu son histoire, cela ne fait aucun doute.
Vous vous apprêtez à découvrir l'histoire d'une jeune Graärh que le destin, a pris un malin plaisir à torturer et qui a décidé de se venger. Sa revanche, c'est voir les esclaves affluer dans la ville et dans les navires. c'est voir les chaines et les coups de fouets sur les corps décharnés de ses semblables. Je veux bien sûr parler de la Maitresse des Esclaves, Celle qui régit le commerce de chair de la ville toute entière, la plus jeune et peut-être la plus cruelle des capitaines de la confrérie. Sa beauté et sa grâce n'ont d'égal que son sens des affaires et son habileté au combat.
Kalza'ah Ashuddh. Si vous êtes familier de la vie quotidienne d'Athgalan ou que vous vous interessez un tant soit peu à la politique de la cité pirate, ce nom ne vous laisse pas indifférent. Peut-être que déjà des frissons vous parcourent l'échine en pensant à tout ce qu'on vous a déjà raconté. Et c'est bien normal car sa réputation elle l'a forgée dans le sang et la peur. Pourtant, il lui a fallu de nombreuses années avant de devenir la princesse meurtrière que l'on connait aujourd'hui.

Elle est née Kalza'ah Noahka, dans une petite tribu de la légion Vat'Aan'Ruda, ici, sur Néthéril. Son enfance aurait pu être joyeuse car elle aurait appris avec son père le métier de kisaan (le paysan), ce serait amusé à chahuter toute la journée avec ses amies Chandrama et Sooraj les enfants du forgerons. Mais hélas pour elle et son frère jumeau Tenduo, Duhaan Aaleeshaan, leur mère, les menait à la baguette et au fil de l'épée, leur imposant un entrainement drastique depuis leur plus tendre enfance. Duhaan Aaleeshaan aimait les traditions et la discipline, elle respectait en tout point la hierarchie de la légion et honorait toujours sa tribu suzeraine, tout en n'hésitant pas à se montrer implacable avec la sienne, considérée inférieure et faible au sein de toute la légion Vat'Aan'Ruda. De ce fait, elle détestait ses enfants batards qu'elle avait eu le malheur d'avoir avec un paysan. Elle leur imposa de nombreuses corvées et des entrainements aux armes qui lui servait juste de prétexte pour les passer à tabac. Elle les soumettait à des épreuves terribles telles que : survivre à un smilodon seuls en pleine savane, ou retrouver le chemin du village, perdus au fin fond de la jungle, ou encore voler les poules de leur propre père sans se faire remarquer.
À ces taches fastidieuses, Kalza'ah menait la danse et Tenduo la suivait. Très tôt dans son adolescence, elle apprit à manipuler sa tortionnaire et à réussir à s'enfuir de la maison pour aller jouer, parfois avec, parfois sans Tenduo qui restait pour faire diversion. Grâce à l'alcoolisme naissant de la mère, elle put s'offrir de nombreuses heures de répit pour aller jouer avec ses amis. C'est à cette époque là, quand elle put enfin sortir plus souvent pour parler à son père et aux gens du village, qu'elle se rendit compte enfin de la pauvreté dans laquelle sa mère avait plongé toute la tribu. Tandis qu'elle dilapidait son argent en alcool et dans les cadeaux faits à la tribu suzeraine, les guerriers ne festoyaient plus et les paysans et artisans trimaient dans la boue sans récolter tout le fruit de leur labeur.
Alors qu'elle avait vingt ans, elle fit ce qu'elle m'a dit avoir regretté de ne pas avoir fait plus tôt. Ses camarades vivaient déjà en autonomie depuis bien longtemps et seuls son frère et elle subissait encore la tyrannie maternelle. Le temps était venu pour la confrontation, plus pour la soumission. Voici sa description exacte de la scène.


"C'était une fin d'après-midi d'automne, la vieille carne s'était soulé dès le déjeuner et Tenduo était resté avec elle pendant que j'étais allé à la forge donner un coup de main à Sooraj le joli forgeron. Ça faisait un an que je chassais avec les autres Shikaree et que j'aidais à la forge de temps en temps, et pour mon service je m'étais vue offrir un couteau pour dépecer. C'est celui-là tiens, qui pend à ma ceinture.
Bref je revenais à la hutte tranquillement, couverte de sueur d'avoir travaillé tout mon soûl, prête à endurer le regard de reproche de mon frère et les braillements incessant de ma mère. Si avant elle gardait une certaine dignité, cela faisait quelques temps qu'elle l'avait perdu à mesure que les doses d'alcool qu'elle prenait chaque jour augmentaient. Je pense que c'est à ce moment là que je me suis dit que j'allais quand même devoir faire quelque chose à propos de son règne décadent sur la tribu. Les gens commençaient à gronder de ses excès et sans les Tribyoons, elle aurait du faire quelques duels pour rappeler qu'elle était toujours la plus forte.
Mais je n'était pas prête à voir ce qui m'attendait en rentrant. Je rentrait dans notre maison et j'entendis et sentit aussitôt que quelque chose n'allait pas. Je me faisais aussi discrète que possible, me déplaçant à pas de loup. Et quand je soulevais enfin le rideau qui séparait sa chambre du reste de la hutte je les vis enfin. Il était au dessus d'elle et elle lui griffait le dos en gémissant comme une pucelle. Ou comme les putains humaines d'ici. Et cette vision de ces deux là, en train de forniquer comme des bêtes, continue de me donner la nausée Annah. Tu t'imagines voir ton frère sucer à nouveau le sein de ta mère ? Et cette salope d'aimer ça ?
Les autres Graärh s'en serait fiché. Ils auraient haussé les sourcils tout au plus mais ils auraient continué leurs petites affaires tranquilement. Pas moi. C'était répugnant.
Quoiqu'il en soit j'ai fait ce que j'avais de mieux à faire. Ils ne m'avaient pas encore remarqué, et je pensais à ma vie qui allait continuer comme ça, à sentir leurs sueurs insipide quand je rentrerai à la maison tous les soirs, à les entendre gemir alors que j'essayais de dormir, au moment où il essaierait de me séduire moi aussi. Quel enfer...
Tenduo était toujours celui qui restait derrière parce qu'il n'arrivait pas à voir plus loin que le bout de son nez. C'est ce défaut qui l'a poussé à faire cette erreur et bien d'autres encore après, mais celle ci fut sans doute une des pires.
Alors j'ai décidé d'arrêter tout ça. Je suis sorti de la hutte sans faire de bruit, ait saisi ma lance et j'ai hurlé à L'Aaleeshaan de sortir ses miches de là dedans si elle ne voulait pas que je la tue dans son propre lit. Je l'ai entendue jurer et frapper mon frère en essayant de sortir. Bien entendu elle a tenté de m'intimider, de me faire lacher ma lance, de me hurler dans les oreilles. C'était très désagréable mais j'ai réussi à tenir et à lui faire prendre son arme. Le combat fut assez ridicule. Je n'ai pas eu grand chose à faire à part parer quelques coups mous et esquiver des charges colériques très prévisibles. Mon adversaire s'est essouflée toute seule et s'est empalée sur ma lance toute seule. Et je pense que cela résume assez bien sa vie.
Quand je l'ai vue se tordre de douleur au sol en se vidant de son sang et en l'entendant geindre et chercher de l'air pathétiquement, j'ai alors su au fond de moi même qu'il était temps de reprendre les choses en main, et cette perspective m'a fait sourire."


Maitresse Kalza'ah m'a raconté cette histoire un jour, après une de nos séances où je lui ai appris à écrire. Ce jour là nous avions étudié un texte issu d'un récit d'un quelconque général Almaréen et elle a émis le souhait de ne pas voir ses exploits personnels mis à l'écrit. Elle m'a ordonné de la laisser construire sa réputation à elle seule, et petit à petit. Et comme vous le voyez maintenant je lui désobéis mais au risque de me répéter : je pense qu'en lisant ce qui va suivre vous comprendrez pourquoi cette histoire ne doit pas disparaitre.
Après la mort de sa mère, notre chère Kalza'ah Noahka Aaleeshaan a pris le contrôle de sa tribu. Seuls les Tribyoon contestait son pouvoir en raison de sa jeunesse. Elle investit les ressources dans la forge, et la formation de certains Kisaans en Shikaree pour redonner à la tribu sa gloire guerrière. Elle fit baisser petit à petit le montant de la dîme qui leur pesait sur les épaules, petit à petit, contestant de plus en plus les percepteurs.
Les tribus qui l'importunaient étaient surtout celles de Dhanee et de Sheeraanee. Des Aaleeshaan très imbues d'elles même qui prennaient son argent, sa nourriture et ses armes pour acquise. Au bout de quelques années prospères à la tête de la tribu, la première chose qu'elle fit pour leur faire savoir qu'il y allait avoir du changement, fut d'executer certains de leurs percépteurs les plus zèlés et de renvoyer les autres avec certaines marques sur le corps. Sheeraanee avait beaucoup de tribus vassales et était considérée comme la future favorite pour devenir Aaleeshaan de la légion. Dhanee était inférieure en richesse et en puissance mais elle était de nature sanguine, alors une occasion de montrer sa domination en écrasant une rebelle était trop belle pour qu'elle passe à côté.


"Evidemment cela à l'époque je ne le savais pas. J'étais entouré d'abrutis qui ne se souciaient que de leurs petites parcelles de terre, de leur poules ou du gibier à aller chasser. Il a fallu que je fasse la stratégie et les relations diplomatique moi même, que je forme mon frère à aller espionner. Sa discretion, sa grande force et son obéissance totale m'ont été très utiles à l'époque. Je l'ai envoyé seul espionner Sheeraanee et Dhanee ou voler leurs armes une bonne paire de fois. J'ai attisé la colère de mes ennemies tout en enrichissant et en galvanisant les miens. Les Tribyoon me firent des sermons quotidiens sur ma manière de diriger mais les autres habitants se rangeaient de mon côté et ils devinrent rapidement obsolètes.
Bref mon plan semblait parfait quand je l'avais élaboré : Tenduo se faisait pour un marchand itinérant et allait voler chez Sheeraanee et surtout chez Dhanee. La première semblait s'être détourné de notre cas mais la seconde montrait l'envie de venir nous regler notre compte de plus en plus chaque jour. Et c'est ce qu'elle fit un jour d'été. Mais j'étais prête à réagir quand j'ai reçu le rapport de Tenduo. Quand elle est entrée dans notre village avec ses guerriers ils ne trouvèrent personne et ne purent s'abreuver à notre source que nous avions bloqué en amont. Affaiblis par la route et la soif il nous trouvèrent, cachés dans les buissons, sur le chemin du retour.
Au vu de la facilité avec laquelle nous les avons vaincu, je me demande encore aujourd'hui si cette mascarade était vraiment nécessaire. Nous les avons capturé et ligoté puis nous sommes rentré dans leur village en conquérants. J'ai defait les liens de Dhanee, l'ai laissé boire tout son soûl et je l'ai défié en duel. La vainqueure deviendrait l'Aaleeshaan des deux tribus. C'était mon coup de maitre à l'époque."


La colère et l'orgueil de Dhanee et sa tribu les poussèrent à accepter le défi, prêt à tout pour laver l'affront qu'ils avaient subi en perdant face à des fermiers. Et bien sûr la lance de Kalza'ah vint sceller leur destin en perçant le coeur de Dhanee. D'autres insurgés tentèrent leur chance dans l'arène mais la lance leur trancha les jambes ou le cou ou les bras et bientôt il ne resta plus personne pour s'opposer à la vision de l'Aaleeshaan. Les deux tribus se réunirent en une seule, la tribu Noahka, nommée ainsi en l'honneur de leur leader. Mais une surprise attendait Kalza'ah quand elle revint dans son village natal après avoir fêté sa victoire avec ses nouveaux sujets.
Tracées dans les cendre et le sang des fermiers restés là, l'emblème du tigre de la tribu de Sheeraanee. Comme Kalza'ah, elle avait attendu qu'une brèche s'ouvre patiemment et s'était faufilé à l'intérieur pour frapper son ennemie. Le village avait brulé mais la détermination de son leader était intacte. Sheeraanee l'avait provoqué comme elle même avait provoqué Dhanee, mais elle gagnerait. Elle en était persuadée.
Elle échaffauda à nouveau un plan pour attirer son ennemie dans un piège. Elle envoya son frère porter un message de paix et en invitant l'Aaleeshaan à une grande chasse, en guise d'acte de paix. La tigresse accepta et arriva avec tout ses guerriers en fanfare dans le clan inférieur. Kalza'ah se fit belle, honorable et mielleuse face à l'attitude arrogante de son ennemie mais elle bouillait d’envie de vengeance en son sein.
Le groupe de chasse repéra rapidement les traces d'un smilodon qui s'enfonçait dans les arbres malgré la mousson et les pluies récentes.


"On n'y voyait pas grand chose dans les bois vu la densité des arbres et les nuages gris. Je restais en arrière avec Tenduo et Sheeraanee accompagnée deux des ses gardes personnels tandis que nos chasseurs battaient le sous-bois sur la piste du smilodon. Le plan était simple normalement. Mes Shikarees égaraient les siens et les assassinait en silence, pendant que moi je me chargeais du gros morceau. Le gros morceau c'était les deux gardes et leur chef, je ne connaissais pas leur force mais je connaissais la mienne et celle de Tenduo, normalement, je devais avoir toutes mes chances.
Mais bien sûr cette putain avait toujours un coup d'avance. Jusqu'à la fin elle a eu un coup d'avance. Je m'en suis rendue compte quand mes chasseurs sont arrivés en courant, l'air paniqué et ont continué dans leur fuite alors que je leur commandais de revenir. Là elle a pris la fuite elle aussi et avant que j'ai pu me lancer à sa poursuite, je senti une odeur fétide envahir mes narines, presque au point de me faire mal. C'était une horreur. Un charnier de pourriture mélangé de terre humide qui m'agressait le nez. Une pluie torrentielle se mit à tomber d'un seul coup, comme si le ciel lui même nous menaçait avec force. Un tremblement monta du fond de la forêt, un martèlement de puissant se raprochait en dévastant tout sur son passage.
Je ne l'ai pas vu en détail, j'ai bondi en dehors de sa trajectoire avant de clairement l'apercevoir. C'était très gros, très lourd et très en colère. Tenduo dit avoir vu un gigantesque sanglier et je fus bien obligé de le croire sur parole. En tout cas nous ne nous sommes jamais retourné dans notre fuite. La presque totalité de nos Shikaree ne revinrent jamais des profondeurs de la forêt. Le Kirin les avait poursuivit sans relâche et les avait sans doute dévoré.
Mais ce que nous avons vu dans notre fuite, perchés que nous étions sur un arbre, attendant que le monstre se soit suffisamment éloigné pour reprendre notre route, ce furent les gardes de Sheeraanee, qui ramenaient un smilodon aprivoisé en laisse. Ils passèrent non loin de notre cachette et je les entendis féliciter l'animal pour son travail. Le coup était trop beau. Apprivoiser un fauve à chasser pour qu'il nous entraine sur la piste du monstre légendaire des moussons... quel coup de maitre..."


Kalza'ah raconte cela avec admiration aujourd'hui mais elle rentra dans son village dépitée d'avoir raté son escarmouche. Elle promit avec amertume d'aller bruler tous les cadavres des chasseurs de Sheeraanee en guise de dédomagement et celle-ci repartit dans sa tribu, fière d'avoir décimé les chasseurs de la tribu rebelle. Elle ne réclama même pas réparation ou un nouvel impôt, mais laissa la vaincue ruminer sa peine. Les choses étaient devenues personnelles entre les deux Aaleeshaan et la jeune panthère ne comptait pas en rester là.
C'est en entendant à nouveau parler des conflits entre les tribus que Sooraj, le puissant lion forgeron décida de revenir avec ses amis les légionnaires de la milice. Sooraj était parti au moment de la jonction des deux tribus, il était de notoriété publique qu'il aimait Kalza'ah mais ne se sentait pas digne de courtiser une telle meneuse. Il était parti en quête d'aventure pour revenir couvrir de richesse sa bien-aimée et à la grande joie de celle-ci, il revint à la tête d'une dizaine de guerriers Ashuddh acquis à sa cause, prêts à tout pour recouvrer la gloire auprès de leurs semblables. Les guerriers s'étaient fait évincés par différentes tribus dont celles de Dhanee, de Sheeraanee mais aussi de celle de Kalza'ah du temps où sa mère menait. Rejetés sur les routes et réunits par la force des choses en un semblant de tribu errante, leur honneur bafoué leur interdisait de revenir mandier leur pitance auprès de la légion et ils désiraient tous retrouver leur grâce au combat. Sooraj le fier avait cette passion débordante de l'honneur en lui et l'envie de couvrir son Aaleeshaan de richesses, comme dans les légendes. Ainsi les guerriers avaient été impressionné par sa dévotion et l'avaient suivi par respect pour sa quête et par envie de trouver une Aaleeshaan digne d'eux. C'est du moins ce qu'en a déduit ma maitresse.
Pour fêter son retour auprès de sa belle, Sooraj lui offrit une magnifique lance en forme de croissant de lune, Vardhamaan'Chandrama, capable de fendre l'air avec vivacité et d'enserrer le cou des ennemis par une lame ascérée. Alors, aidée de cette force de frappe nouvellement arrivée et enfin à la hauteur de la tâche elle mena toute sa tribu à la bataille contre l'avis des Tribyoons à marcher définitivement sur sa rivale. Peut-être est-ce à ce moment là que la tribu vit à nouveau la folie poindre dans les prunelles d'une de leurs Aaleeshaan, peu des survivants de l'attaque dans la forêt acceptèrent de la suivre jusqu'au bout sur ce coup là. Elle envoya comme à son habitude Tenduo en avance pour préparer le terrain.


"Il devait semer le chaos dans leur camp de sorte que personne ne nous voit arriver au coeur de la nuit.
Cette attaque fut un massacre. Malgré notre sous-nombre et l'absence de mes soldats habituels, je triomphait grâce à la puissance de ma nouvelle arme, du marteau surpuissant de Sooraj et de mes nouveaux légionnaires. Je tranchait quelques têtes, quelques bras et quelques jambes. Je perçait de mes deux pointes les poitrines des vaincus ou leur découpait lentement le cou. Sooraj m'accompagnait en rugissant et en martelant de son arme les crânes qui explosaient en gerbes sanglantes. Je crois n'avoir jamais autant ressenti l'ivresse de la guerre qu'à ce moment là. Les inombrables guerriers de la tigresse nous dépassaient en nombre mais nous luttions en nous déplaçant dans le camps en découpant les toiles des huttes ou en répandant le feu pour semer le chaos.
Je défiais la tigresse en duel et m'en débarrassais avec tant de violence que son cadavre ne fut plus reconnaissable. Dans ma rage, je suivais mon instinct et les coups puissants imprégnés dans mon corps pendant des années d'entrainement. La pauvre tenta de m'arrêter avec des paroles mais j'étais sourde à ses suplications et provocations, elle tenta de se défendre avec sa propre lance mais la mienne la brisa en quelques moulinets bien sentis.
Ennivrée de sang et de victoire devant mes ennemis qui se soumettèrent finalement à moi, je ne remarquais pas le plus important.
Je fis mettre au pilori les shikaree et kisaan trop fidèles et je pénétrai la grande demeurre de l'Aaleeshaan en princesse triomphante pour m'y installer. J'avais vaincu mes tribus suzeraines et j'avais triomphé honorifiquement de mon ennemie de toujours. J'avais mérité un peu des plaisirs charnels que recelait la fameuse richesse personnelle de la tigresse."


Elle fut brève sur la description des jours qui suivirent cet événement. Mais ce que j'en ai déduit c'est qu'elle découvrit ce jour là l'usage des herbes psychotropes et qu'elle se mit à boire comme sa mère avant elle. Elle ne sortait que rarement de la tente et les guerriers, dont Sooraj, commençait à perdre foi en elle. La tribu vivait mal la présence des intrus et la cohabitation fut rude. Et elle prit fin dans le sang.
Kalza'ah était affaiblie par toute les substance qu'elle avait infligée à son corps pendant cette longue semaine et toute la tente puait le vomi et la fumée froide.
Peut-être n'avez vous pas prêté assez attention mais lors du récit de la bataille, elle a dit qu'au moment de passer à l'assaut, elle avait oublié le plus important.
Le plus important c'était Tenduo. Où était-il pendant le combat ? Où était-il maintenant que c'était fini ? Et bien c'était sans doute le dernier et le plus fatal des coups portés par Sheeraanee à sa jeune rivale avant de mourir.
Escorté par la garde personnelle de la tigresse, ainsi que par une horde de légionnaire venu directement de la haute autorité de la légion, Tenduo vint reprendre le contrôle des tribus, et surtout, éradiquer les rebelles une bonne fois pour toutes. Tout ce temps passé à espionner dans la tribu n'était pas passé inaperçu aux yeux de l'Aaleeshaan rusée et elle avait su tirer parti de la rancoeur du jumeau pour sa soeur pour le retourner à son service. Peut-être n'avait elle seulement pas prévu qu'il reviendrait trop tard pour la sauver.
Mais il fit quand même selon ses désirs. Il executa tous les guerriers de Kalza'ah et infligea une cuisante défaite à celle-ci. Sooraj, au prix d'un coup de chance inespéré et de graves blessures vint à son secours et parvint à s'échapper.


"Tout était flou, j'avais plusieurs côtes felées et mon crâne semblait vouloir exploser. Je ne me souviens plus très bien mais Sooraj a du me sauver de l'attaque de la légion et du combat contre Tenduo. En tout cas la fuite dura plusieurs jours dans la savane. Sooraj et moi étions trop fatigué pour courir trop longtemps et trop abattus pour nous parler. Son regard était fatigué et empli d'une tristesse profonde qui avait le don de m'agacer mais je le gardait pour moi. Et le visage narquois de Tenduo continuait de me hanter. Un jour que nous étions enfants et que nous entrainions, je me souviens qu'il avait réussi à me désarmer il avait eu ce même visage mauvais et dangereux. Ce regard perfide du faible qui renverse le fort. En y repensant, j'ai peut-être eu le même face à Sheeraanee. Bref, comme tu peux le constater ça m'arrive encore de ruminer tout ça parfois alors tu imagines à l'époque. Mais ce n'était que la première partie de la trahison. Le reste était bien pire.
Quand nous fumes enfin arrivé au village c'était trop tard. Tenduo était là, et la légion était passée également. Je rentrais sous les regards sombres des habitants. Tenduo m'attendais au centre du village, vêtu de belles peau de fauve, de plumes colorées et d'une ceinture dorée magnifique. Les gens s'adressait à lui en l'appelant Nayaak Tenduo, un des titres les plus honorifiques chez les Graärh. Avec ma lance dans les mains. Il avait déjà retourné leur jugement en leur insuflant des mensonges dans leurs esprits naïfs. Il avait déclaré être à l'origine des plans pour vaincre Dhanee et Sheeraanee et que c'était mon comportement de folle qui avait attiré la colère de la légion. Selon sa version il avait calmé le courroux des légionnaires et m'avait stoppé dans ma folie.
Comment a-t-il pu me faire ça à moi...
Annah... tu connais mon attitude face aux esclaves récalcitrants n'est-ce-pas ? Je t'ai expliqué cette fameuse chaine d'événements et d'actions qui transforme n'importe laquelle de mes possessions en créature docile, tu as d'ailleurs failli vivre quelques un de ces maillons toi même. Et bien l'idée vient de là.
Elle vient de l'erreur que j'ai commise avec mon frère et avec ma tribu quand je suis revenu parmi eux, c'est là qu'est l'élément clé.
La clé de l'obéissance réside dans les regards que j'ai reçu des miens quand j'ai attaqué mon frère à mains nues, que je lui ai déchiré le visage avec mes crocs, que j'ai tant griffé son cou que j'ai senti les vertèbres sous mes griffes, que j'ai tant frappé son coeur de mes poings que ceux-ci n'étaient plus noirs, mais entièrement rouges de sang.
Le regard que j'ai vu quand je me suis relevé et que j'ai regardé autour de moi ce n'étais pas celui des miens qui me jugeaient. C'était celui d'une foule d'animaux apeurés. La peur. C’était ça la clé. Mais j’ai commis l’erreur de récupérer ma lance et d’attendre que quelqu'un vienne tenter de me tuer. Peut-être qu'à cet instant précis, alors que j'assassinais mon frère, j'aurai accepté la mort avec joie. Et là, sentant mon hésitation, la peur des animaux apeurés s'est mué en dégoût, puis en colère. Sooraj me regardait avec une déception et d'infinie tristesse qui me brûle encore la rétine dans mes souvenirs. J'ai alors reçu la première pierre, lancée par une de ces brebis. Puis une deuxième, puis une troisième, avant que je ne me mettes à courir. Je ne me souviens plus du temps qu'il m'avait fallu en marchant à l'aveugle, sans but précis, pour rejoindre la côte. J'étais une coquille vide et une coquille vide se laisse porter par le vent jusqu'à ce qu'on l'écrase sous son pied et qu'elle devienne poussière."


La suite de cette histoire est un peu plus connue car elle nous concerne nous autres, les colons. L'attente ne fut pas longue jusqu'à ce que les premiers esclavagistes de Néthéril viennent organiser des rafles dans les villages modestes ou sur les côtes. Et bien sûr Kalza se laissa capturer et déposséder de sa lance pour se voir mettre des chaînes et jeté au fond d'une cale. C'est là que moi, Annah Farenke, j'interviens personnellement dans cette histoire, car j'étais sur le navire esclavagiste à cette époque. L'équipage avait besoin de distraction et les esclaves avaient besoin de quelqu'un pour leur apporter à manger. Je me retrouvais à lui donner à manger chaque jour, mais j'étais toujours terrifiée par ses poils crasseux de sang qu’elle refusait de laver. Des mouches commençaient à venir la harceler et les autres esclaves commençaient à se plaindre d'elle dans leur langue. Un mot revenait souvent : Ashuddh. C'est avec ce nom que je m'adressais à elle mais comme pour les autres, elle n'avait aucune réaction pour moi.
Cela faisait quelques mois que nous avions déjà rencontré des Graärh sur nyn-tiamat et sur néthéril et il se trouve que mon don pour les langues me permit d'apprendre assez rapidement leur langue. Cela n'était pas très compliqué au vu de sa structure très simple et de la tendance des félins à communiquer par expressions du visage. Pendant mon temps libre, et ce malgré la puanteur, je descendais à la cale et je donnais des sortes de cours de langue où je tentais de leur apprendre des phrases qui leur serait utile pour au moins comprendre les ordres basiques. Et c'est là qu'elle est passée à l'action pour la première fois. Elle m'a demandé d'approcher avec mon seau et ma lanterne pour la laver. Elle avait l’air affaiblie et je ne pensais pas prendre de risque en l’approchant de si près. Je chassais les mouches et épongeais comme je pouvais le sang séché sur les poils de son visage et de son torse. C’est alors qu’elle ouvrit les yeux et me regardait en face pour la première fois. Je me plongeais dans ces grands yeux noirs cerclés de bleu et des frissons parcoururent mon échine. J’y vit une immense froideur. Un calme assassin et une insignifiance totale pour ma vie. Quand elle referma doucement sa main et ses griffes sur mon cou, faisant perler quelques gouttes de sang, je restais immobile, incapable d’émettre un seul son ou de faire le moindre mouvement. Mon souffle était aussi court et saccadé que le sien était fluide et calme.
Elle me demanda avec un geste lent de la détacher mais je ne possédais pas la clé de ses fers et je lui expliquais avec mon vocabulaire maladroit.
“Va voler. Moi tuer hommes. Va voler.” m’a-t-elle dit à ma grande surprise. Pendant tout ce temps, pendant tout mes cours où je la croyais endormie ou desinterressée elle avait écouté et appris.
Lentement elle dégagea sa main, tout en continuant de me regarder avec intensité. Je su qu’elle était sérieuse et qu’elle en était capable. Et j’étais terrifiée. Rien qu’avec son regard je compris qu’elle s’échaperai d’une manière ou d’une autre et que je ne voulais pas me retrouver dans le camps des nuisibles à exterminer. Le soir même, alors que j’abandonnais la couche du quartier-maitre je revint dans la cale, la clé dans les mains. Les yeux bleus luisaient toujours dans le noir, me glaçant le dos. J’ouvrai les chaines et attendait avec terreur le coup de griffe qui ne vint jamais. Elle me toisa et me fit signe de venir avec elle en se dirigeant vers la sortie. En bégayant je demandais si je devais libérer les autres et je fut gratifiée d’un autre regard glaçant qui répondit à ma question.Je me mis à la suivre aussitôt, et dans le silence.
Elle me laissa derrière la plupart du temps et je suivais son chemin sur le navire en écoutant les cris étouffés et les bruits mous des corps assomés des marins qui s’effondraient comme des mouches. J’étais terrifiée à l’idée que les pirates m’attrapent mais cette peur n’était rien face à celle de voir les crocs et les griffes de Kalza se refermer sur moi.
Au fond d’un couloir étroit, la porte de la cabine du capitaine était entre-ouverte. Je me glissais jusqu'à l’ouverture et je vis mon premier vrai cadavre. J’avais vu la maladie emporter des esclaves mais je ne les avais jamais vu en pleine lumière et je ne regardais jamais les marins les jeter par dessus bord.
Là, j'avais vu deux marins au sol, une marre de sang coulant des trous béants dans leurs gorges et se répandant sur le bois du pont.
Le capitaine lui était assis sur sa chaise et une main de velours noir le menaçait de lui faire subir le même sort et une autre était planté dans son épaule. L’homme souffrait et son visage était parcouru de rictus.
“Viens.” entendis-je. J’entrai dans la cabine, doucement, essayant de contenir mes larmes et de ne pas regarder au sol.
“Traduis.” dit la voix suave qui venait de derrière le fauteuil.
Kalza expliqua ses ambitions et son envie de vengeance. Elle prit possession du navire et imposa sa loi au marins, en balançant quelqu’uns par dessus bord lorsque c’était nécessaire. Je l’assistais dans sa tâche et partageais ses appartement, ne la quittant pas d’une semelle pour l’aider à communiquer ou dormant en boule près de son lit le soir. Les pirates me jetaient des regards mauvais ou m’ignoraient la plupart du temps. Je vivais dans la peur constante. A chaque faux pas, une griffure de plus venait s’ajouter sur ma poitrine, tracée à la griffe dans mon sang et mes larmes.

Le paroxysme de la terreur me vint pendant le raid. Cette soirée funeste fut l’une des pires de ma vie. Kalza prit sa lance et accosta avec la quasi-totalité de l’équipage équipés de sabres, de massues et d’arcs. Elle fit marcher la troupe jusqu’à son village et ordonna aux archers d’incendier les tentes avant de charger elle même en première ligne. Je peinait à tenir le rythme aussi arrivais-je sur les lieux de la bataille alors que déjà les premiers guerriers tombaient. J’ai vu Sooraj, même si à l’époque je ne connaissais pas comme aujourd’hui. C’était un grand lion blanc armé d’un grand marteau de guerre qui se battait avec fougue. Le rugissement qu’il poussa en voyant ma maitresse me terrifia et me peina à la fois car il était plein de colère, de tristesse et de douleur. Il chargea son ancienne amante avec une rage incroyable et celle-ci ne lui fit pas la grâce de lui rendre son engouement ou une quelconque émotion. Alors qu’il portait le premier coup, elle agit à une vitesse incroyable, l’esquiva en se baissant, lui faucha les pattes d’un coup latéral de lance et lui frappa le torse pour le faire basculer en arrière. La chute lui fit cracher l’air de ses poumons et il ne put pas réagir lorsque les deux pointes de la lance en croissant de lune vinrent percer ses deux orbites. Il émit un dernier rugissement de douleur avant que le fer ne pénètre définitivement son crâne et ne le tue pour de bon. Kalza me fit ordonner aux autres de finir de détruire le camp et d’embarquer le reste des Graärh survivants et elle retourna au navire en marchant calmement. Elle avait fini son travail.

Le reste si vous vous interressez un tant soit peu à la ville d’Athgalan est encore plus connu. La connaissance du terrain Graärh et de ses tribus sur Néthéril permit à Kalza d’alimenter la ville en main d’oeuvre peu onéreuse pour la construction du port et des habitations sur pilotis dans la baie. Elle collabora avec les capitaines de la confrérie pour aménager les navires esclavagiste et la zone de déportation dans un coin éloigné de la baie pour ne pas empuanter encore plus la ville. Son emprise sur le commerce d’esclave presque total lui a valu un poste de capitaine de la confrérie et la dresse aujourd’hui comme l’une des fortunes montante actuelles majeures de toute l’archipel.
Si j’ai mis cette histoire par écrit en premier lieu, c’était car je ne voulais pas la voir perdue aux yeux de tous, elle mérite d’être entendue et crainte dans le monde entier. Et je profite surtout du fait que je quitte enfin le service de Kalza’ah Ashuddh pour la diffuser sans crainte de représailles de sa part. Je vais refaire ma vie sur Calastin, Athgalan n’est plus pour moi, je veux exercer mon métier de scribe en toute liberté et je sens que je ne pourrais le faire que là bas.
Merci de m’avoir lue et bonne chance à vous si un jour vous avez affaire à cette Graärh.
Signé : Annah Farenke.”


Dans le grenier poussiéreux, un fin rayon de lumière annonciateur de l’aube venait percer l’obscurité par une lucarne et pourtant la chercheuse avait lu le carnet dans son intégralité dans le noir. Elle le referma et le posa sur le bureau nonchalament. Elle sorti lentement, à pas de loups, en faisant à peine grincer les marches de l’escalier et la porte, pour ne pas réveiller le vieux charpentier. Elle sortit dans l’air frais et humide de la fin de la nuit, sur les pilotis et traversa le pont qui menait vers le centre-ville. Elle claqua des doigts et d’autres silhouettes, masculines celles-ci, sortirent de l’ombre pour aller à sa rencontre dans la clarté lunaire. Elle leur fit un signe de tête et ils allumèrent leurs torches en se dirigeant vers la maison du vieux charpentier. La silhouette regarda ses hommes répandre du foin sec et arroser les murs de comburant tandis qu’elle sortait sa pipe et la remplissait de tabac. Les hommes de mains allumèrent l’incendie alors qu’elle même allumait sa pipe magiquement, du bout de son doigt. Un doigt de velours noir et griffu.

Annah était enveloppée d’une large cape et cachait son visage avec un grand capuchon. Elle marchait dans le port alors que le soleil ne se levait même pas. Elle marchait d’un pas vif entre les embarcadères jusqu’à un celui occupé par un petit navire d’esclaves. Il partait pour Caladon et une petite bourse avait convaincu le capitaine de prendre une voyageuse en plus sur le pont. Le marin de quart préparait déjà le départ en faisant monter les provisions et lui indiqua qu’ils partiraient uniquement quand la cargaison principale serait chargée à bord. Elle attendit alors au bout de la jetée en regardant le soleil percer l’horizon au large. Une odeur diffuse de brulé commença de poindre à travers celle des embruns. Elle se retourna pour voir une colonne de fumée monter de derrière le centre-ville, dans le coin des mangroves et sentit ses entrailles se resserrer d’apréhension. La cargaison d’esclave arrivait à ce moment là, tous enchainés, en colonne bien rangée. L’officier esclavagiste commença à les faire monter. Peut-être un peu trop lentement au goût d’Annah. Elle allait monter elle même sur le ponton alors que les derniers esclaves embarquait mais une main se planta dans son épaule. Une main de velours noir et griffue. La jeune scribe se retourna et vit avec horreur les yeux noirs cerclés de bleu qui la regardait avec froideur. La même froideur qu’elle n’avait plus vu depuis longtemps et qui lui donnait maintenant les même frissons qu’à l’époque.
“Là. Ça, c’est un regard que je n’avais pas vu depuis longtemps. Depuis combien de temps n’as tu pas eu peur de moi Annah ?”
Des spasmes des sanglots agitèrent la gorge et le visage de la jeune affranchie alors que la main de sa maîtresse se resserrait une dernière fois sur sa gorge et y laissait un dernier sillon sanglant.


Liens




  • Sa mère : Une vraie tyran. Elle lui a fait subir l'enfer mais elle l'a rendu plus forte et plus maligne qu'elle. Si elle n'avait pas été aussi dure, elle n'aurait jamais pu s'élever et survivre comme elle le fit.

  • Son père : Un fermier quelconque de la tribu. Il n'a jamais fait attention à ses enfants et ils le lui rendaient bien.

  • Nayak Tenduo Noahka : Son frère. Il l'a toujours suivi dans ses coups fourrés et il représentait son meilleur agent quand elle faisait la guerre aux autres tribus. Mais les responsabilités lui sont montées à la tête et il s'est laissé corrompre par l'ennemi. Il lui en a couté cher.

  • Sooraj Lohaar : Un amant de sa prime jeunesse et un excellent forgeron. Il était amoureux d'elle mais elle ne l'était pas. Quand elle finit par connaitre la défaite et qu'elle commença à plonger dans la folie, le lion tomba des nues et fut très déçu par son attitude. Elle lui a fait payer ce regard plein de pitié et de jugement.

  • Sheeraanee Aaleeshaan : L'adversaire la plus rusée qu'elle ait jamais eu à combattre. Son esprit retors et son sens de la stratégie lui ont fait connaitre la défaite et l'humiliation mais l'ont fait grandir et renforcer tout autant.

  • Annah Farenke : Une petite humaine chetive issu du milieu bourgeois qui a perdu ses parents lors de la fuite de son continent. Elle servait de putain et de bonniche sur le navire esclavagiste où Kalza s'est faite enfermé après son bannissement. Elle lui a appris à lire, écrire, et à communiquer comme les humains et les vampires. Elle est devenue sa plus proche serviteur ainsi que sa confidente. Mais elle a du mettre fin à ses jours quand celle ci menaçait de fuir son service et de reveler son passé en publiant ses mémoires.

  • Les Graärh en général : Elle nourrit une aversion pour eux, qui l'ont rejetée à cause de sa trop grande ambition, et prend plaisir à sa revanche en faisant fructifier le commerce d'esclave.

  • Les pirates et habitants d'Athgalan : ils ne sont pour elle que les rebuts de leur société, non pas comme elle exilés pour leurs manières mais par leur bêtises, ils ne sont que des proies pour elle.

  • Les capitaines de la confrérie : Par la force des choses elle n'est pas la seule à dominer le territoire, ils sont ses rivaux, et à ce titre ils ont son respect pour avoir été capables de ce démarquer du troupeau de bêtes qu'est pour Kalza la société de La Perfide.




Derrière l'écran



Petite présentation : C'est la première fois que j'ai un double-compte, je suis un peu nerveux :rougit: C'est moi Archi !

Particularités rp ? : Beaucoup d'amour <3 d'habitude oui mais là ça va saigner

Rythme RP ? : Je me débrouille Razz

Comment avez vous découvert le forum ? : Le destin, assurément Cool

Avez vous signé le règlement ? : Ui(Clic!)



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Merci à Orfraie pour le html il est bien pratique et bien ordonné  I love you




Armure et Vêtements

Pahanana ko Svaamee'Maalik (Kimono du Maitre-propriétaire) :
Il s'agit de sa robe d’apparat en affaire. Elle aime faire bonne impression devant ses possessions et ses clients lorsqu'ils embarquent ou débarquent des navires esclavagistes. Il s'agit de longues pièce d'étoffe drapées de sorte à donner à Kalza à la fois de l'importance et révéler avantageusement son corps de rêve. Ainsi son torse et ses bras ne sont vêtus qu'à droite et par un grand collier de grosse perles qui passent sur ses clavicules, mais son sein et son épaule gauche restent à nu. Une très grande ceinture vient fixer son pantalon bouffant et le kilt qu'elle porte par dessus. Sur le kilt et sur la ceinture sont accrochés de très nombreux colifichets en fer, en bois, en ivoire et surtout il y une certaine collection de dents, griffes, tresses Graärh récoltés sur des esclaves peu obéissants. Les plus impressionnantes pièces sont sans doute les deux crânes de bébés qui tiennent lieu de boucle de ceinture. Elle porte des spartiates en cuir aérées au pieds.
Cette tenue richement agrémentée permet de montrer à tous la richesse et la cruauté de Kalza et lui permet également de bouger sans trop d'encombrement en cas d'attaque.


Armes

Percifol
Percifol est une lance d'origine Graarh, avec une manche en bois d'acacia sculpté. La pointe de la lance forme un cercle de fer ouvert en pointe en haut, c'est une forme très particulière permettant des coup de taille et d'estoc courts mais rapide et profonds. Elle est en fer et est crantée sur toute la surface intérieur. Cette particularité permet à Kalza de soumettre ou de torturer ses adversaire en coinçant leurs membres ou leur cou l'intérieur pour leur infliger des déchirures très graves. Sous le fer de la lance il y a un assemblage de grandes bande de tissus tachées de sang, ainsi que des perles de bois colorées, des tresses de poils et des dents d'origine Graarh et des plumes de toucan et de perroquet. Cette arme est le symbole de sa détermination, de tous les ennemis vaincus par le passé. Elle portait autrefois le nom de Vardhamaan'Chandrama (croissant de lune).
Voiles troubalnts - Des bouts de tissus colorés sont fixés à l'extrémité d'une arme ou sur la garde de cette dernière. Lorsque l'arme est maniée, ces bouts de tissus ont tendance à déconcentrer ou à troubler l'adversaire. L'adversaire aura plus de difficultés à parer ou à esquiver les attaques portées avec cette arme.

Ashuddh'Rakt :
Il s'agit d'un fouet stylisé à la lanière de cuir et à la poignée taillée dans l'ivoire. Une éffigie d'une tête de Graarh feulant constitue le pommeau. Le corps de l'arme est en cuir noir très foncé et parsemé de clous en acier. Elle aime s'en servir sur les esclaves récalcitrants, sur ses ennemis ou sur les subordonnés les plus fainéants.
Désespoir - Fait perdre le moral à la personne blessée qui peut alors abandonner le combat.


Accessoires

Le Calumet de Curiosité :
Une étrange et longue pipe à fumer agrémentée de gravures et de petits accessoires pour la rendre plus mystique. Kalza a pris cette addiction depuis qu'elle s'est installée à Athgalan et en a fait un de ses traits distinctif, si bien qu'elle est souvent entourée d'un nuage de fumée et qui lui donne son surnom "d'Enfumeuse". Elle l'utilise presque en permanence à petites doses à travers la journée et parfois abuse des substances psychotropes qu'elle y introduit. L'odeur de tabac lui permet de préserver un peu son odorat de la puanteur affreuse qu'induit le commerce d'esclave et qui imbibe les navires esclavagistes. La fumée du calumet a cependant des propriétés magiques et prend différentes couleurs en fonction du pouvoir déclenché. Quand la fumée devient verdâtre d'elle même, c'est qu'un mensonge a été prononcé dans l'atmosphère enfumée. Quand elle est rouge, elle se transforme en nuée d'insectes. Quand elle est bleue, elle se solidifie pour protéger Kalza'ah. Quand elle est jaune, elle révèle le contenu d'un coffre ou d'une bourse.
* Detection du mensonge - Effet : Permet de déceler qu’une personne dont la force mentale est inférieure à la sienne ment. Ne permet pas de connaître la vérité, toutefois.
* Nuée d'insecte - Effet : Permet de créer magiquement un essaim d’insectes (sauterelles, lucioles, coccinelles, etc.), à déterminer lors de la création du glyphe, qui s’en prendra à l’adversaire désigné.
* Brume Solide - Effet : Créé une brume presque opaque qui entoure le porteur. Lorsque celui-ci se fait attaquer, la brume se solidifie et se prend l’impact. Selon la puissance magique, peut être activé pendant 24 heures jusqu’à solidification de la brume. Le glyphe ne peut être réactivé avant 48 heures par la suite.
* Perception - Effet : Permet de connaître le contenu d’une boîte, d’un coffre, d’une bourse, etc. Le contenant ne doit pas avoir un volume plus grand que 2 mètres cubes.


Collier de contrainte :
Provenance vampirique
Se présente sous la forme d'un collier noir tout simple en apparence. Toutefois seul celui qui l'a imposé à un être peut le lui retirer. Le personnage ne peut plus utiliser aucune forme de magie et peut être soumis à une douleur atroce à tout instant où qu'il se trouve. Douleur qui peut le tuer, idéal pour châtier un prisonnier évadé.
Glyphe : Contrainte – soutien

Griffe d'angoisse) :
Provenance humaine
Sur l'une des griffes de Kalza'ah, a été incrusté une légère extension de métal précieux. Sa griffure instille une sourde angoisse dans le cœur de la victime que la raison ne peut pas dissiper. Elle dure toute une journée.
Glyphe: Angoisse – funeste



Dernière édition par Kalza'ah Ashuddh le Ven 22 Fév 2019 - 11:41, édité 3 fois

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Perçu / Utilisé

>> Fil rouge aoûtien pallier 1 : 100PP (Perçu)
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>> Fil rouge aoûtien pallier 5 : 1XP (Perçu)
>> Loterie d'Août 2018 : 0.5 XP (Perçu)

À Utiliser

>> Loterie d'Avril 2018 : Rabais de 300 PO (À utiliser)
>> Loterie de Juin 2018 : Rabais de 300 PO (À utiliser)
>> Fil rouge aoûtien pallier 3 : Gemme de Magie/Gemme de Sang (À utiliser)
>> Fil rouge aoûtien pallier 4 : Artefact de Dragon (À utiliser)
>> Awards 2018 - Prix Nobel de la Guerre - OR : Rabais de 1000PO (À utiliser)
>> Awards 2018 - Prix Nobel de la Guerre - OR : Ingrédient de Glyphe (À utiliser)
>> Awards 2018 - (À utiliser)
>> Loterie de Noël 2018 : Artefact de Dragon (À utiliser)


Awards

Personnage le plus original

Prix Nobel de la guerre
RP le plus choquant
La fragrance de l’esclavage


Meilleur couple de personnages - collaborateur





Dernière édition par Kalza'ah Ashuddh le Ven 22 Fév 2019 - 11:37, édité 2 fois

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24 Juin 1762 : Une Offre qu'on ne peut pas refuser (Demens, Irina, Nathaniel, Arakjörn)
L'alchimiste tortionnaire sans coeur vient se presenter à la confrérie et offrir ses services. Kalza est encore en train de s'acclimater à sa nouvelle vie, elle n'a pas le temps de gérer ses esclaves et l'entretien de la cité et en plus de se charger d'accueillir un joueur de potions. Néanmoins c'est par elle et ses esclaves qu'il va devoir passer s'il veut faire construire son atelier. Peut-être lui sera-t-il utile plus tard...

25 Octobre 1762 : De eux Amants l'un est Esclave et l'autre est Maitre (Sintharia Dalis)
Se faire un chemin parmi la haute société quand on est Graärh et capitaine des esclaves c'est tout une affaire. Il faut savoir se montrer charmeuse et dure en affaire. Il faut du doigté.

24 Octobre 1762 : La Fragrance de l'Esclavage (Nathaniel Earendil)
La capitaine des esclaves a des plans. Elle est furieuse de l'interdiction de l'esclavage graärh chez les vampire et compte bien relancer son marché juteux sur l'île glacée mais aussi se venger d'Irina Faust, la capitaine des catins et princesse noire qui est à l'origine de cette interdiction grotesque, et d'un raprochement ridicule entre elle et le peuple félin. Pour atteindre ses objectifs elle a besoin des meilleurs.
Qui d'autre pour semer la discorde et le chaos que le célèbre capitaine des gredins, l'orque sanguinaire d'Athgalan et prétendant avide au trône de roi de la confrérie ? Une collaboration dangereuse va naître de ces deux êtres immoraux et l'archipel tremblera bientôt des complots qu'ils ourdissent.


22 Novembre 1762 : Vous m'aurez tous dans la Peau mais vous n'aurez pas la mienne (Demens Torquéo)
Petit problème d'ordre technique : les esclaves marqués au fer rouge ou tatoué se font affranchir et guérir par une bande de bien-pensants elfiques stupides. C'est un frein à la fiabilité de ses produits et Kalza'ah ne peut se permettre de fournir à ses clients un produit peu fiable. L'alchimiste arrivera peut-être à concocter une solution définitive à ce problème.

24 Décembre 1762 : La Rose au milieu du Purin (Toryné Dalis)
Suite à sa discussion aprofondie avec le capitaine des gredins et l'élaboration de ses plans pour remettre en place l'esclavage chez les vampires, Kalza invite sur son marché le conseiller Dalis. Elle tâche de le convaincre de se joindre à la machination et d'exhorter ses semblables à se lancer dans une guerre ouverte contre les félins de leur île. La convoitise du trône est encouragée, la haine des graärh est attisée, le complot est ourdi. Il ne reste plus qu'à mettre la main à la pâte.

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