Archibald Habbot
Identité
Race : HumainNom : Habbot
Prénom : Archibald
Surnoms : Archi
Date de naissance : 08/12/1735
Age réel : 28 ans
Age en apparence : 28 ans
Lieu de naissance : Ambarhùna, L'Océane
Lieu de vie : Athgalan
Rang social : Petit peuple
Poste/emploi : Marin
Caractéristiques
Force physique : Bon
Agilité : Très Bon
Furtivité : Faible
Réflexes : Bon
Endurance : Bon
Résistance : Moyen
Force mentale : Bon
Perception : Moyen
Intelligence : Bon
Prestance/charisme : Bon
Mémoire : Faible
Magie : Moyen
Epée : Médiocre
Dague et poignards : Médiocre
Armes d'hast : Médiocre
Armes contondantes : Faible
Hache : Maitre
Fouet : Médiocre
Armes de jet : Moyen
Bouclier : Moyen
Mains nues/pugilat : Moyen
Equitation : Bon
Dressage : Moyen
Navigation : Bon
Equipement
Armes : - Une hache affectueusement nommée "Titine", avec un manche un peu plus long qu'habituellement pour être aussi utilisé à deux mains, sorte de "hache bâtarde". L'arme va avec le glyphe "Poids Variable" qui permet de porter des coups plus lourds et donc plus puissants.
- Une fronde de cuir avec une dizaine de galets.
Vêtements et armure : Une armure matelassée combinée avec quelques protections de cuir.
Un grand manteau de cuir de marin, prévu pour résister aux intempéries.
Autres objets : Le tout dans un sac de marin :
Une petite Cithare et une flûte de pan pour amuser ses camarades marins et faire un peu de sous sur la rue.
Un couteau utilitaire avec un manche en ramure.
Une pipe à tabac
Un briquet à amadou.
Description physique
Archibald mesure 1m78 et est un bon gaillard, pur produit du littoral. Il a les yeux et les cheveux châtains et le teint halé par nature, mais surtout par sa vie au grand air. Ses cheveux sont souples et longs, il les laisse libres quand il se repose et les attache avec un bandana avant un combat ou pendant son travail. Son corps s'est musclé grâce au maniement de la hache, son arme principale, et son travail de marin. Il s'entraîne quasi-quotidiennement pour ne pas perdre la main et peut donc allier puissance et vitesse.
Le travail et l'entrainement au combat lui ont donné des mains larges et pleines de cals qu'il recouvre de mitaines ou bandes de cuir pour les couvrir
Il a un visage qu'on pourrait qualifier de brut, sans finesse, avec un front carré, des sourcils anguleux et broussailleux, une mâchoire large et constamment mangée par une barbe de trois jours. Malgré cela, ses yeux renfoncés et rieurs, son nez et ses lèvres plus rondes viennent adoucir l'aspect général et lui donne un air de bon gars sympa.
Il est vêtu d'une armure matelassée sur son buste avec deux épaulières en cuir et en fer. Il a des brassards en cuir aux poignets par-dessus des bandages, pour manier sa hache et ne pas s'user les paumes à l'entrainement. Ses pantalons et ses bottes sont souples mais surtout conçus pour être résistants. Il porte un grand manteaux de marin très long qui dissimule bien ses protections.
Comme tout guerrier il possède quelques cicatrices, notamment aux bras et aux mains, sur la mâchoire et sur l'oreille, mais rien de très flagrant. Il possède aussi un tatouage un peu honteux mais ça, il préfère ne pas s'en vanter...
Description mentale
"Archibald ? Qu'est qu'on s'était marré quand il avait commencé à chanter ! Pas vrai les gars ?!"... est une phrase que vous pourrez entendre assez souvent si vous parlez de lui dans un port.
Archibald ce n'est pas n'importe qui, c'est le genre de gars qui met l'ambiance et toujours là pour une bonne tranche de rigolade.
Autre fois c'était un jeune homme timide et peu confiant en lui. Les choses difficiles qu'il a du surmonter alors l'ont forcé à se refermer sur lui même et à déprimer sévèrement. Aujourd'hui encore il lui arrive d'avoir ce genre de phase mais beaucoup moins et il a réussi à tirer des leçons de son passé et à s'endurcir. Si la loyauté était une qualité qu'il chérissait auparavant, il s'est adapté à son nouveau milieux et à commencé à travailler pour lui même et à mettre son intérêt personnel avant celui des autre
Oui car aujourd'hui, notre mercenaire a troqué son cheval de chair et de sang pour un cheval de bois et de toile, n'hésitant pas à rejoindre ceux qui portent le pavillon noir pour une belle somme d'argent. La traversée vers Tiamarranta a éveillé en lui une vocation et une passion pour la mer qu'il avait abandonné en quittant le petit village côtier où il était né. Devenu marin par la force des choses, le goût du travail et la vie en groupe lui ont permis de se poser et de reprendre sa vie en main et de devenir un joyeux luron essentiel pour le moral des troupes.
En effet, Archibald joue souvent les grands enfants en n'hésitant pas à se mettre en scène avec beaucoup d'autodérision pour surprendre et faire sourire son interlocuteur. Son répertoire de chanson paillarde ne semble pas pouvoir se tarir et c'est toujours le premier a vouloir faire la fête, distraire l'assistance ou lancer des traits d'esprits. Il a acquis un vocabulaire assez fourni, et aime bien s'engager dans des joutes verbales taquines ou jouer avec les mots.
C'est aussi, un peu malgré lui, un luron qui ne recule pas devant les friponneries et peut se targuer d'avoir eu d'horizons différents.
Malgré les airs qu'il se donne pour amuser la galerie, c'est quelqu'un de très humble et très ouvert, n'hésitant pas à se remettre en question et n'ayant pas de problème pour garder son calme. Enfin cela dépend de la situation... car il est occasionnellement sujet à des impulsions qu'il refrenne difficilement.
S'il lui prend l'envie de chanter, de draguer, de boire ou d'acheter une babiole il aura du mal à se contrôler. Par exemple en combat c'est assez flagrant, il rentre dans une sorte de transe qui ne s'arrête que quand le combat est fini, il devient hermétique à tout ce qui se passe autour exceptés ses adversaires. Quand il est en transe, il ne peut s'empêcher de parler tout le temps, même dans sa barbe, il faut toujours qu'il bredouille quelque chose, que ce soit une chanson, un poème, une recette, un échange qu'il a eu avec une poissonière etc... C'est souvent déstabilisant d'autant plus qu'il ne s'en souvient jamais...
Alignement : Plutôt gentil de premier abord Archibald n'en reste pas quelqu'un de très opportuniste. Les coups durs de la vie lui ont fait mettre de côté ses grands idéaux et l'ont fait se concentrer sur son porte-monnaie et son propre plaisir. Entre l'amitié et la richesse il sait quoi choisir...
Histoire
- Dîtes... M'sieur Habbot... Vous savez qu'il se fait tard et que la taverne devrait déjà être fermée...
- Rooooh... Vous n'allez tout de même pas virer un bon client comme moi par ce temps, alors que je viens à peine de réchauffer le bout de mes orteils ?
La serveuse regarda d'un air circonspect la mine suppliante du marin trempé et frissonant posé devant la cheminée rougeoyante, une chope de grog entre les mains. La taverne était vide et seuls quelques ronflements à l'étage du dessus et l'orage dehors faisaient grincer les planches de l'édifice. Son service était censé être déjà terminé et le patron l'avait laissé seule pour fermer boutique. Elle n'avait pas envie de mettre à la porte ce marin là qui égayait toujours la salle et qui était un bon client mais l'appel du repos se faisait tout de même pressant.
"Je vous propose un marché, je vous raconte une histoire et à la fin je m'en vais d'accord ? Ça me laissera le temps de me réchauffer et vous vous ne vous ennuyez pas en attendant que je parte, c'est pas mal non ?"
La serveuse fronça les sourcils, elle aurait préféré qu'il parte tout de suite de son plein gré mais devant le grand sourire du marin elle céda dans un soupir.
- Pfff... Allez-y mais dépechez vous s'il-vous-plait j'aimerai pouvoir dormir au moins 5 heures complètes cette nuit...
- À vos ordre m'dame ! dit-il en démaillotant sa cithare protégée de la pluie par un drap. Il la posa sur ses genoux et se racla la gorge mais la main de la serveuse aggripa la sienne, le stoppant net de jouer.
- Non ! Pas de musique par pitié j'ai la tête comme une citrouille de la journée, alors racontez votre histoire calmement... s'il-vous-plait.
La serveuse rougit comme une pivoine, sur le moment elle n'avait pas réfléchi et l'avait agripé sans le vouloir. Elle retira sa main timidement tandis que l'homme la regardait avec un sourire charmeur. Il s'éclairci la gorge et commença son récit avec une voix grave et douce.
Et mon récit commence dans un taudis. Une vraie masure, une sale bicoque balayée plus par les vents passant dans les trous de façade et de toit que par ses occupants. Ceux-là ne valaient guère mieux que leur habitation puisqu'il s'agissait de ma mère et de son corniaud de frère. "Où est passé ton père ?" me demandera-t-on avec justesse et bien il est venu comme il est parti, rapidement, laissant juste le temps de faire un batard et voici un petit Archibald ! Forcémment ça commence mal mais normalement ça s'améliore à peu près. Mais pas tout de suite. D'abord c'était dur de manger puis dur de mendier puis dur d'esquiver les coups. J'en ai ciré des bottes de marin, j'en ai lavé des sols de taverne crasseux et j'en ai volé des bourses à moitié vide. On m'appelait le moineau au village, toujours en train de baratiner des choses et toujours prêt à m'enfuir si je me faisais prendre à chaparder. Forcément à la maison c'était bouche cousue ou lèvre fendue, mon existence n'était pas très désirée et que les dieux maudissent mon oncle d'une réincarnation pour chaque raclée qu'il m'a mise. Pas une enfance très rose en somme mais je ne la regrette qu'à moitié. Apprendre à survivre m'a surement sauvé de pas mal de situations et m'a surement aussi permis d'arriver ici.
- Si vous pensez m'émouvoir mon cher Habbot, vous risquez d'être déçu, des histoires comme la votre j'en ai entendu des dizaines et des dizaines. La vérité en général c'est que c'est la chance qui vous a conduit ici !
- La chance ? Ou le destin peut-être ! Peut-être que vous aussi vous avez survécu par chance, ou peut-être que votre destin était de rester en vie, faire votre vie ici et de me rencontrer... Qui sait ?
Archibald avait répliqué avec douceur et calme mais ses yeux pétillaient de quelque chose de plus quand il regardait la serveuse.
- Peut-être... Personne ne sait ce qu'ont prévu les dieux pour nous...
- Certes ma chère, la volonté des dieux est insondable, cependant je ne pense guère que les dieux aient à voir avec notre destinée. Quelque chose de plus grand encore nous dirige et je pense que ça vient des profondeurs de notre esprit !
Moi par exemple, à treize ans j'ai mis les voiles mais pas celles qu'on attendait de moi. Mon oncle voulait me refourguer à tous les bateaux qui passaient dans le coin mais ma réputation était déjà trop ancrée, personne ne voulait d'un sale gosse pouilleux et voleur. Alors un jour, une caravane de marchands de l'ancienne capitale s'était égarée jusqu'à notre coin paumé. Et là c'était la révélation. Un instinct propre à la survie m'a pris et dans un élan de spontanéité j'ai attrapé mon baluchon et je suis parti sur les routes avec eux.
Grand bien m'en fis car une année plus tard j'appris que les vampires étaient surgi des profondeurs de la terre pour détruire le village.
Pendant que ma famille pourrissait dans le sol, j'en avait trouvé une nouvelle. J'adorais cette vie, toujours au grand air, toujours quelque chose à regarder dans la marchandise, toujours une bricole à réparer, un cheval à soigner ou une arme à aiguiser. J'ai visité des centaines de lieux différends avec ce convoi et chaque noms de marchands, de mercenaires, de mendiants, de mages qui nous ont accompagnés restent gravés dans ma mémoire.
La plus fabuleuse de toutes ces personnes c'était Mr. Dartimond, le meneur, mon vrai père comme j'aime l'appeler. Sans lui je ne saurai pas lire, écrire, parler l'elfique, compter ou même chanter et jouer juste. Ce vieux briscard connaissait tout sur tout, des recettes d'apothicaires au ferrage des chevaux en passant par toutes les histoires du monde connu d'alors. Un vrai maître, juste et ferme comme il faut.
Contrairement à celle qui m'a appris à me battre. Alors celle-là c'était une vraie terreur, infatigable, impitoyable, rapide comme une vipère et forte comme un ours. Brise-Pif qu'on l'appelait, j'ai jamais réussi à savoir son vrai nom même après des années à m’entraîner avec elle. Enfin c'était surtout elle qui jouait avec moi à cette époque.
Je me souviendrais toujours d'un de mes premiers entrainements avec elle, ça devait être le cinquième à peu près je ne sais plus. J'avais commencé à m'habituer à ces grosses raclées censées me rendre plus fort alors j'y étais vraiment allé à reculons cette fois et j'avais pas arrêté de faire la tronche toute la séance. Alors Brise-Pifs m'avait pris entre quatre yeux et et avait tiré les choses au clair. Elle m'avait expliqué en long et en large ce qui faisait de la hache la meilleure des armes pour moi et pourquoi je devais m'entrainer plus. Elle m'avait sorti des choses comme :
"Le mercenariat c'est marche ou crève, toujours sur ses gardes, toujours s’entraîner et ne jamais baisser les bras" et autres joyeuseté. Son discours m'avait tellement enragé ! Faut dire que j'étais plus jeune et bien plus en colère alors les discours moralisateurs ça avait le don de me mettre hors de moi. Alors je me suis jetée sur elle avec ma hache d'entrainement et je l'ai combattu, combattu et re-combattu jusqu'à l'aube. Tout s'était passé comme dans un rêve, le combat était la seule chose sur laquelle je m'étais concentré et c'était tellement intense que je me souviens plus de certaines bottes que j'ai apprises alors que de ce que j'ai mangé hier. Quand j'étais enfin revenu sur terre, Brise-Pif m'avait regardé, pleine de sueur, d’ecchymoses et de crasse et m'avait dit un peu essoufflée : "T'es un sacré énergumène toi. T'es sur la bonne voie continue comme ça." et après elle était parti en crachant et en jurant sur l'état de ses vêtement. Un vrai bourrin cette femme.
- Moi aussi j'aurai voulu être une aventurière ou une guerrière. Mais mes parents n'étaient pas très fortunés et j'ai du aider à la ferme jusqu'à les perdre de vue pendant l'invasion des chimères. Maintenant je sers des verres aux pochtrons et quand je vous écoute ça me fait rêvasser...
- Désolé de vous renvoyer la balle mais si vous tentez de m'apitoyer aussi vous risquez d'être déçue car j'en ai moi même entendu pas mal des histoires comme la votre.[/b] dit-il en lui faisant un clin d’œil auquel elle répondit par un petit coup de poing sur l'épaule.
- Arrêtez de vous payer ma tête et continuez votre satanée histoire sinon on aura fini quand le service du midi aura commencé !répondit-elle sur le ton de la plaisanterie.
Bref, la suite n'est pas rose par contre alors ne vous étonnez pas si j'en perd un peu de ma vivacité. Au bout de quelques années j'étais devenu un élément très important de la caravane puisque j'avais grandi avec. Je pouvais donner mon avis sur la route à prendre, je la défendais contre les bandits aux côté de Brise-Pif et des autres mercenaires et je remplaçais même M.Dartimond à la logistique de temps en temps. Mais en ce temps là c'était la protection de la caravane face au bandits qui me prenait le plus de boulot parce que les Almaréens venaient d'envahir Ambarhuna et forcément les charognards avaient pris la confiance comme à chaque fois qu'il y a une guerre. Malheureusement j'ai laissé tombé ma garde une fois et ça m'a été fatal. J'étais parti seul avec une fronde pour chasser un sanglier dont j'avais repéré les traces. Comme un imbécile j'avais laissé la caravane seule non loin des lignes ennemies pour aller à la chasse. J'ai très longtemps regretté de ne pas être resté.
Quand je suis revenu après un jour de traque, en arrivant près du camps, c'est d'abord l'odeur qui ma pris à la gorge. Une sale odeur de fumée, de charnier et de cendre qui flottait dans l'air. Ces quelques minutes, avant que la scène ne se révèle à moi, furent unes des pires de mon existence car cette odeur infernale, je savais ce qu'elle signifiait et pourtant je ne pouvais me résoudre à l'accepter.
Et là, soudain, sous mes yeux, s'étendaient les tas de cendre, les chariots calcinés, les giclées de sangs bouilli et les cadavres d'humains et de chevaux. Tous les membres de la caravane, quelques chevaux et quelques soldats Almaréens. Et au loin j'apercevais le bataillon qui s'en allait, ils avaient fait leur boulot. J'imagine que les mages itinérants et le sang chaud de Brise-Pif ont du les convaincre de raser notre campement.
Archibald s'était affaissé sur sa chaise, il tenait son visage appuyé contre son poing et il regardait le feu d'un air triste et las. Son ton était devenu monocorde et mélancolique.
- Alors mademoiselle ? Il vous faut autre chose pour vous convaincre que c'est le destin qui fait que je sois encore en vie et ici pour vous parler ? Si vous n'êtes pas convaincu je vous rassure l'histoire continue.
La demoiselle en question tenait ses mains devant sa bouche d'un air désolé et choqué.
- Vous avez du assister à ça ?! Quelle horreur...
- À qui le dites-vous... mais j'ai assisté à bien d'autres massacre après cela, notamment pendant l'invasion des chimères et avant ça quand je croupissais dans les bafonds de Gloria.
La serveuse rapprocha sa chaise et posa sa tête sur l'épaule du marin puis le reconforta.
- Je suis sûr que Mort a eu le temps de faire revenir vos proches avant qu'ils ne meure lui même. Je pense que leurs âmes parcourent encore ce monde et que vous allez les rencontrer à nouveau. Je vous prêterai ma chambre pour la nuit, il est trop tard pour aller où que ce soit et je n'ai pas envie de vous chasser. Continuez votre histoire s'il-vous-plait.
- Oh... merci beaucoup... il n'y a pas grand chose à dire ensuite mais si vous insistez.
Après cela j'ai été complètement abattu, incapable de savoir quoi faire de ma vie qui semblait être partie en fumée avec ma famille de cœur. Je me suis dirigé vers Gloria pour trouver une occupation. Derrière les remparts de la capitale je savais que je trouverai de quoi faire et surtout que je croiserai moins d'Almaréens et c'était mieux ainsi. J'ai rapidement trouvé un poste de videur dans une petite taverne miteuse dans les quartiers des bas-fonds. La plupart du temps j'étais ivre ou je dormais. Le patron m'hébergeait et en échange je virai les traînes-savates ou les brigands de chez lui. Ce n'était ni une bonne époque, ni une mauvaise. C'était juste de la survie. Puis la tyrannie du Blanc est arrivé et là ça s'est corsé. C'était difficile de se cacher des brigadiers qui enrôlaient tout ce qui bougeait et c'était encore plus difficile de se cacher des bandes de vampires qui semaient la terreur dans les rues. Je ne compte plus les fois où on a dû se planquer dans la cave secrète de l'arrière cour pendant plusieurs jours pour éviter les ennuis. Au final on a quand même fini par se faire prendre, moi par les brigadiers, mon patron par les vampires.
Heureusement pour moi, mon service n'a pas duré longtemps puisque j'ai réussi à déserter juste avant de participer à la bataille du désert d'Esfelia. C'était un vrai coup de bol. Encore un autre. Après ça, la situation s'est calmée donc j'ai pu profiter tranquilement de la vie. Je suis revenu à mes activités de mercenaire autour de l'ancienne Caladon.
Ça c'était le bon temps, je regrette un peu cette époque là parce que j'y ai fait des rencontres incroyables. Des guerriers très forts contre lesquels j'ai pu m'améliorer et des amis très chers avec lesquels j'ai partagé des moments intenses.
Mais après, avec les chimères je suis parti aider au front et je les ai perdu de vue. De fil en aiguille j'en ai conclu qu'ils étaient mort pendant l'invasion et je suis parti le vague à l'âme pour venir ici.
Le reste vous connaissez, j'ai fait le matelot sur les vaisseaux et me voilà dans cette taverne à vous parler. Et je me sens déjà bien plus réchauffé qu'en arrivant.
- Que d'aventures... vous n'en avez pas marre de bouger dans tous les sens comme ça ? Ça ne vous dirai pas de vous poser pour un temps maintenant que nous sommes bien installés sur cet archipel ?
- Hmm... j'y ai déjà songé mais je pense que je suis encore assez jeune, je n'ai que 26 ans et je sens que l'océan me réserve encore des secrets et des aventures que je ne voudrais pas rater.
- Alors nous devrions profiter que vous soyez à terre ce soir pour passer une bonne nuit. Venez vous coucher.
La serveuse se redressa et pris appui sur l'épaule d'Archibald pour se lever puis se dirigea vers le fond du bar. Celui-ci la suivi et plaça sa main doucement sur sa hanche alors qu'elle venait de rentrer dans sa chambre. Il se plaça devant elle et rapprocha son visage. D'abord surprise, la serveuse lut dans les yeux du marin une douceur et une passion qu'elle ne voyait que trop rarement dans les yeux d'un homme. Ce regard c'était une simple invitation au voyage, la main tendue d'un compagnon de route à faire une petite escapade loin du monde et de ses violences. La serveuse, peu sûre d'elle, accepta et tendis ses lèvres en retour. Leurs bouches s'approchèrent, les battements de leur cœurs s'accélérèrent, leur joues rougirent et...
Archibald ferma la porte de la chambre.
Ça allait être une bonne nuit.
Liens
Vraie famille :Archibald est un enfant illégitime et sa mère l'a élevée avec son oncle, un pêcheur. N'étant désiré ni de l'un, ni de l'autre, il n'a pas passé une enfance très heureuse à cause d'eux. Il en garde un très mauvais souvenir et est presque content de savoir qu'ils sont morts, tués par une attaque de vampires.
M.Dartimond : C'était son père adoptif, son mentor pendant son adolescence. Il lui a appris tout ce qu'il savait sur les lettres, le calcul, le savoir médical, la musique, l'entretien des chevaux etc... Mais c'est surtout lui qui lui a donné le goût de faire rire. Archibald l'estimait beaucoup et sa mort l'a rendu dépressif.
Brise-Pif :Sa première maitresse d'arme. À force de taloche et d'entrainement elle a réussi à faire rentrer dans la caboche du jeune archibald le maniement de la hache. Grâce à cet entrainement il a réussi à gagner sa vie et à survivre, pour cela il est très reconnaissant au destin de l'avoir mis sur le chemin de Brise-Pif.
Sinestra Azura : Une rencontre fortuite, une ivresse fortuite et une suite incertaine. C'est tout ce dont Archibald se souvient de la soirée qu'ils avaient passée ensemble dans cette taverne bondée. Mais par Vie quelles danses envoutantes et quels yeux entêtants...
Sintharia Dalis : Hélas pour Archibald, certaines erreurs ne se rattrapent pas. Qu'avait il en tête à part l'alcool qui l'a poussé à se payer cette trop jeune fille de joie... Heureusement qu'il ne sait pas encore les conséquences de sa stupidité...
Derrière l'écran
Petite présentation : Je vais souvent par le pseudo de Potofeux et je suis incapable de savoir où va ma vie alors je tente des trucs. Genre écrire j'essaye et j'y arrive à peu près alors je continue héhé ^^
Particularités rp : J'ai tendance à me perdre dans les dialogues trop longs alors faut pas hésiter à m'arrêter si ça tourne en rond ^^'
Rythme RP : Je suis assez long à répondre parce que je prend beaucoup de temps à me mettre à écrire. Et j'ai du mal à me motiver ^^' Mais je ne dépasse jamais une semaine.
Comment avez vous découvert le forum : J'étais sur l'ancien forum et l'ancien forum je l'avais découvert en cherchant sur Google et c'est pile ce que je voulais ^^
Avez vous signé le règlement : T'inquiète pas mon Lapin <3