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Tryghild
Svenn

Identité et caractéristiques

  • Race : Humain

  • Sexe : Femme

  • Nom : Svenn

  • Prénom : Tryghild, Edda

  • Surnom : Dame loup

  • Date de naissance : Eté de l’an 1732 du 3eme âge

  • Age réel : 30 ans

  • Age en apparence : La trentaine

  • Lieu de naissance : Glacern l’Oubliée

  • Lieu de vie : Délimar l’Océanique

  • Rang social :Noble

  • Poste/Emploi : Intendante de la ville






    Caractéristiques physiques
  • Force : Maître

  • Endurance : Très bon

  • Coordination (agilité/réflexe) : Bon

  • Furtivité : Faible

  • Perception : Moyen




    Caractéristiques mentales
  • Force mentale : Bon

  • Education : Moyen

  • Charisme : Moyen

  • Intuition : Faible

  • Espérance/chance : Bon




    Résistances
  • Résistance physique : Moyen

  • Résistance magique : Faible




    Compétences
  • Magie : Impuissante (bloquée définitivement par la malédiction de Skade)

  • Expertise :

  • Arme 1 : Bouclier  : Maître

  • Arme 2 : Epée : Maître

  • Arme 3 : Armes de trait : Maitre

  • Arme 4 : /

  • Habileté : Bon

  • Navigation : Médiocre

  • Equitation : Très bon

  • Dressage : Moyen




    Bonus
  • Bonus : Expertise (Glacernois)





Équipements

Haut Protecteur : Nommée après son père Havard, il s’agit d’une moitié de son organix, l’arme dont il se servait pour combattre. Lame à une main de tradition nordique, sa jumelle a été offerte à son champion et fiancé Sigvald, ancien élève d’Havard, en gage de sa confiance et de ses espoirs. Elle transmet la lame à son champion uniquement en cas de grave crise, l’utilisant elle-même dans tout autre cas. Le cimier personnel de son père est resté gravé sur la lame, sous la garde. La lame a de toute évidence beaucoup servie, car bien qu'elle soit entretenue au mieux et dispose d'une excellente fabrication, elle porte toujours des éraflures et la marque des batailles passées. Sa garde et sa prise sont toutes deux sombres, dépourvues d'ornement quelconque.
Amélioration : Méthode d'aiguisage mécanique

Loyale : Lame à une main Almaréenne ayant appartenu à son époux, le prince Thelem. Elle dispose d’une garde un peu plus courte que la moyenne, d'une prise plus longue et d’une lame à deux tranchants, d’un pouce, damasquinée selon les techniques spécifiques de ce peuple. Sur la lame, juste sous la garde, se trouve gravé le cimier personnel de la maison noble Sarawyn. Son pommeau, court et ovale, est incrusté d’un morceau de fer sombre. La longueur claire de l'arme porte une large marque d’éraflure qui n'a pas été retirée, celle de l'arme qui a vaincu le prince en combat.
Amélioration : Méthode de trempage avancé

Armure supérieure nordique : Armure de l’armée nordique de Glacern, frappée des armoiries de sa famille. Elle a été légèrement modifiée pour convenir aux climats plus doux de l’archipel. Elle comporte une protection complète de plaques moyennes renforcées par du cuir, des plaques mobiles pour les jambes et les bras, et d'épaulières ornées. Contrairement aux armures classiques, l'épaule droite représente un loup, mais l'épaule gauche représente un dragon. Tryghild ne se sert pas souvent de l'armure complète, et plus du tout depuis l'arrivée dans l'archipel même si cela pourrait bien changer.

Bouclier nordique : Caparaçon classique des hommes du nord, occupant la main gauche. Il porte de multiples éraflures et marques de coups témoignant de l'usage qu'on en a fait.

Frihet : Arc nordique à double courbure taillé dans un bois de frêne, avec une corde solide tissée selon les techniques almaréennes. L’arc a été richement gravé par l’artisan qui l’a construit pour elle. Sa tension globale a été adaptée pour convenir à sa taille et sa force. Il s’agit d’un cadeau de mariage qu’elle a reçu lors de son union avec Thelem de la part de la famille Elusis pour remplacer celui qu’elle avait perdue lors de la bataille de Sandur. Sa longueur laquée et traitée est protégée contre les intempéries.


Description physique


Taille : 2m30
Cheveux : Corbeaux
Yeux : Bleus
Peau : Claire de naissance

Au premier coup d’œil, un homme du sud ne pourrait la considérer comme attractive, et on la qualifierait encore moins de belle. Son corps taillé par le travail physique et l’entraînement martial a rapidement vu s’estomper ses courbes purement féminines au profit d’une forme d'athlète. Sa haute taille, classique pour une nordique, lui fait dominer les anciennes peuplades du sud, accentuant encore l’impression brute qu’elle laisse, solides épaules carrées en arrière, habituée aux postures militaires plus qu’à l’aisance des robes et des soieries qu’elle ne saurait pas comment porter. Elle se meut avec la fluidité d’une soldate, sans la grâce éthérée que la majorité de la race humaine attend des femmes, souple et relativement agile, avec l’assise d’une cavalière accomplie habituée à passer des jours entiers en selle. Ses gestes sont parfois brutaux, vifs et secs, et elle a bien du mal à s’habituer à tenir la plume plutôt que l’épée. Elle a même encore parfois tendance à trembler lorsqu’elle doit rédiger une missive officielle, plus à l’aise sur une traque que dans une négociation.

Sensiblement androgyne, en particuliers pour ceux qui ne sont pas du sang du nord, elle a le visage plus dur, la mâchoire carrée et les traits un peu plus allongés, une barre de souci lui plissant souvent le milieu du front et les sourcils. Sa longue chevelure a la couleur typiquement sombre de sa famille, et ses yeux fièrement bleus portent les nuances froides du peuple des glaces. Ils pétillent rarement de bonne humeur, mais les instants où ils s’éclairent pour laisser place à un sourire ressemblent alors davantage à un instant de grâce. Sourire n’est effectivement pas la chose la plus aisée pour elle, et néanmoins elle n’est pas dépourvue de cette faculté. Pâle de naissance, le soleil de Calastin a finit par la tannée, sa peau est marquée par de très nombreuses cicatrices, de celles anciennes ou fraîches de l’entraînement à celles plus profondes des combats auxquels elle a participé. Sa voix bien modulée est franche et empreinte de sérieux, le parler commun entaché de son accent nordique rauque, les 'r' roulés et la prononciation vive.

Avec le changement climatique de leur nouvelle ville, elle a troqué les fourrures et les lourds doublets pour des matériaux permettant de survivre un peu mieux sous le temps doux, mais elle a bien du mal à quitter l’armure pour des vêtements plus adéquats aux réunions administratives. Heureusement, la majorité des officiels de la ville sont également nordiques ou Almaréens et ne lui en tiennent pas rigueur. Elle aime l'utilitaire, et n'a que faire d'un trop grand confort, qui ramolli et affaibli autant le corps que l'esprit. Si elle peut paraître inabordable à un étranger, par sa façon d'être et son apparence, c'est néanmoins l'inverse, et elle se montre autant que possible attentive, laissant peser un regard franc qui a parfois encore du mal à cacher quand il ne vous suit plus.

Note : L'intendante s'est fait gravée sur la peau le même tatouage que celui originel des Sarawyn. Un procédé long et inconfortable mais qu'elle a enduré sans faiblir. Il s'agit d'un tatouage distinctif de la famille royale Almaréenne, à laquelle elle appartient désormais par mariage et dont elle a obtenu la bénédiction. Effectué avec une aiguille et de l'encre, à l'ancienne, il enserre sa clavicule, descendant en entrelacs complexes sur ses omoplates et au centre de la poitrine. Réservé à la famille et à ses extensions, elle est une preuve d’appartenance mais surtout de force de caractère et d'honneur.


Description psychologique

On disait d’elle qu’elle était bien la fille de son père. Feu le seigneur Havard avait laissé une empreinte indélébile sur les nordiques, et elle était son héritière, forgée par lui depuis la naissance. Elle avait toujours voulu lui ressembler, elle l’avait toujours idolâtré même après que l’image parfaite qu’elle s’en était fut eu été écornée. Il était son héros, son modèle, même après son trépas, il restait une figure grandiose de leur peuple. Et à présent qu’elle était le seigneur de la maison Svenn, elle craignait de ne jamais réussir à l’égaler et à lui faire honneur. Elle avait peur de couvrir son nom de honte, de ne pas être digne de l’apprentissage reçu, des louanges de son géniteur et de son héritage. Ça l’angoissait…. Nuit et jour, elle ne cessait de se questionner, sur sa valeur, sur sa capacité à endosser le rôle qui lui était échu. Est-ce qu’elle allait droit dans le mur ou bien faisait-elle ce qu’il fallait ? Lui avait toujours fait ce qu’il fallait, instinctivement, comme s’il était né avec cette vérité dans le cœur. Il était tellement plus à l’aise qu’elle devant leurs pairs, tellement plus convaincant. Même lorsqu’on tentait de la rassurer, elle ne parvenait simplement pas à y croire. L’angoisse d’échouer lui servait de monstre dans le placard, à elle qui n’avait pas peur de défier un vampire.

Dès qu’elle avait été en âge de comprendre et de tenir une arme, son père avait jeté de l’huile sur le feu de sa détermination, et de son opiniâtreté. Il l’encourageait à ne jamais abandonner, à se relever, encore et encore, à pousser, parfois jusqu’à l’inconscience, en ignorant les douleurs et la faiblesse. Et encore aujourd’hui, elle avait du mal à lâcher prise, à s’accorder du repos, à se détendre, à s’autoriser à avoir mal et à avoir besoin de repos. Savoir s’arrêter était aussi important que d’être capable de continuer au-delà de son confort, mais elle avait du mal à céder à la raison, et cela pouvait lui jouer des tours. Elle brûlait pour tout, ardente dans l’âme, s’offrant sans compter, déterminée à ne jamais lâcher prise, et ayant pourtant toujours besoin d’un compagnon d’arme pour lui dire quand s’arrêter, pour, parfois, la forcer à le faire tant elle refusait d’abandonner. Elle se retrouvait alors à l’époque, tremblante sur l’aire d’entraînement, des points noirs devant les yeux, et serrant les dents pour se relever sous le regard approbateur de son père. Il lui avait toujours dit de se battre, et elle se battait, il lui avait toujours dit de ne pas se laisser aller au désespoir et elle essayait de le faire, brûlant son âme jusqu’à l’extinction. Aujourd'hui, c'était non seulement des soldats, mais aussi des conseillers qui la soutenait, acceptaient ses défauts pour sa bonne volonté, sa rage de bien faire pour eux, toujours pour eux ! Elle ne voyait pas à quel point elle avait du potentiel, là où d'autres le voyait, elle ne croyait pas pouvoir incarner Délimar, être son symbole, une personne que l'on suit par passion, qui vous convainc par le feu brûlant de son regard. Et ce alors même qu'elle avait posé la première pierre de la cité, tant physique qu'idéologique.

Mais ce n’était pas toujours pour le mieux et le meilleur, qu'elle brûlait. La colère bouillait en elle, comme un purgatif au désespoir, la rendant parfois hargneuse, prompte qu’elle était à s’irriter. Prompte à se battre, bien qu’elle eût apprit à discerner les meilleurs instants pour cela. Abrupte, elle apprend tout juste l’art de la diplomatie, rien ne l’ayant préparée à en avoir besoin malgré son statut d’héritière de Glacern. A l’époque, rien n’indiquait qu’elle dû gérer de rencontres hors du cadre de son propre peuple, la cité n’était-elle pas oubliée ? Ils n’avaient pas de contact avec le monde extérieur, et en leur propre sein, ils n’avaient pas besoin de cela. Ils se comprenaient. Encore aujourd’hui, elle a bien du mal, parfois, à ne pas froisser certains de ses interlocuteurs tant elle est direct et sans ambages. Sa discipline purement soldatesque ne lui servait pas autant, lorsqu’elle devait agir avec les représentants des autres villes, nourrissant ses angoisses et son insatisfaction personnelle, la faisant se flageller davantage, entretenant son impression d’être incapable de parvenir au juste équilibre si nécessaire. Intuitive, pourtant, elle présentait le potentiel nécessaire, ayant simplement été bridée par une éducation qui n’admettait pas ces croissances. Une fois de plus, son père avait été le premier à en prendre conscience, bien qu’il ne l’eût pas encouragé. Mais il n'était plus là pour changer cela, et d'autres s'en chargeaient.

Son intransigeance, tant envers les autres qu’envers elle-même, elle la tient de lui. Ce qu’elle attend des autres, elle est prête à se l’infliger également et sans se plaindre. Humble, elle sait être un instrument pour son peuple, se remettant toujours en question pour lui, s’obligeant à travailler sur ses défauts pour lui, pour arriver à remplacer le dirigeant qu’ils méritaient et qu’ils ont perdus. Son énergie, son endurance, elle la consume sans compter, n’attendant aucune félicitation, seulement la satisfaction de voir les progrès accomplis pour les siens. Sa loyauté inébranlable va à Délimar et aux siens, sa dévotion va à Délimar et aux siens, toujours et avant tout. Elle ne trahira jamais ses idéaux, mais elle a pourtant conscience que certaines choses doivent changer, après les malheurs qui se sont abattus sur eux tous. Malgré ses automatismes : racisme et isolationisme… elle tente de s’ouvrir, péniblement, lentement, mais en ayant bien conscience que c’est absolument nécessaire. Gauchement, elle travaille sur ses préjugés, pleine de bonne volonté. Mais là où elle sait reconnaître ses torts, elle sait aussi reconnaître ce que les siens peuvent apporter… la méritocratie et l’esprit de groupe, de soutient et de communauté de son peuple sont des forces réelles qu’elle entend protéger et développer. Le partage des ressources et leur utilisation intelligente pour la gloire de leur ville… il y a tant de choses que l'alliance des cités libres et le monde humain dans son ensemble gagneraient à apprendre de Délimar !

L'histoire sans pareil de Glacern reste dans le cœur de cette enfant du Nord qui l'admire, et qui tente d'en tirer le meilleur, déjà rejointe par ceux l'ayant nommée à sa place actuelle. Délimar est un produit du meilleur de toutes les peuplades la composant : Glaçernois, Almaréens, Lyssiens, Elanéens parfois… Voilà pourquoi elle est, à ses yeux, la directrice naturelle de l'alliance. Elle est forte de nombreuses expériences, humaniste, tirée en avant par des idéaux et une rigueur ayant fait leurs preuves, et la plus solide militairement parlant. Pour répandre les bienfaits de son peuple aux autres membres de l'alliance, il convient donc tout d'abord qu'elle puisse en prendre le contrôle, et c'est là ce qu'elle voudrait, confortée dans cette pensée par ses conseillers. Peut-être est-ce également là un moyen de pallier, dans une certaine mesure, à ses angoisses ? Elle a peur, au fond d'elle-même, peur d'une nouvelle trahison. Peur que l'alliance ne tienne pas éternellement, et que ses alliés se retournent alors contre elle d'une façon d'une autre. Elle n'oublie pas que son père a un jour suivi aveuglément son roi et que son peuple n'en a récolté que des malheurs. Elle n'a pas l'intention de se montrer aussi innocente. Malgré sa droiture et son code d'honneur stricts, elle a depuis longtemps ouvert les yeux sur la nature du reste du monde… en particulier lorsqu'il est corrompu par la magie.

Bien que les autres cités libres acceptent la magie, et bien qu'elle cherche à s'ouvrir afin de pouvoir prendre le meilleur d'autres peuplades, Tryghild a une idée bien arrêtée sur la magie et les conséquences de son utilisation. Enfant d'une lignée impuissante, elle voit cela comme une force, une forme de pureté ayant épargné à son peuple nordique les dérives des autres ethnies. Aux yeux de l'intendante, la magie est une essence supérieure qui doit être réservée aux êtres supérieurs, comme les anciennes déesses. Si les mortels peuvent y toucher, c'est par un accident, une mutation ou une influence négative, et se plonger dedans n'apporte rien de bon, ne faisant que corrompre l'âme et le corps, et rendant mauvais. Elle ne compte pas mettre à mort chaque magicien des races mortelles, mais elle aimerait réellement qu'ils parviennent à dépasser cette corruption pour reprendre un chemin plus adéquat. Elle a toujours foi en la possibilité que ces magiciens puissent un jour redevenir purs et que la magie représente une béquille pour leur esprit. Elle la tolère pour le moment chez ses alliées, tout en tentant de leur prêcher sa façon de penser, quitte à ce que cela prenne des générations et soit fait pas à pas, un effort à la fois.  

Étrangement, avec la venue des leurs sur l'archipel, elle a découvert un autre peuple qui, peut-être, pourrait être un peuple frère. Les Graarhs, grands félins intelligents, semblent de plus en plus proches de leurs propres moeurs à mesure qu'elle apprend à les connaître. Tout d'abord de simples esclaves pratiques, elle en est venue à respecter ceux qui travaillaient pour la citadelle et a finit par les libérer, leur offrant naturellement la citoyenneté s'ils le voulaient, ou repartir s'ils le désiraient. De ceux qui sont restés, elle apprend à les respecter et même les apprécier, et elle commence à se laisser convaincre de l'idée d'abolir totalement l'esclavage de leur race dans la ville. Après tous, personne ne mettrait de chaînes à un frère...

Alignement : Honneur, Famille, Patrie, voilà les mots les plus importants pour elle. Issue d’une famille noble du nord aux lettres de noblesses toujours méritées, Tryghild respecte presque à la lettre l’enseignement des siens. Elle se veut digne et respectable, protectrice de la cité qu’ils ont bâtie. Consciente des erreurs du passé, elle veut essayer de faire mieux, tout en conservant ce qui doit l’être. Essayant d’être moins fermées aux autres races, elle reste plus dévouée aux humains et se portera plus aisément à leur secours, bien qu’elle tâche de changer. Farouchement anti-magie, il lui est souvent difficile de faire le premier pas, bien qu'elle tâche de se contrôler.


Proposition d'esprits-lié :
Spoiler :



Histoire

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Liens

  • Havard Svenn : Son père, seigneur de Glacern, roi de l’hiver, l’un des meilleurs épéistes humains de son temps. Il mena la grande guerre contre les Almaréens, pour libérer Gloria et Elena et, après la traitrise de Fabius Kohan, proclama Korentin roi. Soutient le plus virulent du souverain rebelle aux débuts de cette guerre civile, il en vint pourtant à perdre confiance en lui au profit du prêcheur almaréen, voyant en ces envahisseurs un peuple davantage frère qu’ennemi par bien des aspects. Il mourut lors de l’aube rouge sous les coups de l’âme damnée de Fabius Kohan, le maître des lames noires du régicide. Sa perte a été un coup très dur pour la jeune femme qui l’aimait de tout son cœur et l’adulait comme une divinité. Encore aujourd’hui, elle ne supporte pas que l’on dise du mal de lui.

  • Alrune Svenn : Sa tante, dirigeante des veilleurs des montagnes lorsque la ville existait encore. Excellente chasseuse, tueuse de vampire émérite, elle a été l’une de ses enseignantes, et sa seconde figure modèle. Elle a perdu la vie dans la fuite hors de Glacern lorsque la présence du Tyran blanc a transformé les montagnes en volcans actifs. Son sacrifice a permis au reste des veilleurs et à la majorité de la population encore dans la cité de se mettre à l’abris. Alrune, malgré ses devoirs lourds, a toujours été disponible pour sa nièce, et lui a enseigné les bases de modérations que son père rechignait à lui offrir. Son enseignement lui est de plus en plus apprécié.

  • Thelem Sarawyn : Son premier époux, décédé lors de la guerre contre Sélénia. Il était prince chez les Almaréens, un homme meilleur qu’elle n’aurait d’abord pensé, et comme elle, il comprenait le besoin d’unification de leurs peuples ballotés par la tempête. C’est de cette volonté d’union de deux peuples frères qu’est venu leur mariage. Thelem était sa voix de la raison, sa modération et sa prudence là où elle était son dynamisme et sa détermination, sa poigne de fer. Ils sont naturellement parvenus à un équilibre des forces leur permettant d’être efficaces, et il lui a enseigné nombre de choses. Sa mort a été glorieuse et elle le remercie de son sacrifice, gardant de lui beaucoup de respect et un excellent souvenir.

  • Sohan Svenn : Son fils, encore très jeune. Il est l’héritage laissé par Thelem pour le peuple de Délimar, et son enfant chéri. Elle n’a hélas guère de temps à lui consacrer, le laissant contre son grès aux soins des nourrices, mais dès qu’elle le peut, elle vient le visiter. Il est très important à ses yeux, non seulement parce qu’il est son première enfant, mais également par l’image diplomatique et politique qu’il est. Un enfant à la fois nordique et almaréen. Il a d’ailleurs hérité physiquement davantage de son père que de sa mère. Elle le destine à énormément, lorsqu’il sera adulte. Si elle trime nuit et jour, c’est aussi pour lui assurer la meilleure des sécurités, et un avenir au sein d’une ville florissante.

  • Nyko Svenn : Son grand-père, un homme qu’elle respecte, admire et affectionne. Son retour a été un bonheur inattendu bien qu’elle ne sache trop comment se comporter avec lui. Il a rejoint les rangs de ses conseillers directs, et officie comme amiral, ayant toute sa confiance. Elle apprécie recevoir ses conseils et ses avis sur divers sujets, et de façon plus personnelle, apprécie pouvoir s’appuyer sur lui. Il s’agit du dernier représentant direct de la lignée du loup en dehors d’elle, et ils ont peu à peu apprit à vivre au quotidien l’un avec l’autre, tissant de nouveau un véritable lien. Elle espère qu’un jour, ils retrouveront leur complicité d’antan, et que son grand père pourra s’ouvrir de ce qu’il a vécu.

  • Sigvald Elusis : Son actuel fiancé et le père de substitution de son enfant. Ils ont annoncé leur union après sa période de deuil et attendent encore le meilleur moment pour effectuer un mariage officiel. Sigvald n’est cependant pas que son futur consort, il est également un compagnon d’armes qu’elle connaît depuis son enfance, et en lequel elle a une totale confiance. Entraîné par son père, le nordique est un homme d’honneur qui saura parfaitement la seconder dans sa tâche… après tout, il est général des armées de Délimar depuis la fondation de la ville.

  • Aldaron Triade : Son confrère au sein de l’alliance. Elle le respecte pour ce qu’il a fait, malgré sa race. Néanmoins, si elle ne doute pas vraiment de l’homme en lui-même, elle n’apprécie pas que Caladon défie Délimar et ne lui cèderait jamais la direction de l’alliance si la question venait à se poser. La discussion entre eux n’est pas toujours très simple, ils parviennent néanmoins à faire fonctionner l’alliance sans se pousser mutuellement sous la charrette…

  • Nolan Kohan : A l’écouter, Nolan est son ennemi et un homme à abattre. Pourtant, les choses sont plus subtiles que cela. Elle a peur de lui, peur qu’il finisse par devenir un nouveau Fabius, un nouveau Korentin… Elle ne veut pas voir ce jeune roi régner de nouveau sur son peuple, et risquer une catastrophe de plus. La désillusion envers sa famille et aussi grande que la loyauté qu’avait son peuple avant cela. Nolan n’est pas coupable des crimes de sa famille, mais peut-il seulement faire mieux ? Elle n’en sait rien et n’est simplement pas prête à prendre le risque. Et puis, même si l’individu lui-même n’a peut-être rien de mauvais, la lignée en elle-même et vieille et désuète… Sur cette terre de renouveau, ne faudrait-il pas se débarrasser des reliques ? Lui-même y gagnerait sans doute.

  • Korentin Kohan : Après tout ce que son peuple a fait pour lui, le moins qu’aurait pu faire cet empereur de pacotille, c’est de le traiter convenablement, mais non, il a fallu qu’il trahisse ses plus fidèles soldats. Sa fin a été bien trop douce pour ses crimes, il méritait un sort pire encore que celui dont il a écopé. Lui et son abomination de sœur ? Qu’ils croupissent dans les bas fond de la réincarnation est encore trop bien pour eux. Si sa sœur a brisé le cœur de son père, le frère lui a brisé tout le peuple du nord. Il est la raison principale pour laquelle la nordique a refusé de ployer le genou, par rancune, et également par peur que le fils égal le père.

  • Esmelda Kohan : Cette traînée ignorante à été l’une des raisons qui ont conduit son père au trépas, en plus d’être une honte et une salissure pour la race humaine, ainsi qu’une traîtresse ignoble. Jamais Tryghild ne pardonnera ce qu’elle a fait, même à présent, et elle maudit régulièrement sa mémoire en lui souhaitant la pire des réincarnations possibles. De tous les ingérants au sein de la famille Kohan, elle est l’une des pires du lot. Si elle était encore en vie, la nordique aurait même pu chercher à la tuer elle-même…

  • Ascheriit Svenn : Une souillure et une honte. Non seulement il est un poids et une souffrance pour sa famille depuis sa naissance, mais en plus, il est un traître de la pire espèce, tellement corrompu que les chimères en ont prit possession. Même les vampires sont moins ignobles, et la seule façon de sauver les miettes qu'il reste de bon serait de le tuer proprement pour qu'il subisse sa juste rétribution et que son âme soit purifiée dans l'après Vie. Que Mort ait pitié de cette chose révoltante, elle elle n'en aura aucune.

  • Skade : La dragonne de l’Orage qui jeta la malédiction pesant encore aujourd’hui sur sa famille. Elle l’a vu, une fois, au cours de la bataille contre les forces du Tyran. Aujourd’hui, la dragonne est morte, emportant avec elle les réponses que la jeune femme aurait voulu obtenir, et il ne reste à Tryghild que sa mémoire, l’honorant pour le don qu’elle a fait aux siens.



Derrière le clavier

  • Petite présentation : Je suis toujours un poulpe !

  • Particularité RP ? Same o/

  • Rythme RP ? Same o/

  • Comment as-tu découvert le forum ? Déjà sur le fofo, vaincue par la DCïte après 3 mois de dur combat

  • As-tu signé le reglement ? Sous peu avec ce perso



Dernière édition par Verith le Dim 23 Juin 2019 - 19:15, édité 3 fois

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Histoire



- Introspection -

Première née du seigneur de l’hiver, sa venue au monde fut saluée avec enthousiasme, nonobstant entièrement son sexe, au profit de l’assurance d’une continuité de la lignée. Petit louveteau, elle avait eu la chance de venir au monde dans une famille entière, aimante et bien protégée, dans tous les sens du terme. Héritière du clan du loup, elle fut prise en charge non seulement par les instructeurs dédiés à la formation des jeunes membres de la citadelle, mais également par les membres de sa propre famille. Dès l’âge de trois ans, elle commença l’équitation, afin d’être le plus tôt possible en contact avec les bêtes qui aidaient son peuple dans leurs déplacements montagneux ardus, et leurs chasses en terrain dangereux. Dès cinq ans, son père insista pour lui mettre une épée entre les mains. Depuis sa prime jeunesse, elle connut la sensation du fer et du bois entre ses doigts encore gauches, elle connut la morsure du froid terrible des hauteurs montagneuses, et des nuits de veille. Dès ses premières années, elle eut le goût du sang dans la bouche lorsqu’elle était blessée à l’exercice. Les mœurs de son peuple n’avaient rien de douces, ces hommes communautaires et zélés vivaient dans l’attente de la bataille, tout entiers tournés vers la défaite d’un adversaire naturellement plus fort qu’eux : les vampires. Tueurs de vampires, gardes oubliés, soldats d’élite d’un empire qui considéraient ces défenseurs de l’ombre comme des brutes et des barbares mal dégrossis. Seuls les Elanéens, de tous, et la population de Lyssa, entretenaient de meilleurs rapports avec eux. Dès l’enfance, elle apprit tout cela, elle apprit à mépriser les sudistes mous, égoïstes et piqués de vices, elle apprit à respecter et craindre ses proies sanglantes… et elle apprit bien. Son père, fervent croyant de leurs lois ancestrales ne manqua pas de les lui prêcher avec l’ardeur d’un prophète fou, et le message ne manqua pas de trouver sa place dans le cœur de l’enfant qu’elle était alors. Même des années après, même à un océan de distance de sa patrie, elle agissait et réagissait encore parfois avec l’automatisme d’une extrémiste parfaitement endoctriné.

Elle était jeune, encore aujourd’hui. Une femme faite, intendante de leur nouvelle citadelle, mais elle restait jeune. Contrairement à son père, sa vie n’avait pas été marquée par les exploits guerriers et les actes héroïques. La majeure partie de son existence n’avait été qu’une préparation, un immense entraînement, chaque heure de chaque jour, pour l’instant où son digne père retournerait à la mort et lui laisserait sa place sur le haut siège de Glacern. On lui avait, certes, apprit à régner, mais sur des nordiques, sur le peuple du nord, à la droiture implacable… et cela s’entendait bien souvent par la voie de l’épée et de la guerre. Diriger Glacern, c’était diriger une campagne permanente, une logistique militaire et une armée toujours prête à partir au front. Elle avait appris à se battre et à souffrir, elle avait appris à préserver ses troupes dans une bataille et à leur fournir le nécessaire pour s’octroyer la victoire. En autarcie presque complète, l’imprenable cité ne lui avait pas permis d’apprendre à gérer un contact extérieur au-delà des quelques rares visites de courtoisie de certains empereurs. Rapidement, l’épée ne fut plus la seule discipline qu’elle se vit enseigner… et elle se montrait consciencieuse, ne se plaignant jamais, s’offrant jusqu’au bout de ses forces, pour la plus grande fierté de son père. Le sommeil devint bien vite un luxe qu’elle savourait plus que n’importe quel fruit tant il était compté, et les courbatures étaient des amies qu’elle accueillait aisément. Cela lui manquait, désormais, de se donner ainsi totalement, viscéralement. Le siège de l’intendant lui demandait plus de temps à accorder aux tâches administratives, bien qu’elle eût trouvé un juste milieu en s’entourant convenablement pour ces questions délicates et nécessaires. Délimar n’était pas Glacern bien qu’elle lui ressemblât dans son cœur, et il y avait bien des choses qu’elle apprenait sur le tas, avec l’aide patiente de ses conseillers. Pendant plus de vingt ans, elle n’avait fait que se préparer à la guerre des soldats… la guerre des seigneurs lui semblait bien plus ardue encore. Mais elle persévérait avec la même détermination qu’elle avait eu à apprendre l’art de tuer. Elle le devait aux siens.

Il y avait eu une forme de paix, dans son existence au sein de la citadelle du froid. Elle savait que cette paix, elle ne pourrait jamais la retrouver. Mais ce qui lui manquait plus encore, c’était ceux qu’elle avait perdue. Sa famille proche était décimée, les autres maisons nobles étaient saignées à blanc par des guerres sans communes mesures… peut-être aurait-elle due y voir une forme de soulagement, de destin. Avec la disparition de toutes les familles partageant le sang de son ancêtre, la malédiction pesant sur le peuple du nord disparaîtrait également. Mais Tryghild ne le voyait pas ainsi. Elle était venue au monde sans espoir d’accéder à la magie, elle ne la manierait jamais, et ainsi, elle n’avait jamais entretenu d’idéal à cet égard, n’y trouvant pas même une forme de beauté inaccessible. Le nord avait résisté, survécu, sans cela. C’était une force. Cela faisait d’eux ce qu’ils étaient aujourd’hui. C’était la magie, la source de tous leurs maux. Elle ne voulait pas voir les siens être corrompus par elle. C’était à cause de la magie que son père était descendu dans le sud avec leur armée, la laissant avec les réservistes au sein de la citadelle, emmenant son frère à sa place. C’était elle qui aurait dû l’accompagner, pas lui. Lui n’était pas un bon combattant, et il était encore moins un bon capitaine. Il n’avait jamais eu la trempe suffisante pour endosser le rôle d’un chef de meute, il n’était pas capable d’écouter leur père convenablement ! La dispute qu’ils avaient eue avait été leur première, leurs voix portants jusqu’à l’extérieur du grand hall communautaire de leur famille. Ce souvenir-là, elle le garderait jusqu’à sa mort, accompagné de regrets profonds. Si elle avait su qu’il s’agissait de sa dernière interaction avec son père, elle se serait abstenue pour qu’il emporte une meilleure image d’elle dans son repos. Mais cela ne servait à rien de se ronger avec les erreurs du passé, elle avait trop à faire avec le présent.

Expirant profondément, elle relégua une fois de plus ses doutes, ses angoisses et ses blessures au plus profond d’elle. Chaque fois que l’assemblée se réunissait, ou qu’elle se devait de prendre une décision pour le bien de la ville, elle s’installait là, sur les murailles, et repensait au cheminement qui l’avait mené jusque-là. Elle repensait à ses forces et ses faiblesses et se questionnait…

- Le plus grand des buts

Elle siégeait avec les représentants du peuple et des anciennes maisons princières de Glacern, face à la délégation envoyée par Sélénia. Mais la présence de tant d’individus, près d’elle, était un soutient, pas une source d’inquiétude. On lui demandait de ployer le genou, comme son père et son grand-père… on lui demandait l’allégeance et le tribut de Délimar et de ses habitants. Exactement comme elle l’avait craint et attendu. La question avait déjà été soumise à un vote populaire, ainsi que la réponse qu’elle escomptait donner. Son peuple avait parlé, et sa voix avait porté avec justesse ce qui grondait en son cœur. Jusqu’au bout, elle écouta. Jusqu’au bout, elle se montra courtoise, froide mais digne, malgré le tremblement nerveux de ses mains accrochées aux accoudoirs de pierre du siège de fonction qu’elle utilisait. Elle sentait chaque personne à ses côtés comme s’il s’était agi de son propre corps, reproduit des centaines de fois… Par égard, elle avait convié l’ambassadeur de Caladon à la rencontre, puisque sa venue avait coïncidé avec celle des représentants de l’empire. Raide, le visage fermé, elle attendait que l’ambassadeur en ait terminé. Se contenir était un supplice, et elle ne parvenait guère à cacher la tension qui l’habitait et qui la faisait se renfoncer dans son assise. Puis, lorsque la voix de l’homme se tarit, elle ferma les yeux, expira longuement, puis se releva aussi tranquillement que possible. Elle était, intérieurement, terrorisée, bien plus que lorsqu’elle avait aidé à abattre son premier vampire, à l’âge de quinze ans avec les autres jeunes de son âge dans une curée sanglante.

« Mon père est mort pour un Kohan… Mon frère est mort pour un Kohan…» Sa voix était égale, sensiblement plus lourde et saccadée, comme si elle contenait ce qui lui serrait la gorge. «  Mon oncle est mort pour un Kohan… Mon cousin est mort pour un Kohan… » La salle était emplie d’un silence fracassant, morbide et plein d’une tension latente. «  Emeril Celeas est mort pour un Kohan, Rodrik Anstar est mort pour un Kohan… Selewyn Cyrène, seigneur de Lyssa, est mort pour un Kohan… et Bjorn, Arulf, Sjolda, Sigrun, Leif… » La liste continuait, comme une litanie mortuaire en hommage à tous ceux qui étaient décédés dans les guerres récentes. Elle mêlait, simplement, les glorieux noms des membres de familles nobles du Nord et de Lyssa, à ceux des soldats du petit peuple, tous égaux au-devant de la mort… et de sa décision. Elle portait le deuil de chacun d’entre eux à part égale. Chaque nom, chaque mot, chaque battement de con cœur était un remerciement envers ces braves, un souhait pour qu’ils obtiennent de bonnes réincarnations «  Ingvard Elusis est mort pour un KOHAN ! » Elle avait rugi le nom exécré, portée par une soudaine et juste colère. Elle qui avait écouté l’insulte qu’on faisait aux siens jusqu’au bout, n’avait-elle pas le droit de parler sous son propre toit sans qu’on veuille l’interrompre ?  La simple esquisse de la part de l’ambassadeur avait allumé en elle la flamme de la haine. Sa voix, déchirée par la rage, avait résonné avec violence dans l’espace clos. Figée, elle dévorait l’homme face à elle des yeux, la respiration tremblante dans un effort pour contenir son tempérament volcanique.

Personne ne bougeait. Personne ne parlait, trop surpris de cette soudaine explosion, trop estomaqué devant son discourt. Elle parvint enfin à se retenir, et poursuivit d’une voix aussi calme que possible. « Nous avons respecté nos serments à l’égard de la lignée impériale pendant plus de trois milles ans. Pendant trois milles ans, nos hommes et nos femmes, ainsi que ceux de nos cousins de Lyssa, ont donnés leurs vies pour les Kohan. Nous avons tout perdu pour eux, nos vies, notre patrie, notre passé… » Elle s’interrompit un bref instant, sentant son époux bouger légèrement à ses côtés. L’impression d’une boule de plombs dans l’estomac la révulsait. Elle aurait voulu s’arracher la peau tant celle-ci l’insupportait, et elle sentait le froid bien plus violemment qu’en plein blizzard. « Et alors que nous étions déracinés, sans chefs, alors que nous honorions nos morts et tentions, péniblement, de regarder vers l’avenir ? Les Kohans nous ont pris tout ce qui nous restait. Ils ont donné nos terres aux elfes, pas même à d’autres humains, à des elfes… des elfes venus nous proposer une véritable alliance militaire uniquement pour échapper au Néant, alors que c’est nous, les Nordiques, qui avons fait naître la rébellion de Korentin Kohan et défendions son honneur. Le même Korentin Kohan qui a signé un injuste traité sans le moindre regard en arrière. Et ce, après que Fabius Kohan eut laissé mon père attaquer les troupes du Néant pour libérer Gloria pendant qu’il signait sa reddition. » Elle inspira lourdement, puis continua, puisant son calme dans ces faits irréfutables. « Les Kohans ont utilisé mon peuple comme un jouet de guerre, un outil qu’ils pouvaient casser puis abandonner dans un coin, à mourir comme nous vivions, en silence, pour ne pas les déranger, oubliés de tous. Et bien non, nous ne sommes pas un outil, pas un jouet… et nous refusons de mourir pour une lignée qui agit ainsi » Après la colère, c’était une douceur résolut qui l’envahissait. « Nous sommes des hommes d’honneur, de mérite et de loyauté, monseigneur l’ambassadeur, mais nous ne sommes pas pour autant des imbéciles. Nous ne demandions rien, aucune récompense, aucune félicitation, pour avoir accompli notre juste devoir. Nous voulions juste…. Rentrer chez nous… »

Cillant, elle tourna un instant la tête vers Thelem, puis Sigvald, Soerys et Velys, avant de revenir à l’homme qui se tenait toujours face à elle, présent mais comme diminué devant le discourt qu’elle tenait, et ces formes hautes et austères qui faisaient barrages, unies. « Délimar est aujourd’hui notre patrie. Et en tant qu’intendante et seigneur de la maison Svenn, je refuse de voir à nouveau les miens saignés pour une lignée qui n’a jamais prouvée que tant de nobles âmes meurent pour elle. Je ne ploierais pas le genou, je ne reconnaîtrais pas à Nolan Kohan la moindre souveraineté sur ma ville, et mon peuple ne souhaite pas de lui également. Portez-lui ce message, et par l’épée de mon père, s’il n’accepte pas notre décision, nous la lui imposeront par la force. Nous verrons bien s’il est plaisant aux gens du sud de voir nos lames tueuses de vampire levées pour défaire leur hégémonie. Et si c’est là le chemin que Nolan souhaite prendre, sachez que nous combattrons le cœur libre de toute peur, car cette fois notre sang sera versé pour le plus grand des buts  »

- Unis dans l'adversité

Longtemps après la fin de l’entrevue, elle était encore silencieuse, abasourdit de ce qu’elle avait fait. Si la guerre était déclarée, c’est elle qui en porterait la responsabilité. Mais ce n’était pas cela, qui lui tordait les tripes, et lui coupait la langue. Elle se rendait compte, en un sens, qu’elle n’avait jamais fini son deuil jusque-là, et que, jusqu’à l’instant où elle avait ouvert la bouche, elle n’avait pas réellement vécu… pas pleinement. Son discourt n’avait pas eu qu’une fonction politique et militaire. Il avait été, également, libérateur. Pour elle personnellement. Elle s’était défaite du poids de la mort de son père, elle avait trouvé comment honorer ceux qui étaient tombés, et pour la première fois de sa vie ? Elle se sentait digne de porter le nom de sa famille. Seule dans son bureau, elle contemplait le port par la fenêtre, absorbée par ses pensées. Lorsqu’elle était plus jeune, son idée de la guerre était romancée, mais cela faisait plusieurs années qu’elle avait appris la laide vérité… La guerre n’avait rien d’une chanson de geste. C’était une chose horrible, mais nécessaire, et une chose que les nordiques faisaient bien, sans jamais oublier la laideur intrinsèque de leur tâche. Enfermés dans leurs montagnes, ils avaient fait survivre une tradition vieille de plusieurs millénaires, qui avait peu évoluée, alors que le monde extérieur, lui, changeait drastiquement. Les vieilles valeurs n’étaient plus ce qu’elles étaient, les codes de conduites des siens étaient presque désuets… mais pas dénués d’intérêt à bien des égards. La guerre, elle, changeait peu, en fin de compte. Lorsqu’elle avait rejoint le protectorat des esprits, son père était déjà décédé, et sa tante également. Avec son accord, les seigneurs survivants avaient mis en place un conseil militaire agissant à sa place. Elle en avait vu la sagesse, bien qu’au fond, une part d’elle s’en récriait. C’était elle le sang du loup, le véritable, pur et vif, pas eux. Cela lui avait néanmoins donné l’occasion d’ouvrir son esprit à d’autres considérations. Elle avait pu, en particulier, approcher les Almaréens. Et elle s’était vite rendu compte qu’ils étaient un peuple frère, bien que différent. Un peuple avec lequel les Nordiques pouvaient s’entendre.

Elle avait rencontré Thelem... Un homme, un soldat, et un prince. L'ancien élève d'aldakin du Néant, promis à un bel avenir comme serviteur de la divinité du vide. Mais il y avait renoncé, sentant bien avant les autres que quelque chose clochait avec Néant et ses enseignements. Les Almaréens avaient été trahis par néant, qui n’était au final qu’un dieu parmi d’autres, pas si différent de ses pairs, en fin de compte. Et lorsqu’elle avait repris la tête de son peuple, après la signature du traité de la honte, c’était tout naturellement qu’elle avait décidé de conclure une alliance avec une partie des Almaréens. Thelem avait été son partenaire dans cette décision, lui qui était un prince de ce peuple venu d’au-delà des mers. Leur mariage avait été politique et militaire, mais elle avait trouvé en lui un ami et cela lui suffisait. Elle n’avait pas besoin d’amour. Elle refusait de penser en avoir besoin. L’amour n’était pas ce qui rendrait leurs terres aux siens, leur dignité aux Almaréens. Elle avait ordonné des changements, au sein des familles nobles du Nord. Celles qui avaient été vidées de toute substance à l’exception de quelques survivants épars étaient dissoutes, la jeune femme accordant son propre nom à ces combattants épuisés, le seul honneur qu’elle pouvait encore leur faire, le seul qu’elle avait le pouvoir de donner. Deux nouvelles maisons virent également le jour, afin d’inclure les Almaréens au sein de leur population, fondant ces volontaires et tous ceux qui suivraient, au sein d’une seule ethnie. Un seul peuple, un seul cœur. Les Lyssiens se joignirent finalement à eux, alors qu’ils tentaient de se reconstruire. Mais la paix n'est après tout qu'une période transitoire, d'attente, entre deux guerres, et fatalement, l'ombre de celle-ci revint transformer leurs efforts en désespoir. «  Ah ! » Elle sursauta. Plongée dans ses ruminations, le bruit de la porte qui s'ouvrait lui passa complètement à côté, mais pas la sensation de la main frôlant son corps, la faisant immédiatement se tendre, son coeur s'emballer. D'un bond, elle recula et se frappa le dos contre la pierre du mur alors qu'elle cherchait instinctivement la poignée de son épée pour éventrer l'importun sur place. Le geste, cependant, resta en suspend lorsque son regard croisa celui de Sigvald. Sa poigne se relâcha, et un bref instant, ils restèrent ainsi, figés. Puis la tension disparue d'un seul coup et avec elle, le barrage qui retenait ses nerfs.

Elle l'enlaça et fondit en larmes. Il y avait trop longtemps qu'elle avait décidé de porter l'écrasante charge de leurs morts.

- Audhumla, la lame du serment

Ils étaient réunis sur les rives du lac d’émeraude, tous ensemble, tous silencieux. Les dirigeants de chaque cité libre ayant décidés de devenir signataires de l’alliance proposée par Caladon et Délimar contre l’empire Sélénien. Ils attendaient, tout comme elle, l’instant issu de très nombreux jours de discussions intenses, et de semaines de préparations assidues. Là, près de cette merveille naturelle, allait se sceller un pan majeur de l’histoire de leurs peuples. Tandis que le Baptistrel se préparait, elle essayait, elle, de rester calme. A sa taille, la lame était lourde, encombrante mais rassurante tout à la fois et elle y portait régulièrement la main… Son manège n’avait d’ailleurs pas échappé à Thelem, dont le dextre ferme et chaud vint lui entourer le poignet sans violence, attirant son attention. Il se releva vers elle pour lui souffler quelques mots d’encouragement, la confortant dans sa décision, mais elle se contenta de hocher légèrement la tête, mâchoire serrée, incapable de parler. Ce n’était pas de faire la guerre à Sélénia qui l’effrayait, elle était une fille de guerre après tout. Non, c’était ce qui l’attendait ce soir qui lui faisait peur. La magie était une terre inconnue pour elle, et dangereuse et corruptrice. Son ancêtre, l’un des premiers seigneurs Svenn, avait été défait de sa puissance magique pour avoir gravement blessé une dragonne, et sa descendance avait été maudite de même. Côtoyer la magie n’était pas une chose facile pour elle. Elle n’avait pas envie d’être souillée par elle… si elle acceptait tout cela, c’était sa contribution pour former l’alliance, mais cela ne signifiait pas que c’était simple. Et en un sens ? Si ça avait été simple, cela n’aurait eut aucune utilité, aucun poids. Et pourtant, elle ne rêvait que de grimper sur sa monture et quitter les lieux sans se retourner.

Leur accord était simple. Là, sur une pièce de cuir souple, se trouvait déposé le parchemin portant l’accord de l’alliance, pleinement rédigé et validé par chaque cité membre. Près du parchemin, un socle d’argent arrondi, large et lourd avait été déposé. Il avait fallu plusieurs de ses hommes pour le sortir de son chariot, tant le poids été conséquent. Il luisait à présent sous la lueur des torches et de la lune. Les marques d’ithildin qui le parcourait scintillaient d’une douce lueur qui la glaçait pourtant, tout au fond. Il ne manquait guère que la lame et les fanions pour compléter l’ensemble. Le Baptistrel allait user de sa magie afin de dissimuler le contenu de l’accord de l’alliance à l’intérieur même de l’épée qu’elle portait, et qui avait appartenu à son père, et à chaque seigneur de sa lignée depuis son commencement. Audhumla était une lame d’honneur et de protection qui n’avait jamais fait couler le sang d’un humain ou d’un innocent, et c’était exactement pour cela qu’elle avait accepté de l’offrir pour cet usage, pour qu’elle soit la preuve de leur sincérité et de leur loyauté. Elle recevrait en elle le pouvoir du serment magique qui lierait chaque signataire au contrat, grâce à la magie baptistrale.

Sa garde, détruite lors de la bataille de l’Aube Rouge, avait été reforgée par Caladon. De mithril et d’argent, elle avait été incrustée d’un large saphir magnifiquement taillé, symbole de la richesse de la ville marchande, là où l’acier et l’histoire étaient les symboles des tueurs de vampire. Le socle avait été forgé à partir d’épées venues de chaque ville, et sur la lame seraient accrochés les fanions de toutes les cités libres. Les éléments avaient été réunis, il ne restait désormais qu’à effectuer la cérémonie. Pour elle et ses convictions personnelles, offrir l’épée avait été également un symbole personnel, l’affirmation qu’elle tenait plus à la liberté qu’elle réclamait qu’à imposer ses points de vue pour des rancunes ancestrales, au devant de Sélénia. Le rappel lui permit de s’apaiser, enfin, alors qu’elle s’avançait vers le mage chanteur pour lui présenter la lame sur ses paumes. Puis, lorsque l’arme se mit à briller à son tour de la puissance qu’on lui insufflait, Aldaron vint la tenir avec elle pour l’enfoncer d’un coup net dans le socle. Là, devant l’autel, chacun réitéra son vœu, insufflant désormais plus encore à l’arme, bien plus que de la magie : leurs volontés, déterminations, espoirs, attentes, valeurs… Ils le savaient déjà tous, aucun d’eux ici présent ne pourrait jamais retirer l’épée, et celui qui le ferait serait l’incarnation même de ce qu’ils défendaient. Longtemps après, sur le chemin du retour, ses oreilles bourdonnaient encore des paroles du chant du serment, et des voix innombrables venues s’ajouter à celle du mage pour transformer une banale épée en une relique à l’importance exceptionnelle. Après la terreur première de tenir l’objet entre ses mains, elle avait fini par faire une paix complète avec ce qui s’était passé… A ses côtés, Thelem était également silencieux et elle ne chercha pas à le déranger. Elle avait bien trop à penser.

- Le calme avant la tempête

Le cessez-le-feu était signé. Elle se demandait encore comment elle en était arrivée à signer, tout comme elle se demandait encore comment le premier coup avait été porté. La paix n’était vraiment qu’une période transitoire, et encore aujourd’hui, elle la trouvait artificielle, forcée et fausse… mais qu’y pouvait-elle ? C’était sans doute là le mieux qu’ils puissent attendre de tout cela. Délimar avait sa liberté et si Sélénia consentait à cesser de disputer celle-ci, peut-être pourraient-ils au moins s’apaiser pour un temps, à défaut de renouer ? Mais Sélénia était-elle réellement capable d’accepter cette cession définitive ? Elle ne savait pas. Si elle se fiait instinctivement à ce qu’elle avait vu de l’ambassadeur qui avait reçu sa réponse, elle émettait des doutes, mais à présent seul le temps le dirait. Tryghild ne pouvait pas réellement s’empêcher de se sentir lésée pour le traité, par cette paix forcée, bien qu’une part d’elle batailla pour lui laisser sa chance, elle était trop profondément sauvage, de nature, pour ployer si aisément, pour se donner le droit d’oublier. Pourtant la petite part raisonnable de son esprit était lasse et n’aspirait qu’à continuer à bâtir cette ville dans laquelle elle plaçait ses espoirs pour l’avenir. La guerre avait beau être un état naturel, elle ne faisait pas tout, et lui avait déjà ôté beaucoup. La plus grande partie de sa famille, son époux…

Thelem avait perdu la vie dans les batailles contre Sélénia, se battant alors qu’elle-même ne le pouvait plus. Sa grossesse lui avait coûté sa capacité à diriger elle-même ses troupes. Tous deux ne voulaient aucunement perdre le précieux héritier qui achevait de réunir leurs peuples. Lui laisser le commandement, même entouré de ses généraux et capitaines, avait été un calvaire difficilement supportable, éclipsant presque les douleurs maternelles à ses yeux. Elle s’était sentie inutile, un poids et un sujet de mépris… Mais le perdre l’avait encore davantage frustrée. Elle saluait son sacrifice, noble, glorieux, elle était reconnaissante de son aide, de ce qu’il avait donné, et elle l’honorait pour ses faits d’armes. Elle n’était pas éplorée, bien qu’elle portât le deuil. Thelem était mort de la seule manière acceptable pour les leurs, et il rejoignait les rangs des innombrables seigneurs de la voie de l’épée. Il convenait à présent que son sacrifice et celui de tous les autres ne soit pas vain. Délimar était sauve, libre, et elle renforçait son rayonnement, portée en avant par l’ardeur de ses habitants et par son esprit de compétition. Lorsque la période de deuil aurait été observée, elle annoncerait une nouvelle union afin de ne pas être seule à élever son fils, et à veiller sur la cité océanique…

Pourtant malgré ses bonnes résolutions, elle bouillait toujours intérieurement. Elle avait espéré que les choses se déroulent autrement. Signer ce maudit cessez le feu avait été une obligation, mais une torture sur l’instant, quand bien même on saluait cet effort de sa part. Les maisons Almaréennes lui avait renouvelé leur loyauté avec sincérité, les Nordiques admettaient, même si de mauvaise grâce, la paix précaire, et les Lyssiens semblaient satisfaits. D’eux tous, ces derniers étaient les plus doux, les moins portés sur le combat, les moins chatouilleux quant à leur honneur. Ils n’étaient pas de la même trempe, même s’ils partageaient une partie de leur sang. En un sens, elle bénissait d’avoir tant à faire au sein même de Délimar, ou elle serait certainement devenue folle à attendre. Autrefois, ils étaient des peuples séparés, et c’étaient encore le cas, en un sens… ils étaient réuni autour d’une bannière commune, une bannière librement choisie : Délimar. Il lui faudrait toute sa vie et certainement celle de ses descendants pour parvenir à ne plus former qu’un seul véritable peuple, avec un esprit et un cœur. Et pour y parvenir ? Ils devaient rester libres. Des millénaires auparavant, son ancêtre n’avait plié le genou que pour l’amour de sa reine, et par honneur. Mais l’honneur n’était plus un luxe que tout le monde cherchait à s’offrir, et la reine était décédée depuis longtemps… Glacern avait été oubliée, elle avait vécu enfermée pendant longtemps. Eux ne pouvaient se le permettre. Mais il ne fallait pas s’abaisser pour autant.

L’alliance était.. une chose fragile, l’union d’intérêts divergents au nom d’un ennemi commun. Elle n’avait aucun doute sur la sincérité des autres dirigeants, pas sur l’instant, mais l’instant présent ne durait pas, tout comme la paix ne durait pas. Quand allaient-ils se retourner contre elle ? Contre les siens, contre Délimar ? Qu’en était-il de Caladon ? Une ville de marchands, attirés par l’amour de l’or avant tout, pourraient-ils vraiment rester loyaux à leur parole ou détruiraient-ils la lame du serment ? Elle voulait y croire mais un doute persistait. Et les autres ? Ces villes plus humbles, n’étaient elles que des opportunistes sans honneur se rangeant d’un côté et guettant la moindre faiblesse pour passer à l’ennemi ? Elle ne savait pas, non, et c’était bien là ce qui la faisait douter, en son fort intérieur. Sur l’ancien continent, son peuple avait fait confiance à la couronne, et sur son injonction, fait confiance aux autres races, et pour cela, ils n’avaient récoltés que des cendres et du sang. Était-ce vraiment si étonnant qu’elle nourrisse en son sein quelques doutes légitimes sur les motivations et la sincérité de ses présents alliés ? Tryghild n’aspirait qu’à se tromper bien entendu, mais cela ne l’empêchait pas d’y réfléchir chaque fois qu’elle devait effectuer un contact avec eux. Les nordiques n’avaient pas le même sens de la direction que les autres, ils étaient trop droits, trop honnêtes… l’alternative en était pourtant simple :parvenir à diffuser le rayonnement de Délimar de sorte à ce que ses codes soient adoptés. Et puis n’était-ce pas là le mieux qui puisse arriver ? Leur ville n’avait jamais connue le mécontentement ou la souffrance avant les contacts avec les étrangers. Ils avaient déjà éprouvés tous ces codes. Ils étaient solides.

L’Océanique était la mieux placée pour guider l’alliance. Elle ne remettait pas en cause l’apport de Caladon, ni son engagement à l’encontre de leur volonté commune face à Sélénia mais… mais les marchands avaient leur domaine, et la seigneurie n’en faisait guère partie. On ne menait pas un peuple comme on menait un commerce, c’était infaisable à ses yeux et dangereux pour la richesse du cœur et de l’esprit. La richesse devait servir l’épanouissement et la sécurité, certes, mais pas supplanter les vertus premières. Voilà pourquoi, en aspect purement philosophique, la ville militaire se devait de diriger l’alliance, en plus de s’assurer ainsi une certaine sécurité personnelle supplémentaire. Mais il y avait bien d’autres arguments, que Caladon défiait en une dynamique positive de l’extérieur mais qui laissait à la fille du nord un arrière goût de crainte chaque fois qu’elle s’y confrontait. Les deux villes s’entraînaient l’une l’autre vers l’avant, se forçant à faire toujours mieux, toujours davantage, forçant à la créativité et à renforcer leurs deux cultures identitaires… Est-ce que cela ne pouvait être aussi simple ? Peut-être était-ce également pou cela qu’elle voulait voir la guerre avec Sélénia se poursuivre. Pour ne pas risquer l’effondrement de l’alliance, pour se défaire de ses doutes, pour user cette dynamique d’un but commun autant que possible en retardant de fait l’instant où se poserait réellement la question de l’après. Oui, sa hargne admettait cette possibilité, autant que les raisons purement affectives et logiques à ses yeux qui la poussait à ne pas être réellement satisfaite de cette paix précaire. Elle se trouvait donc à choisir entre faire face à des peurs qu’elle ne maîtrisait pas tout à fait… ou à poursuivre sur la voie d’un conflit qui avait déjà prélevé sa dîme.

Loin d’être crédule et oublieuse, Tryghild avait conscience de ses défauts. Elle savait devoir être meilleure pour occuper pleinement ses fonctions. Elle savait devoir se reposer sur ses conseillers pour l’aider à discerner le bon chemin à prendre. Ils avaient tous à cœur l’intérêt supérieur des habitants et de leur ville. Apprendre était vital. Elle savait se battre et diriger une armée, mais elle n’était ni une diplomate ni une politicienne, et si elle pouvait, certes, s’appuyer sur l’expérience de ses conseillers, ce n’était cependant pas suffisant. Il lui fallait quelqu’un qui, réellement, soit aussi à l’aise avec les mots qu’elle avait une épée. De fort curieuse façon, c’était hors des murs de sa ville qu’elle avait finalement trouvé la perle rare qui pu à la fois remplir le rôle qu’elle envisageait, et la supporter elle. L’homme en question, un althaïen, accepta non seulement de lui servir de tuteur dans l’art délicat des négociations, mais également de s’installer au sein de Délimar pour officier auprès du conseil, après avoir été éprouvé et entretenu par chacun de ses autres membres. Il avait la patience de lui ouvrir les portes de son savoir quant bien même elle avait bien du mal à le suivre. Non qu’elle fût simplette mais… mais c’était parfois toute une existence qu’elle était obligée de remettre en question, pour se plier à ses explications. Semaine après semaine, il gagnait davantage son respect et se taillait une place respectée parmi un peuple qui le regardait de prime abord avec méfiance. Tryghild elle-même respectait ses avis, bien qu’elle s’appuyât parfois sur lui comme sur une béquille. Mais cela viendrait… elle n’en doutait pas. Au fond il s’agissait d’un entraînement comme un autre….  

- Qui veut la paix prépare la guerre

Retourner à l’entraînement lui faisait le plus grand bien. Se dépenser lui était nécessaire, mais surtout, lui permettait de connaître les hommes enrôlés sous ses ordres. Elle avait grandi dans un univers où le titre de noblesse était une preuve des faits, des actions perpétrées, de la droiture et de l’honneur, et qui ne dispensait pas un individu de donner de lui-même pour la communauté. Elle avait été éduquée à ne pas refuser les tâches ingrates, malgré son rang, et à accepter les critiques et les conseils de ses pairs lorsqu’ils étaient légitimes et expérimentés. Trimer avec ses hommes, partir avec eux pour une expédition ou en manœuvre, tout cela lui permettait de s’imprégner de leurs problèmes, de voir par elle-même et de s’identifier progressivement auprès d’eux, afin de savoir leur fonctionnement réel et de confirmer qu’elle pouvait autant avoir confiance en eux que l’inverse. L’esprit de groupe, l’esprit d’entre-aide, l’esprit de camaraderie et l’impression d’appartenir à une même famille… voilà ce qui liait les soldats sur le champ de bataille, ce qui leur permettait de tenir. Et elle voulait faire partie de cette famille, elle ne voulait pas être une figure lointaine et incompréhensible, pas comme ces nobles du sud qui n’avaient souvent aucune idée du train de vie d’un soldat sous ses ordres. Elle que son père avait pourtant dédouané de pratiquer un métier annexe, afin qu’elle ne se consacre qu’à devenir l’instrument parfait pour guider Glacern, elle avait finalement décider d’essayer de trouver une place utilitaire, en plus de son rang d’intendante, et ne désespérait pas d’y parvenir.

La ville possédait une discipline stricte, et des exigences approchant celles de son ancienne patrie bien qu’elle ait su capitaliser les qualités de tous ses habitants. Les lyssiens répandaient leur maîtrise maritime, les almaréens leur technologie… Elle était fière de ce partage, de cette union qui se formait où chacun avait non seulement une place, mais une possibilité de s’améliorer en dehors des impondérables de celle-ci. C’était un lieu plein de promesses, un lieu qu’après sa mort, s’ils s’en montraient dignes, ses enfants continueraient de guider. L’aîné n’avait que quelques mois à peine, et avait déjà perdu son père biologique, tribu à la guerre avec Sélénia… Mais elle s’assurerait que les choses ne demeurent pas ainsi, et qu’il grandisse bien entouré et dans le pur esprit de leur peuple. Leur peuple… plus de glacernois, d’almaréens, de lyssiens, à terme ? Uniquement des Délimariens. Un peuple pur, défait de la corruption magique. Un peuple qui marchait avec droiture et qui combattait férocement pour préserver ses intérêts avant toute autre chose. Elle avait tant de projets pour les siens, tant la ville que sa propre famille, qu’elle ne parvenait plus à ruminer ses anciennes rancunes. Elles n’avaient nullement disparu, elles étaient toujours là, sans doute à vie mais elles ne faisaient que renforcer ses convictions et sa loyauté fanatique envers Délimar. Si la guerre devait éclater de nouveau, ils seraient prêts, et cette fois, ils ne seraient pas mal guidés par un souverain perclus d’iniquité. Caladon misait sur sa richesse, eux sur leur puissance. Et si Caladon acceptait de céder alors ils pourraient parfaitement fonctionner ensemble, bien mieux encore qu’à l’heure présente.

Et cela ne tenait pas uniquement à Sélénia. Il y avait d’autres menaces, immédiates comme les pirates, ou plus diffuses, et viscérales… il y avait les chimères. Pourquoi étaient-elles là ? Que c’était-il bien passé ? La perte des Déesses ? La magie ? Encore et toujours la magie… elle était la cause de tous les maux. Elle avait fait naître les vampires, elle avait fait fuir les dragons, elle avait failli perdre leur monde, leur avait donné le tyran blanc… la magie oui, en fin de compte, c’était certainement la magie qui était le cœur de tout. Comment pouvait-on réellement pointer Délimar du doigt pour sa décision d’interdire et restreindre la magie alors même que toutes les pages de la longue histoire des bipèdes allaient en leur sens ? Les faits étaient là, gravés dans la roche la plus inexpugnable ! Ils étaient rares, à l’extérieur de leurs murs, ceux qui acceptaient d’écouter. Il en existait, quelques-uns mais… ils étaient si rares… Mais au fond, peut-être que cette idée de pureté l’obsédait quelque peu, après tout ce qui était arrivé. La source du péril des chimères était-elle bien la magie ? Elle aurait voulu savoir.

- Les miraculés

Installée avec son fils sur un banc, elle observait son grand-père prodiguer ses conseils à plusieurs jeunes recrues, son vif regard bleu détaillant la puissante silhouette avec ce petit quelque chose d’indéfinissable, comme si elle craignait toujours qu’il ne soit qu’une hallucination. Cela lui arrivait régulièrement depuis le retour du vieux loup, depuis qu’un garde était venu la prévenir que son aïeul se trouvait aux portes de la ville, bien vivant et bien portant. Il avait disparu des années auparavant, comme un prélude aux pertes qu’elle allait subir, un premier coup porté à son cœur. Jeune enfant, elle avait aimé cet homme de tout son cœur et l’avait admiré comme elle avait admiré son père et sa tante… et sa perte avait été un coup dur pour son père également. Le voir soudainement devant ses yeux, à un monde de leur patrie d’origine, avait serré son cœur et lui avait coupé le souffle. Elle n’y avait pas tout à fait cru ce jour-là et s’était assurée de sa réalité de la seule façon qu’elle connaissait, de la seule façon qui chasserait toute peur ou tout doute : en le combattant. Une épée à la main, son grand-père était unique, comme Havard avait été unique, lui qui avait prétendu au titre de meilleur épéiste du continent. S’adoucir avait été difficile, mais en son cœur, le brasier de l’affection et de l’admiration rugissait vivement. Elle était heureuse, souriant pour la première fois depuis la naissance de son fils.

Mais il lui arrivait parfois d’avoir peur qu’il disparaisse de nouveau, quand bien même cela semblait idiot. Il était très important pour elle, pas seulement personnellement mais aussi symboliquement et stratégiquement. Il était un miracle, une preuve que la malédiction du vampirisme n’était pas inattaquable, qu’il y avait de l’espoir pour les pauvres âmes que ces monstres transformaient… Si lui était de nouveau en vie, alors il y avait peut-être quelque chose sur l’Archipel qui permettait de vaincre la condition de vampire, d’éliminer cette race définitivement. Et alors ? Il y avait des fils du nord devenus vampires, c’était le risque, lorsque l’on chassait ces créatures toute une vie durant. Parfois, les frères d’armes ne pouvaient vous couper la tête et vous brûler à temps. Ceux-là, ceux qui retrouvaient leurs mémoires, elle ne voulait pas les abandonner. S’ils subissaient le même miracle que son grand-père, elle voulait qu’ils soient assurés de pouvoir revenir auprès de leur peuple d’origine, à Délimar. Elle voulait que son aïeul serve d’icône, de message à tous ceux qui hésiteraient. Ils étaient les bienvenus, ils avaient encore une place, une patrie et une demeure pour eux ici, ils étaient des leurs et ne seraient pas condamnés ou oubliés. Elle avait même poussé jusqu’à lui confier la flotte complète, parce qu’elle connaissait ses capacités et ne doutait pas de sa loyauté, mais également parce que cela portait l’emphase sur sa détermination à mettre ces miraculés en valeurs.

Et puis… ils étaient des forces supplémentaires pour Délimar, des épées, des arcs, des haches, des mains, des cœurs… elle n’avait aucun doute sur leur loyauté une fois intégré. Et ils auraient besoin de toutes les forces disponibles. Que Nyko puisse former de nouveaux soldats, et rendent aux anciens leur ardeur, étaient de bonnes choses. Quand elle se sentirait pleinement à l’aise, peut-être l’interrogerait-elle sur ce qu’il avait vécu, mais pour l’instant elle n’osait pas. C’était encore un peu tôt…

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Titres du personnage

Dame Loup
Célèbre Calastin
Seigneur de la famille Svenn, liée depuis plus de mille ans à l'esprit du Loup. Quand le premier seigneur Svenn fut maudit par la dragonne Skade, Loup vint à lui et jura de le protéger tant qu'il continuerait à porter ses valeurs d'entre-aide, de loyauté à sa famille et son peuple, et de justesse. Elle est l'héritière de ce serment ancestral.


Bouclier de l'Humanité
Célèbre Calastin
Héritière des Svenn, protecteurs des hommes, elle a été éduquée et formée pour être un rempart entre son peuple et tout ce qui pourrait vouloir sa destruction. Son serment antique de protection et sa loyauté sans failles lui ont valus ce surnom, quand elle a risqué sa vie dans la bataille contre les chimères, seule face au commandant ennemi alors qu'elle était enceinte


Hauts Faits

Elle a tué son premier vampire à l'âge de 10 ans pendant le rite de passage à l'âge adulte
A été choisie comme héritière de son père alors qu'il possédait un héritier mâle auparavant
Formée au combat par les deux plus grands maîtres lames du vieu continent
A protégé les survivants de Glacern après la destruction de la ville
A combattu comme Protégée durant la guerre contre le Tyran
A combattu à Sandur
A tenu les dernières lignes de protection contre les chimères pour donner le temps aux navires de s'éloigner
A réuni les peuples Glacernois, Almaréen et Lyssiens
A été élue première Intendante de Délimar avec une majorité écrasante
A été l'instigatrice de l'indépendance de Délimar
A été signataire de l'accord de Cordont pour la paix
A instauré le second accord de Cordont avec Aldaron Leweinra contre Nolan Kohan
Lutte contre l'esclavage graarh
A combattu les chimères de l'Armada du crépuscule


Dernière édition par Tryghild Svenn le Ven 10 Jan 2020 - 17:29, édité 31 fois

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Caractéristiques techniques


Caractéristiques

Caractéristiques physiques
  • Force : Maître

  • Endurance : Grand-maître (Très bon +2 rangs Esprit du Sanglier - Exceptionnel lors de l'usage du bouclier Elska)

  • Coordination (agilité/réflexe) : Bon

  • Furtivité : Faible

  • Perception : Bon (Moyen +1 rang Esprit du Loup)



    • Caractéristiques mentales
    • Force mentale : Très bon (Bon +1 rang permanent par Souvenir de Thelem - Maître lors de l'usage du bouclier Elska)

    • Education : Moyen

    • Charisme : Moyen

    • Intuition : Faible

    • Espérance/chance : Très bon (Bon +1 rang permanent par Souvenir de Thelem)



      Résistances
    • Résistance physique : Maître (Moyen +1 rang Esprit Léopard des neiges / +2 rangs Esprit du Sanglier)

    • Résistance magique : Faible



      Compétences
    • Magie : Impuissante (bloquée définitivement par la malédiction de Skade)

    • Expertise :

    • Arme 1 : Bouclier : Maître

    • Arme 2 : Epée : Maître

    • Arme 3 : Armes de trait : Exceptionnel (Maître + 3 rangs Esprit du Loup)

    • Arme 4 : /

    • Habileté : Bon

    • Navigation : Médiocre

    • Equitation : Très bon

    • Dressage : Moyen



      Bonus
    • Bonus : Expertise (Glacernois)


    Talent
  • Enfant du soleil : Permet de devenir plus puissant à la lumière du jour, mais plus faible à l'ombre (en plein jour, une action a un bonus de +5 de réussite ; sans lumière du jour, un malus de -5 est appliqué sur toute action)


  • Details des prochaines évolutions de caractéristiques

  • Arme 1 : Bouclier : Maître -> Grand Maître

  • Charisme : Moyen -> Bon

  • Résistance magique : Faible -> Moyen




  • Details des bonus d'objets

  • Permanents :

    +1 rang FM (Souvenir de Thelem)
    +1 rang Foi/Chance (Souvenir de Thelem)


  • Situationnels :

    +1 rang FM (Elska)
    +1 rang Endurance (Elska)




  • Esprit-Lié du Loup


    Election :
    - Personne avec un fort esprit de groupe
    - Personne liée à la nature et à l’extérieur
    - Personne attentive, observatrice



    Gains de niveau 1

    +1 rang de Perception
    +1 rang d'Expertise en Arme de trait
    Le spirite développe la capacité de ressentir de façon vague la présence de sa meute (famille/frères d’armes) dans un rayon de 1km.




    Gains de niveau 2

    +2 rangs d'Expertise en Arme de trait
    Le spirite devient capable d'être invisible chaque nuit de 20h à 6h (non contrôlable).
    Le spirite développe la capacité de ressentir de façon plus nette la présence de sa meute (famille/frères d’armes) dans un rayon de 1km.




    Gains de niveau 3

    Le spirite peut devenir invisible n’importe quand (contrôlable et sans limite de temps).Il obtient la capacité d'affiner son odorat jusqu’à celui du loup pour suivre une piste pendant 1h.Le spirite développe la capacité de ressentir de façon très nette la présence de sa meute (famille/frères d’armes) dans un rayon de 1km.



    Esprit-Lié du Léopard des neiges


    Election :
    - Personne ayant une affinité avec la glace
    - Personne froide de nature, physiquement ou mentalement
    - Personne peu bavarde



    Gains de niveau 1

    +1 rang de Résistance physique
    Le spirite devient capable de refroidir un objet à l'extrême.
    Sa peau devient froide en permanence (non dangereuse au toucher).




    Gains de niveau 2

    Le spirite peut refroidir un être vivant jusqu’à la paralysie par contact physique (réussite automatique jusqu’au niveau de Résistance physique Très bon). En contrepartie, sa peau est froide en permanence (dangereuse au toucher).
    Il devient capable de créer des objets en glace (armes, objets simples) ainsi qu'une manipulation légère de la neige.
    Le spirite est immunisé aux températures négatives.




    Gains de niveau 3

    +1 rang de Résistance physique
    Le spirite devient capable de refroidir un être vivant jusqu’à la mort sans contact physique.
    Il peut refroidir la température alentour de 15 degrés dans un rayon de 20m.
    Le spirite se perfectionne dans la création d’objets en glace (armes, objets complexes).



    Esprit-Lié du Sanglier


    Election :
    - Personne très portée sur la famille
    - Personne au mauvais caractère, bagarreuse, têtue
    - Personne portée sur le physique, le manuel
    - Personne aux fortes émotions
    - Personne au physique imposant



    Gains de niveau 1

    +1 rang d'Endurance
    Si le spirite s'inflige une blessure moyenne, il peut sanctifier le sol sur 5m de rayon afin de donner un bonus de +5% à ses alliés sur tous leurs jets tant qu'ils sont dans la zone.
    Le spirite peut se lier à une cible (10 minutes / 2 tours d'intrigue) afin d'absorber de potentiels dommages qu'elle subirait.




    Gains de niveau 2

    +2 rangs de Résistance physique
    +1 rang d'Endurance
    Le spirite peut se lier à une cible (20 minutes / 3 tours d'intrigue) afin d'absorber de potentiels dommages qu'elle subirait.




    Gains de niveau 3

    Si le spirite s'inflige une blessure moyenne, il peut sanctifier le sol sur 5m de rayon afin de donner un bonus de +10% à ses alliés sur tous leurs jets tant qu'ils sont dans la zone (cumulatif du niveau 1).
    Le spirite ne ressent plus la douleur quand il est en colère.
    Le mugissement du spirite induit un état de rage guerrière chez ses alliés (10m), augmentant de +1 rang leurs caractéristiques physiques et résistances pendant 1 tour.



    Dernière édition par Tryghild Svenn le Mar 5 Nov 2019 - 13:45, édité 14 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Inventaire : Tenue commune


    Souvenir de Thelem (bijou) (Cliquez pour dérouler)

    Ornement pouvant être utilisé comme un collier ou attaché sur une arme, une boucle de cape ou de ceinture. Il s’agit de lanières de cuir tressé et teint en noir, sur lequel a été passé de petites perles d’obsidiennes, d'agates, d’acier et de pierres. Au bout de chaque lanière se trouve une dent ou une écaille de dragon provenant d’Almara sur lesquelles ont été gravés des morceaux d’une prière de Néant de telle sorte qu’en mettant les écailles et les dents les unes à côté des autres, on retrouve la prière complète. Les perles d’obsidienne sont laissées nues et lisses. Les pierres d’agates sont gravées des sceaux de tous les plus hauts prêtres de Néant que l’Almara avait compté. Les perles d’acier sont gravées des sceaux de chaque nom donné à Néant dans les écrits saints. Les perles de pierres sont gravées de chaque titre officiel reçu par Thelem au cours de sa vie, et donc incomplètes. Certes des dents et des écailles sont émoussées car très vieilles tandis que d’autres sont encore tranchantes.

    Cet objet fut reçu par le prince almaréen à sa naissance et l’accompagna dans toutes les étapes de sa vie, comme un trésor. Il était originellement constitué d’une seule lanière et des perles de ses titres ainsi que d’une dent de dragon offerte par son père. Au cours de sa vie, l’objet fut complété progressivement, à chaque épreuve ou reconnaissance militaire et religieuse ou politique. De tous ses effets personnels, le prince ne choisit d’emporter vers Ambarhuna que cet unique souvenir, délaissant tout le reste. Lors de sa capture par les forces rebelles de Korentin Kohan, ce fut cet objet qui intrigua le roi dragonnier et le fit descendre jusqu’à la cellule de l’almaréen pour lui parler. Lorsqu’il fut accepté parmis les rebelles, l’ornement lui fut rendu et il le conserva jusqu’à l’insurrection contre Sélénia au sein de l’archipel. A la veille de la bataille qui devait voir son trépas, Thelem se sépara de l’objet pour le laisser à Délimar, l’une de ses dernières volontés étant que son fils en hérite à l’âge adulte.


    Amélioration 1 - Sérénité du Prince
    +1 rang en FM quand porté (Thelem affrontait les épreuves de la vie avec un grand stoïcisme, ne perdant jamais sa dignité malgré la souffrance, portant ses affres avec une force royale. Dans chaque épreuve sauf une, il portait cet objet devenu synonyme de sa force intérieure)

    Amélioration 2 - Espérance du Prince  
    +1 rang en Foi/Chance quand porté (Thelem aimait sa foi, elle faisait partie intégrante de lui. Elle lui fit connaître l’extase comme le désespoir. Intimement lié à son culte, il le porta jusqu’à la fin dans son coeur meurtris. En observant l’objet, on constate tout l’amour apporté aux détails, la vibrance de la vénération dans les courbes de la prière, transmettant un sentiment universel, sans besoin de mots ou de raison)



    Dernière édition par Tryghild Svenn le Ven 10 Jan 2020 - 17:37, édité 33 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Inventaire : Tenue de guerre


    Loyal (épée à une main) (Cliquez pour dérouler)

    Lame à une main Almaréenne ayant appartenu à son époux, le prince Thelem. Elle dispose d’une garde un peu plus courte que la moyenne, d'une prise plus longue et d’une lame à deux tranchants, d’un pouce, damasquinée selon les techniques spécifiques de ce peuple. Sur la lame, juste sous la garde, se trouve gravé le cimier personnel de la maison noble Sarawyn. Son pommeau, court et ovale, est incrusté d’un morceau de fer sombre. La longueur claire de l'arme porte une large marque d’éraflure qui n'a pas été retirée, celle de l'arme qui a vaincu le prince en combat.

    Incrustation : Sooraj Dil, le coeur de soleil
    La pierre intaillée possède la texture d’une géode transparente teintée d’une couleur d’or et de blanc, dégageant une douce luminosité pulsante comme un cœur, semblant adopter le rythme de celui qui la détient. Cette aura chaude, chaleureuse, se diffuse avec une force tranquille autours d’elle. De la taille d’une grosse perle, elle tient au creux de la paume d’une main humaine adulte. Sa surface semble parcourue ondoiement dorés miroitants. Lorsqu’on la touche, elle diffuse une impression de chaleur profonde qui s’infiltre dans la chair. Il s’agit d’une pierre des esprits à la pureté presque parfaite, en elle se trouve la puissance accumulée de la magie de l’Archipel, issue des esprits-liés et gardée intact dans la gemme. Malgré sa préciosité, elle est aussi très résistante, dure comme un diamant et ses angles lisses s’avèrent coupant. Elle est incrustée dans le pommeau de l’épée Loyale.

    Le cœur de soleil est issue des terres d’un clan appartenant à la légion Vat’aan’Ruda qui a été presque entièrement détruit par les pirates. Le clan entretenait ces pierres des esprits très pures et en prélevait une faible quantité tous les dix ans pour les envoyer à la Aaleeshaan et à la maîtresse de cérémonie de la légion. Avec la destruction de ce clan et la souillure de leur ancien logis et des environs, de très nombreuses pierres ont perdue leurs pouvoirs et sont redevenues de simples gemmes précieuses ou semi-précieuses. Mais le cœur du soleil dépassait ces gemmes en puissance et à résisté à la perte de ceux qui s’occupaient d’elle auparavant, en attendant que quelqu’un la trouve.

    Effets :
    + Aura de vertu (Son rayonnement oblige ceux qui le subissent à ne dire que la vérité)
    + Sanctuaire solaire (Son rayonnement empêche l'activation de la magie (sorts + glyphes) dans une zone de 5 mètres autours de lui)
    + Fidélité (La lame ne peut être maniée que par son propriétaire réel)

    Malus :
    - Complexité (Nécessite Maître en maniement de l’épée)
    - Incompatibilité magique totale (Pas de glyphes usant de l'énergie de la trame)
    - Furtivité (-1 rang)
    - Catalyseur (Ne transmet pas d'énergie de la trame)

    Amélioration 1 - Méthode de trempage avancé
    Les armes ainsi traitées ne s’émoussent plus et ne peuvent plus se briser.

    Amélioration 2 - Laque anti-magie
    La lame est enduite d’une laque composée de plantes découvertes sur l’archipel et d’une fine poudre de pierres volcaniques. Cette laque a la propriété de réagir au contact du sang, incapacitant magiquement la cible pendant quelques instants, le temps que le système immunitaire de la victime réagisse à l’intrusion. La durée de l’incapacité magique dépend de la réussite d’un jet de résistance physique.

    Amélioration 3 - Perce-écailles
    Inspiré directement de la perce-maille capable de passer au travers de la protection fine des côtes d'armures, la forme des armes et leur résistance ont été spécialement conçues pour passer au travers des écailles, à l'endroit plus fragile de leurs jointures. Il s'agit souvent de reformer la lame d'estoc avec une griffe, un croc ou un écaille tranchante d'un dragon déjà mort afin de s'attaquer à celles de ceux encore en vie. La force nécessaire pour transpercer totalement l'écaille dépend de l'endroit frappé et de l'âge du dragon. Il ne permet néanmoins que de planter l'arme et non de trancher.

    Amélioration 4 - Désarmement impossible
    Il est impossible de désarmer le porteur


    Frihet (arc) (Cliquez pour dérouler)

    Arc nordique à double courbure taillé dans un bois de frêne, avec une corde solide tissée selon les techniques almaréennes. L’arc a été richement gravé par l’artisan qui l’a construit pour elle. Sa tension globale a été adaptée pour convenir à sa taille et sa force. Il s’agit d’un cadeau de mariage qu’elle a reçu lors de son union avec Thelem de la part de la famille Elusis pour remplacer celui qu’elle avait perdue lors de la bataille de Sandur. Sa longueur laquée et traitée est protégée contre les intempéries.

    Ossature de vibranium glacé

    Le corps de l’arme est à présent constitué de sections de bois renforcées par une ossature de vibranium renforcé et traité avec une laque de pierres des esprits et de glace du léopard des neiges. L’ossature est constituée afin d’être la plus résistante et la plus légère possible. Elle apparaît comme un métal blanc entourant le corps de bois de l’arme, dont les jointures sont dentelées pour s'emboîter, par des mécanismes, les uns dans les autres. En utilisant un traitement à base de produits naturels et des formules alchimiques et d'ingénierie, le vibranium a pu absorber le froid d’un léopard des neiges. Des gravures de sceau du léopard ont été ajoutés sur le corps des ossatures afin de renforcer cet effet de retenue et de conduit de la force de l’esprit-lié.

    Bonus :
    +Propriété absorbante (En absorbant une partie de la tension et du choc du tir, l’alliage soulage les muscles en préservant une partie de leur force. Permet deux tirs en un tour)
    +Résistance physique
    +Résistance magique
    +Pliable (permet de plier l’arme afin de la ranger et de la transporter facilement)

    Effets :
    +Coeur de glace (L’arme tire des flèches de glace grâce au pouvoir du léopard des neiges, lui permettant de recharger automatiquement)
    +Contact gelé (L’arme descend au zéro absolu si quelqu’un d’autre que son propriétaire légitime essaye de le manier)


    Amélioration 1 - Double entrée de flèche :
    Permet de tirer deux flèches par tour et provoque donc deux blessures par tour si le tir est réussi et touche la cible.

    Amélioration 2 - Modulation de portée :
    Mécanisme almaréen composé de poulies et de rouages qui permet de moduler la tension de la corde et la courbure de l’arc, de sorte à pouvoir changer sa portée et le rendre utilisable en toute situation (de 10 à 260m)

    Amélioration 3 - Lames courbes :
    Les deux courbures de l’arc portent des lames légères en acier damasquiné, permettant à l’utilisateur de se protéger au corps à corps au besoin. Elles sont intégrées à un mécanisme qui permet de les découvrir sur activation de l’utilisateur.

    Amélioration 4 - Equilibreur :
    Un équilibreur a été ajouté à l’arc, afin de rendre le tir plus précis (+10 points de MR sur les jet)


    Flèches noires (munitions) (Cliquez pour dérouler)

    Flèches constituées d’un métal unique se trouvant sur l’ancien continent d’Almara. Longues et aiguës, leurs têtes sont effilées et triangulaires, avec une base de pointe renforcée. Leur corps est protégé par de minuscules écailles de dragons qui ont été arrachées aux jeunes encore non matures. Leur sifflement, dans l’air, est très caractéristique, et est même devenu un des symboles du grand siège de Gloria.

    Il s’agit d’un héritage de son défunt époux Thelem Sarawyn, qui a été précieusement conservé dans les coffres de l’Aerhallen. Avec la dangerosité de l’Archipel et surtout la grogne croissante contre les dragons, les flèches noires ont été exhumées afin d’être à portée de main, au cas où les dragons auraient l’idée de vouloir faire taire les bipèdes par la force. Étant une excellente archère bénie par Loup et une Sarawyn par adoption, Tryghild a l’autorisation d’user de ces reliques de la part de sa belle-soeur et seigneur almaréen, Minerva.

    Amélioration technologique 1 - Perce-écailles : Capables de percer les écailles des dragons adultes.

    Amélioration technologique  2 - Pleurs des jeunes sacrifiés : Lorsque les flèches sont tirées, elles produisent un sifflement qui perturbe l’équilibre des dragons (-10 pts à toute action pendant le tour du tir).


    Long Feutonnerre (Cliquez pour dérouler)

    D’une portée effective de 100 mètres, assez lourde et encombrante. Son rechargement – qui se fait par la gueule du canon - est assez long, rendant le tir coup sur coup totalement impossible. En contrepartie, la balle viendra à bout des armures les plus courantes. Pour une précision optimale, une telle arme doit prendre appui sur un support (fourche, mur, etc.). Attention au bruit

    Crocs du Léopard - Alliage métallique

    Le corps de l’arme a été reforgé à partir d’un alliage expérimental constitué d’un mélange d’Iridium et d’un métal trouvé en petites quantités dans l’estomac de certaines créatures de l’archipel ainsi qu’auprès du gouffre de Cordont, appelé Altium par les scientifiques almaréens. Le mélange s’effectue à très haute température, avant d’être trempé dans la glace d’un spirite du léopard des neiges. On effectue le feuilletage du corps de l’arme en six fois, avec six trempes successives, de plus en plus froides.Lorsque la troisième trempe est effectuée, on couple le travail de l’alliage avec une incorporation d’une poudre de pierres des esprits broyées et congelées utilisée pour renforcer l’intérieur de l’arme ainsi que la gueule du canon. Celui-ci est sculpté à l’image d’une gueule de léopard crocs découverts dont les détails courent jusqu’au manche. Sur le haut de l’arme est inscrite une prière à l’esprit du léopard des neiges. La partie en bois de l’arme sont remplacée par de l’ébène givré, très dur et très sombre. L’intérieur du corps de l’arme a été strié et renforcé pour améliorer son efficacité.

    Bonus :
    Perforation maximale (Les projectiles ignorent la résistance des écailles de dragon)
    Puissance de tir (Les blessures causées par l’arme sont 1 rang supérieur à celui qu’elles seraient normalement (une blessure légère devient moyenne)
    Poids (Légèreté)
    Précision (Augmente la précision des tirs de 10 pts)

    Effets :
    Coeur de glace (L’arme tire des balles de glace ou un souffle de glace pure grâce au pouvoir du léopard des neiges, lui permettant de recharger automatiquement)
    Glace vivante (Augmente d’un rang la gravité de la blessure causée pendant 3 tours tant que la balle n’est pas retirée par la transformation de la balle en échardes tranchant les chairs internes)

    Limite :
    Le mode balle ne peut être utilisé sur les bipèdes



    Amélioration 1 - Deux modes de tir
    Effet : Permet de changer entre deux modes de tir grâce à un ingénieux dispositif mécanique almaréen. Le premier mode permet de tirer des balles classiques réservé aux dragons et créatures du bestiaire, le second mode permet de transformer la gueule de l’arme pour produire un souffle continu de glace (via le cœur de glace de l’alliage Crocs du léopard) réservé à l'usage contre les bipèdes

    Amélioration 2 - Impacte augmenté
    Effet : L’intérieur de l’arme est crénelé d'un mécanisme de sorte à augmenter la pression imposée à la balle lorsqu’elle est tirée, augmentant l’impacte de la balle lorsqu’elle touche sa cible. Cela se traduit par une incapacité de la victime à agir pendant 1 tour, en raison du choc (action adverse annulée). Le mécanisme prend 2 tours à se remonter

    Amélioration 3 - Doubles canons
    Effet : Incrustation d’un deuxième canon avec des systèmes de chargement et de mise à feu indépendants. Permet de pouvoir tirer deux fois par tour d’intrigue, sans malus et sans avoir à recharger.

    Amélioration 4 - Portée maximale
    Effet : Augmente la portée de l’arme jusqu’à 500 mètres pour le mode de tir à balles et jusqu’à 10 mètres pour le mode lance-froid


    Etui almaréen pour munitions (Cliquez pour dérouler)

    Un étui portable de même taille qu’un carquois, fait en cuir provenant d’un rhinocéros de nyn-tiamat tanné et teint en noir puis traité avec une technique almaréenne spécifique, à base de produits industriels en bain, le cuir étant laissé à tremper pendant plusieurs jours, renforcé par des chauffes et des trempes, un rivetage et un brossage sur-mesure. Chaque emplacement à munition peut être hermétiquement clos afin de protéger le contenu, en utilisant un système de fermetures en métale à pressions. La lanière permettant de porter l’étui est réglable grâce à une boucle, pouvant ainsi être noué à la taille ou porté sur l’épaule ou dans le dos, au choix de l’utilisateur. Les coutures sont faites d’un maillage de boyaux tressés, et de fibres métalliques. Sur le couvercle de l’étui a été brodé le sceau de la famille Svenn. Permet de porter jusqu’à 4 types de munitions.

    Traitement de cuir sur mesure


    Bonus :
    +Isolation parfaite (Les compartiments sont isolés parfaitement les uns des autres et de l’extérieur, permet d’éviter l’humidité ou les explosions de pyrolites)
    +1 emplacement d’amélioration sur l’objet
    +Inaltérabilité (L’objet devient insensible aux dégâts du temps et des éléments)

    Effets :
    +Chambre de froid (Permet de stocker par avance des balles de glace créées par le pouvoir du léopard des neiges)
    +Froid intense (Les projectiles de glace, pyrolites ou flèches, provoquent en plus de leurs dégats normaux -1 rang en coordination tant que le projectile n’est pas retiré de la plaie)

    Amélioration 1 - Munitions diverses :
    Permet de transporter autant des pyrolites que des flèches, dans plusieurs compartiments séparés et étanches les uns aux autres (peut donc porter des améliorations ou glyphes pour carquois et sac à pyrolites).

    Amélioration 2 - Système de portage :
    Permet de nouer arc et feutonnerre solidement sur l’étui pour tout transporter d’une seule pièce sans encombrement


    Armure (Cliquez pour dérouler)
    Armure supérieure nordique
    Armure de l’armée nordique de Glacern, frappée des armoiries de sa famille. Elle a été légèrement modifiée pour convenir aux climats plus doux de l’archipel. Elle comporte une protection complète de plaques moyennes renforcées par du cuir, des plaques mobiles pour les jambes et les bras, et d'épaulières ornées. Contrairement aux armures classiques, l'épaule droite représente un loup, mais l'épaule gauche représente un dragon. Tryghild ne se sert pas souvent de l'armure complète, et plus du tout depuis l'arrivée dans l'archipel même si cela pourrait bien changer.


    Elska, Bouclier de l'Honneur (Cliquez pour dérouler)

    Caparaçon classique des hommes du nord, occupant la main gauche. Il porte de multiples éraflures et marques de coups témoignant de l'usage qu'on en a fait.

    II a été reforgé selon le procédé du Lithiné. Mélange de mithril et adamantine, deux métaux extrêmement durs qui pallient mutuellement leurs défauts. Un des alliages les plus résistant et dur connu à l'heure actuelle, très rare et très cher. Presque complètement inaltérable, même par le souffle d'un dragon. Il est d'ailleurs forgé avec.

    Bonus :
    + Résistance physique
    + Inaltérable
    + Résistance magique
    + Absorption des chocs

    Effets :
    +Résistance draconique
    +Souffle spirituel

    Amélioration 1 - Sceau des purs
    Un sceau gravé sur le corps du bouclier, à l'intérieur et à l'extérieur, symbole des valeurs Délimariennes et du devoir sacré de loyauté envers la patrie, rappel de la bénédiction de pureté qui pèse sur le sang du loup. Sa vision, dans les pires instants, permet de retrouver sa sérénité et de renforcer son mental (+1 Force mentale quand porté)

    Amélioration 2 – Gravures bellicistes
    Le bouclier est sculpté de scènes de guerre, de massacres, de batailles et de bain de sang. Le rendu est si vivant, si saisissant pour un observateur qu’il sera malgré lui tenté de s’attaquer à ce symbole plutôt qu’au reste, à répondre à ce défi sauvage plutôt que de se chercher une autre proie. Effet non magique: Pousse les ennemis à attaquer le porteur du bouclier automatiquement lorsque leur Force Mentale est inférieure ou égale à Très Bon, et sur jet de dé au dessus.

    Amélioration 3 – Couche de vibranium
    Traitement des ingénieurs délimariens lors du renforcement du bouclier. Une feuille de l’acier vibranium est fixé sur l’avant du bouclier, formant la première couche sur laquelle les coups sont reçus. Les propriétés instables du vibranium permettent de renvoyer une partie de la force des coups et donc de l’élan de l’attaquant. Effet non magique : Lorsque le bouclier est frappé, l’attaquant reçoit un choc équivalant à sa force qui le projette une arrière

    Amélioration 4 – Couche de vibranium 2
    Traitement des ingénieurs délimariens lors du renforcement du bouclier. Une feuille de l’acier vibranium est fixé sur l’avant du bouclier, formant la première couche sur laquelle les coups sont reçus. Les propriétés instables du vibranium permettent alléger la force des coups d’un attaquant et donc de permettre au porteur de supporter davantage et de durer plus longtemps. Effet non magique : +1 endurance quand utilisé


    Cor nordique du Loup (Cliquez pour dérouler)

    Un cor fait du bois d'un cerf ancien, cerclé d'argent et poli avec attention. Produit un son singulier, ressemblant au grondement d'une montagne. Son corps dessine la fière silhouette d'un loup et son pavillon (partie d'où sort le son) est à l'effigie d'un loup hurlant à la lune, comme appelant les siens pour le combat de sa meute.
    A la base de son corps,  là où la main le tient, a été gravé, spécifiquement pour Tryghild, les emblèmes des Svenn

    Note d'Ilhan :
    La montagne en vous, noble Reine, gronde encore,
    De son chant noble et fier aux notes de ce Cor.
    Qu’elle vibre encore pour les vôtres dans les adversités,
    Et leur apporte au coeur des tempêtes force et volonté.

    Un petit althaïen qui sera vôtre aussi
    même dans les pires agonies.

    Amélioration 1 - Souffle des Montagnes
    Procédé coûteux et sophistiqué qui donnent au corps du cor des courbes et circonvolutions permettant de donner au son de l’instrument plus de puissance et plus de coffre, tout en lui offrant plus e résistance. Il imite ainsi à la perfection le son des cors qui ornaient la forteresse de Glacern et qui rugissaient au sein de la montagne du peuple du Nord, sans en augmenter le poids outre mesure. Ce simple son ravive dans les esprits des glacernois de si puissants souvenirs qu’il leur insuffle force et courage supplémentaires.
    + 1 dans la caractéristique Force Mentale pour les délimariens


    Mjollnir (Destrier de guerre Glacernois) (Cliquez pour dérouler)
    Nommé en l'honneur d'un objet légendaire à Glacern, cet étalon vient des écuries personnelles de la famille Elusis. Monture gigantesque élevée pour la guerre et le combat, et pouvant supporter un glacernois, ce cheval est massif, lourd et puissant. Sa robe est sombre, afin de passer plus facilement inaperçue de nuit pendant les traques. Courageux et résistant, il est dressé pour un seul maître depuis la naissance de celui-ci, et n’est normalement jamais hérité, sauf en de très rares occasions, ce qui fut le cas pour ce destrier. Appartenant en premier lieu à Sigvald, il fut rééduqué pendant une année entière afin d'être cédé à son épouse Tryghild. C'est désormais à sa voix et à sa présence qu'il réagira, ne montrant qu'à elle la douceur de son grand cœur et ira arborer aux autres un caractères des plus ombrageux. Lors de la grande fuite face aux Chimères, il aura fait la traversée avec Sigvald, tel un véritable compagnon inséparable. Plus qu'une simple monture, c'est un ami de longue date que le glacernois est heureux de céder à l'Intendante comme cadeau de mariage.


    Atout 1 : Traque des vampires : La monture est habituée à traquer les vampires et aura tendance à les repérer facilement, même dissimulés.

    Atout 2 : Loyauté sans faille : La monture est immunisée à tout effet de peur, d’intimidation ou d’apaisement.

    Glyphe 1 (fer à cheval) : Zephyr - Élémentaire : La monture qui en est équipée semble ne plus toucher le sol et donne l’impression de voler. Le cheval ne vole pas, mais il peut traverser les petites surfaces trop instables pour supporter son poids ou des petites surfaces comme l’eau ou la lave (surfaces de maximum 10 mètres de longueur). De plus, il ne laisse pas de trace et ne risque pas de déclencher les pièges à pression. Sa vitesse de déplacement est inchangée. Glyphe rare


    Dernière édition par Tryghild Svenn le Lun 13 Jan 2020 - 17:25, édité 53 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Relique et Objets divers



    Haut-Protecteur (épée à une main, relique) (Cliquez pour dérouler)

    Nommée après son père Havard, il s’agit d’une moitié de son organix, l’arme dont il se servait pour combattre. Lame à une main de tradition nordique, sa jumelle a été offerte à son champion et fiancé Sigvald, ancien élève d’Havard, en gage de sa confiance et de ses espoirs. Elle transmet la lame à son champion uniquement en cas de grave crise, l’utilisant elle-même dans tout autre cas. Le cimier personnel de son père est resté gravé sur la lame, sous la garde. La lame a de toute évidence beaucoup servie, car bien qu'elle soit entretenue au mieux et dispose d'une excellente fabrication, elle porte toujours des éraflures et la marque des batailles passées. Sa garde et sa prise sont toutes deux sombres, dépourvues d'ornement quelconque.

    Amélioration - Méthode d'aiguisage mécanique
    Le fil tranchant des lames ainsi aiguisées devient particulièrement redoutable et inflige des dégâts plus importants (la blessure légère devient automatiquement une blessure moyenne)


    Dernière édition par Tryghild Svenn le Ven 10 Jan 2020 - 17:40, édité 5 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Légendaires


    Vargkrona, la Couronne du Loup

    Histoire
    Cette couronne porte en elle une longue et tragique histoire. L’histoire d’une lignée, l’histoire d’une abnégation, l’histoire d’une totale dévotion à l’humanité.

    Tout commença en des années séculaires, d’un temps si lointain que même notre mémoire peine à le connaître. De ce temps où le peuple des Hommes commençaient depuis peu à fouler les terres d’Ambarhùna, de ce temps où les humains commençaient leur éternelle conquête.

    C’est l’histoire du premier Seigneur Svenn.

    En ce temps-là, il servait les Kohan, avec une ardeur et une loyauté sans faille. Il avait combattu aux côtés de l’Empereur, l’avait défendu avec dignité et ferveur, au péril de sa propre vie, sans jamais réclamer dû honorifique. Servir son Empereur suffisait à combler son honneur.

    Mais son coeur n’était pas aussi infaillible. Et il s’éprit de la femme de son Empereur. Les deux amants se tournèrent longtemps autour avant de finalement céder et de vivre leur idylle dans le plus grand secret. Mais même en ce temps-là, il était dur de garder dans l’ombre quoique ce soit, quand on faisait partie de l’entourage impérial. Bien vite la rumeur se répandit. Le Seigneur Svenn préféra alors, pour ne pas entâcher l’honneur de la princesse, et pour ne plus faillir à son Empereur, s’éloigner. Avec accord de celui-ci, il s’exila donc, de son propre chef, dans les terres du Nord. Toutefois, assura-t-il, son serment à son Empereur toujours le lierait, et si besoin il y avait, si son Empereur l’appelait, alors il reviendrait.

    Et besoin il y eut. Son Empereur l’appela à l’aide : Gloria était en danger et avait besoin de son fidèle protecteur. Aussitôt le Seigneur Svenn répondit à l’appel, fidèle à lui-même et à sa promesse. A son arrivée, une bien sinistre situation l’attendait. Son Empereur lui révéla qu’une dragonne, du nom de Skade, menaçait de raser Gloria. Il fallait affronter cette dragonne, la repousser, voire la tuer, ordonna l’Empereur. Si le Seigneur Svenn peinait à se résoudre à attaquer un dragon, non par peur, mais par respect pour cette noble espèce, il ne pouvait non plus se résoudre à voir autant de civils perdre la vie. Commerçants, artisans, paysans… tous ces gens n’auraient jamais pu provoquer l’ire d’un dragon par eux-mêmes, ils n’en avaient ni les moyens, ni l’ambition. Leur seul souhait était de pouvoir nourrir leur famille et de pouvoir vivre une vie paisible. Non, ils ne pouvaient abandonner tous ces êtres-là. Ce fut pour cette raison fondamentale, que le Seigneur Svenn accepta donc et partit affronter Skade.

    Ce ne fut que bien après, qu’il réalisa l’ampleur de son erreur. L’ampleur de son ignorance et de son aveuglement. Il avait cru son Empereur, quand celui-ci avait prétendu ne pas savoir pourquoi la dragonne attaquait. Il l’avait cru… et avait signé ainsi sa propre perte. Mais après tout, c’était l’Empereur, et lui n’était qu’un humble et fidèle serviteur à la loyauté sans failles… Pourquoi aurait-il remis la parole de son Empereur en cause ? Qu’aurait-il pu dire ou faire ? En quoi pouvait-il être une menace pour lui de quelque façon que ce soit ?

    Il parvint à protéger Gloria, oui. Mais il ne tua pas la dragonne, ne pouvant et ne voulant s’y résoudre. L’affrontement prit fin, Gloria fut sauvée, mais Skade maudit le Seigneur Svenn, ce mage puissant qui avait usé de son pouvoir pour la contrer, ce mage qui lui avait prouvé que les humains n’étaient pas dignes de ce grand pouvoir qui leur était conféré. Elle le maudit : elle le priva de sa magie et de son Esprit-Lié, de ses plus grands pouvoirs, lui, ainsi que toute sa lignée, pour toujours et à jamais. Les Svenn seraient pour des générations entières des impuissants magiques et plus jamais ne pourrait toucher ce don unique.

    Ce n’est qu’après cela, après l’affrontement, quand Skade partit, qu’il apprit toute la vérité, terrible et funeste vérité, de la bouche d’un Baptistrel. Un dragonnier elfique avait volé un œuf à Skade, et avec la complicité de l’Empereur humain, l’avait dissimulé dans Gloria, pensant que jamais la dragonne, réputée pour sa sagesse, n’attaquerait une ville humaine ainsi. Si le Seigneur Svenn avait su, écrivit-il plus tard dans les mémoires qu’il laissera aux générations futures, il aurait certainement refusé de combattre et aurait tout fait pour rendre l’œuf. Non pas parce qu’il pleurait la perte de sa magie, mais parce que cette trahison inique l’affligeait.

    Dans ses écrits, il décrivit l’horreur et l’indignation qu’il ressentit devant cet acte odieux, qui avait été commis, et qu’on lui avait fait commettre aussi. Il décrivit la peine et la honte qu’il ressentit, non pas seulement à cause de la perte de sa magie, cette amputation d’une partie de lui, mais surtout  peine et honte à avoir été utilisé comme un vulgaire outil, aveugle qu’il avait été, pour une entreprise maléfique. Lui qui avait toujours fidèlement servi, il aurait été prêt à braver un ordre de son souverain, préférant l’honneur à la loyauté, un honneur dont la duplicité l’avait privé, et pour un terrible objectif…

    Le Seigneur Svenn chercha alors à retrouver Skade. Pour lui révéler la vérité, et pour payer la dette qu’il avait envers elle. Il aurait pu la payer de sa vie qu’il l’aurait fait, si elle l’avait décidé. Mais il ne la retrouva jamais. Privé de sa magie et de son Esprit-Lié, il devint la risée de la noblesse du Sud, et l’Empereur lui-même se détourna de son ancien serviteur et lui ordonna de retourner dans les montagnes du Nord. A leurs yeux, il ne valait plus rien, il n’était plus qu’un outil brisé. Et ainsi fut-il exilé, dans le Nord, pariat et réprouvé. Il s’exila donc et regagna le Nord avec ses hommes. Ains se fonda Glacern, l’inexpugnable cité du Nord, la cité aux hauts remparts, la cité où dignité et honneur furent ériger en lettres d’or.

    Et le Seigneur Svenn se fit un serment, à lui et aux générations à venir : il avait failli, mais il avait toujours oeuvré pour l’humanité, et il en serait toujours ainsi. Un terrible fléau menaçait toujours son peuple, et son exil ne l’empêcherait pas de s’ériger en protecteur de l’humanité, encore et toujours, quelle que soit l’adversité. Ainsi naquit la mission ancestrale des Seigneur Svenn : protéger l’humanité. Et c’est ainsi que lui et les siens devinrent des traqueurs de vampires, cet ennemi mortel et séculaire qui cherchait à décimer le peuple des Hommes. Ils devinrent les veilleurs aux remparts, les gardiens  du Nord, ils devinrent  l'épée dans les ténèbres et l’effroi, le feu qui réchauffait contre le froid, le bouclier protecteur du royaume des humains, vouant ainsi leur existence et leur honneur à tous les leurs.

    Et dans la nuit de cette lutte éternelle, il y avait d’autres yeux qui ne furent pas aussi injustes et voulurent soutenir cette quête ultime. L’Esprit-Lié du Loup approcha le Seigneur Svenn, et le choisit comme protégé. Lui, ainsi que toute sa lignée, aussi longtemps que ses valeurs ne se perdraient pas. Tel un serment jamais prononcé, mais pour toujours scellé. Et ces valeurs ne se perdirent jamais. Jamais leur lignée ne compta de dragonnier dans ses rangs, jamais sa lignée ne combattit avec eux, ni ne tua de dragon après cela, pas même dans les guerres de la honte, pas en tant que soldats humains en tout cas. Ils ne cessèrent leur veille et continuèrent à traquer les vampires, et uniquement les vampires.

    C’est la première leçon que l’on apprenait en Glacern. La première histoire d’antan qu’on contait aux enfants, pour qu’ils gardent toujours avec eux l’héritage de leur passé. Pour qu’ils n’oublient jamais ce serment éternel, cette allégeance à l’humanité et non à un roi ou un Empereur, ce fardeau de porter l’épée et le bouclier, quoiqu’il advienne. Qu’ils n’oublient jamais le poids du passé et des souvenirs…

    Un passé et des souvenirs dont cette couronne est porteuse. Cette couronne a été faite forgée par les hommes de confiance du premier Seigneur Svenn, pour sceller leur propre allégeance en cette cause à laquelle il s’était voué. La cause de l’humanité. Une couronne qu’ils lui offrirent, pour sceller ce serment à tout jamais. Une couronne qu’ils lui offrirent quand le Seigneur Svenn prononça pour la toute première fois le serment qui devint le serment des Svenn :

    La nuit se regroupe, et voici que débute ma garde.
    Jusqu'à ma mort, je la monterai sans faillir.
    Je vivrai et mourrai à mon poste sans faiblir.
    Je ne gagnerai ni gloire ni profit, veilleur au rempart.

    Je suis l'épée dans les ténèbres et l’effroi.
    Je suis le feu qui réchauffe contre le froid,
    la lumière qui rallume l'aube en nos coeurs
    le cor qui secoue les âmes des dormeurs.

    Je suis le bouclier protecteur du royaumes des humains.
    Je voue mon existence et mon honneur à tous les miens.

    je les lui voue pour cette nuit-ci
    comme pour toutes les autres nuits


    Lors de cette cérémonie empreinte de solennité, où le Seigneur Svenn engageait son honneur et celui de sa lignée pour l’éternité, l’Esprit-Lié du loup se manifesta de nouveau et imprégna la couronne du pouvoir de ce serment, du pouvoir de cette loyauté sans faille. Une vive lumière irradia de la couronne dont l’étoile aux huit branches s’illuminèrent. Une couronne bénie par le loup, tant que ce serment serait respecté.

    Cette couronne a été retrouvée récemment avec l’ancien serment des Seigneurs Svenn, qui accompagne tout le symbolisme de cet  objet ancestral.


    Description


    Image de la couronne :


    Cette couronne est forgée dans un alliage renforcé d’or, de cuivre et d’argent, patiné par le temps, d’un alliage strié tout du long, sans fioriture ni dorure. Elle vient ceindre la tête couronnée en toute simplicité et vient souligner le front de son noble V, tel le V de la Victoire, le V de la Vaillance. Un V portant en son sein une étoile, telle cette étoile qui brille éternellement dans le ciel, en tout temps, chaque instant, pour guider les âmes perdues et esseulées, telle cette étoile brillant même dans la plus noire des nuits, pour toujours guider les pas des âmes les plus fatiguées…


    Capacités

    • Bénédiction du Protecteur : Pour chaque acte désintéressé en faveur du peuple humain, pour chaque acte visant à le protéger, à le soutenir dans sa prospérité, et à agir en faveur de son bien-être et de sa paix, le porteur reçoit une bénédiction temporaire à égale mesure de l’acte effectué (bénédiction au choix du staff, au nombre de trois maximum par période).
      Les bénédictions commenceront à la période suivante et dureront tout le long de cette période, pour faciliter la gestion des bénédictions.

      Toute personne effectuant de même des actes désintéressés en faveur du peuple humain peut se voir choisie comme élue par le porteur : si le porteur choisit un tel élu, l’élu pourra alors bénéficier d'une bénédiction que le porteur partagera avec elle (bénédiction partagée au choix du porteur).
      En présence de son élu, le porteur pourra voir une de ses actions réussir automatiquement (une fois par mois ou par intrigue).

      Liste non exhaustive de bénédictions possibles :



    • Aura du Protecteur : Pour chaque acte de sacrifice personnel (physique, psychique ou moral), effectué de façon volontaire et désintéressée, le porteur gagne une aura qui pousse les gens à l’écouter davantage, à le suivre même dans les actes les plus fous et à être loyal envers lui, à se dépasser et à agir pour la cause humaine. Pour chaque acte ainsi effectué, une des branches de l’étoile gravée sur la couronne s’illumine d’une discrète lueur cuivrée.

      Lorsque les huit branches sont illuminées, elles sont capables de brûler toute personne effectuant une action contre le peuple humain, quelque soit cette action, en présence du porteur. Cette brûlure appose alors une marque sur la cible en faute, telle une marque de honte indiquant à tout jamais que la personne a agi une fois contre le peuple humain.

      De même, lorsque les huit branches sont toutes illuminées, le porteur peut obtenir un “miracle” au bénéfice de Delimar ou de son groupe (en intrigue, sur décision MJ ou du staff).

      Premier sacrifice : https://elysionrpg.forumactif.org/t3026-intrgue-l-epuration-reunion-de-crise#50319

    • Serment béni : Chaque serment sacré, scellé auparavant devant témoin, et sanctionné par témoins (PJ), octroie une consécration, dès qu’un acte est effectué dans le cadre de ce serment (le serment devient totalement effectif et cela marque le début de la consécration). Cette consécration offre une augmentation de +2 à une caractéristique en lien avec l’acte et/ou le serment (à définir au moment de l’acte ou du serment). Cette consécration perdure tant que le serment n’est pas rompu.
      Si en revanche le porteur rompt le serment, non seulement la consécration est perdue, mais le porteur perd 2 rangs dans la caractéristique concernée. Cette perte ne pourra être levée que par la consécration d’un serment totalement respecté tout le long d’une période de jeu.

      Une seule consécration de serment peut être active en même temps. Si un autre serment a lieu et est validé : le porteur peut choisir de garder sa consécration actuelle ou peut en changer avec son nouveau serment consacré. Lorsqu'un serment est accompli, il prend fin et sa consécration de +2 aussi, donnant une autre opportunité de changer de consécration si un autre serment a été ou est effectué.

      De même tout serment reçu de la part d’un PJ peut octroyer au PJ une consécration du même genre, à raison d’une augmentation de +1 dans une caractéristique en lien avec le serment effectué par le PJ, uniquement active toutefois en présence de Tryghild (à la charge des parties prenantes de le déclarer avant intrigue).

      Le serment contracté lie les personnes du serment : quand l’une de ses personnes est dans le besoin, la couronne émet une onde pulsante qui prévient le porteur que l’autre assermenté est dans le besoin.


    • Loyauté bénie : Si au moins trois personnes présentes autour du porteur ont confiance en lui, lui sont loyales ou ont foi en l’objet et/ou envers le porteur, cette loyauté offre un soutien qui se manifeste par une invocation à l’image de l’Esprit-Lié du loup, qui peut alors combattre aux côtés du porteur (l’invocation aura des caractéristiques de niveau Très bon, si les autres glyphes restent activés, Maître s'ils sont désactivés). L’invocation dure 2 heures / 4 tours d’intrigue maximum ou tant que les personnes loyales sont présentes.

      Cette invocation donne courage à tous les présents et octroie un bonus de +5 aux jets au porteur et aux personnes fidèles autour de lui.



    Dernière édition par Tryghild Svenn le Dim 12 Avr 2020 - 16:36, édité 5 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Récompenses


    XP et Caractéristiques


    Autres

    -3x Décret Selenien (Festival été 2019)
    -1x Purr-fect (Festival été 2019)
    -3x Efficacité humaine (Festival été 2019)
    -1x Fragment de conscience (Loterie awards 2019)
    -1x Sort unique (Loterie de Noel 2019)
    -1x Cristal de magie (Loterie de Noel 2019)
    -1x Rabais de 2RP de justification de up (Loterie Janvier 2020)

    Festival d'automne 2019

    Objet/Créature/Monture légendaire
    Glyphe/Amélioration unique - x1

    Festival de Pâque 2020

    -1x Efficacité Humaine 5 PC
    -5x Effet/Bonus unique 250 PC
    -2x Glyphe Unique 160 PC
    -1x Objet Unique 130 PC
    -1x Entrainement gratuit 200 PC
    -1x Rabais de 400 PO
    -1x Rune
    -1x Fragment de conscience

    EN ATTENTE DE PERSONNALISATION

    -2x Bijoux simple en métal précieux
    -1x Selle nordique
    -1x Armure pour chevaux

    EN ATTENTE DE VALIDATION PAR LE STAFF

    Dernière édition par Tryghild Svenn le Dim 12 Avr 2020 - 11:09, édité 5 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Liens


    Personnages joués

      Sigvald Svenn, époux, humain
      Il fut d’abord un frère d’armes, puis son protecteur, et enfin son fiancé. Il est un ami, autant qu’un amour. Tous deux se sont unis en Février 1763. Tryghild a donné naissance à leur fille en Septembre 1763.


      Naal du Néant, père par alliance, humain
      L’ancêtre de son précédent époux, Thelem. Leur relation est encore balbutiante et leurs caractères ne s’accordent pas toujours. Tryghild lui en veut un peu d’avoir abandonné Thelem quand il avait besoin de lui.


      Ilhan Avente, conseiller diplomate, immaculé
      Cet althaïen aura sa peau un de ces jours. Il est très compétent, et un danger ambulant en même temps sans parler du fait qu’il n’obéit pas aux ordres qu’on lui donne pour lui sauver la vie. Elle l’estime beaucoup, ce qui ne l’empêche pas d’avoir envie de l’étrangler.


      Aldaron Elusis, ancien ami, vampire ast
      Le premier elfe qu’elle n’a pas maîtrisé. Le premier qu’elle a vu réellement se salir les mains également. Leur relation n’était pas toujours au beau fixe mais ils partageaient beaucoup d’espoirs pour l’alliance et une réelle volonté d’aller de l’avant. Maintenant, c’est un vampire...


      Victoria Kohan, connaissance, humain
      La nouvelle reine de Sélénia. Elle semble moins obtuse et égoïste que son frère mais reste à voir ce qu’elle est, en dehors de cela. Ilhan a beaucoup d’éloges pour elle.


      Eleonnora Ostiz, bourgmestr de caladon, humain
      La nouvelle bourgmestre de Caladon. Dire que Tryghild a des réticences à son égard est un euphémisme. La jeune femme n’a pas montré son bon côté, et très clairement, elle va devoir trimer si elle veut monter dans son estime.




    Personnages non joués

      Nyko Svenn, grand-père, amiral, humain
      Le voir revenir à la vie a été un miracle et il est le déclencheur de l’acceptation des immaculés à Délimar. Pour lui, elle fait énormément d’efforts afin d’ouvrir leurs moeurs. Elle l’aime énormément



    Dernière édition par Tryghild Svenn le Ven 10 Jan 2020 - 17:33, édité 1 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Chronologie partie 1 : 1762, La crise de Cordont


    Octobre (Cliquez pour dérouler)

    Alors qu'elle enquête sur une sordide affaire dans le quartier des docks, l'Intendante tombe nez à nez avec une de ses sœurs d'armes qu'elle pensait perdue depuis longtemps : Sighild. L'invitant en sa demeure, Tryghild et l'archère discutent énormément. La matriarche Svenn apprend ainsi ce que la métis a fait pendant tout ce temps et de ces informations, décide d'avancer un projet qui l'accompagnait depuis un moment : préparer un projet de loi visant à interdire l'esclavage des Graarh. Pour cela, elle nomme Sighild enquêtrice à son service et lui adjoint l'aide d'Ilhan Avente.


    PV Sighild & Ilhan
    20 Octobre 1762




    Novembre (Cliquez pour dérouler)

    Grâce à Aldaron, Tryghild apprend les détails de la catastrophe de Cordont et peut réagir rapidement. Néanmoins la situation met ses nerfs à rude épreuve et c'est son grand-père qui vient à la calmer et l'aide à préparer les premiers éléments de l'aide que Délimar apporte à la ville tombée.


    PV Nyko Svenn
    3 Novembre 1762



    La nouvelle est terrible : Cordont a sombré. Alors que l'Intendante fait face à la hantise d'une possible guerre, son Général est en proie à une confrontation toute autre ; l'apparition d'Amarok, l'avatar de l'Esprit du Loup. Après une longue conversation sur le sujet épineux qu'est Cordont et l'ombre menaçante de Sélénia, les deux guerriers décident de s'évader sur le dos de la créature éthérée le temps d'une nuit, autant pour se retrouver, se découvrir, que pour savourer les dernières heures de quiétude avant l'ouragan.


    PV Sigvald Elusis
    3 Novembre 1762



    Traduction en justice d'Erdrak pour trouble à l'ordre public


    PV Erdrak Geflorth
    6 Novembre 1762



    A l'issue de son entretien avec Nolan Kohan, Aldaron se rend auprès de Tryghild Svenn restée à Délimar, grâce à son sort du Passeur. Il rapporte à l'Intendante le contenu de son échange. Il lui demande d'être ferme avec le Royaume Sélénien, car Caladon ne saurait, par son Conseil, trouver le même aplomb, la même force. Il lui demande également de se montrer ouverte aux demandes de Nolan et tolérante à ses erreurs d'adolescent. Mais plus que tout, il vient lui demander pardon de la décision prise unilatéralement dans l'urgence que d'annexer Cordont. Les deux dirigeants forgent l'avenir de l'Alliance des Cités Libres, avec une volonté de la renforcer et de lui donner un autre but que leur front commun face aux Kohans. .


    PV Aldaron Leweïnra
    12 Novembre 1762



    Cela faisait longtemps qu'un fils de l'orage n'avait pas croisé un descendant de l'hiver. Pourtant, c'est en un seul morceau et avec beaucoup à penser que Tryghild revient à Délimar après avoir croisé la route de Verith. Quand à celui-ci, il connait désormais l'histoire complète de la malédiction lancée par sa mère sur les élus de l'esprit du loup.


    PV Verith
    14 Novembre 1762



    Arrivée de Nolan Kohan à Délimar et discussion pour l'accord de Cordont. Délimar impose ses limites.


    PV Nolan Kohan
    22 Novembre 1762



    Après les négociations en compagnie de Nolan Kohan, Tryghild s'isole, accablée de fatigue nerveuse suite aux efforts fournis pour simplement ne pas commettre un régicide. Aldaron, qui avait promis de venir la voir, lui tient compagnie. Ils discutent de l'issue de l'entre-vue avec Nolan, de la signature du traité sur Cordont, et de quelques sujets plus personnels, comme leurs mariages prochains


    PV Aldaron Leweïnra
    22 Novembre 1762



    Décembre (Cliquez pour dérouler)

    En se levant ce jour-là, l'Intendante de Délimar n'aurait jamais pensé trouver le Fléau Rouge devant sa porte. Elle n'avait pas non plus imaginé qu'elles auraient quelque chose ressemblant à une conversation civilisé, ni qu'il serait question d'Immaculation et de Chimères.


    PV Aphaïa Makhaïra
    10 Décembre 1762




    Dernière édition par Tryghild Svenn le Ven 10 Jan 2020 - 17:32, édité 1 fois

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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    Chronologie partie 2 : 1763 - Renforcement Délimarien, Chimères et Couronnes de cendre


    Janvier 1763 (Cliquez pour dérouler)

    [center]
    Reine de Coeur ou Reine de Pique ?

    Depuis son retour à Cordont, beaucoup de choses se sont passées, et il est temps pour Ilhan de faire un point avec sa Reine sur l'avancée des divers projets. Que ce soit la surveillance de Cordont, le projet d'abolition de l'esclavage des Graärh en Delimar, ou quelques idées pour l'Alliance. Ce sera aussi l'occasion d'aborder nombre de points délicats. Des révélations sont nécessaires, lui semble-t-il... et il leur faudra à tous deux bien du courage alors.


    PV Ilhan Avente
    6 Janvier 1763




    L'honneur est un plat qui se mange chaud
    Nouvel arrivé à Délimar, Jangali informe les deux dirigeants des cités principales de l'Alliance de la menace de Rog


    PV Aldaron Elusis & Jangali Pakaana
    20 Janvier 1763




    Avril 1763 (Cliquez pour dérouler)

    L'Armada du Crépuscule groupe 1
    L’heure de vérité approche ! Une effroyable armada a envahi la Mer de Reshenta, convergeant vers l’île de Tiamat où du sommet du volcan titanesque s’élève une sombre fumée, présage d’un terrible événement. Un moyen de repousser les Chimères a été découvert, mais pour cela il faudra du temps et le temps, voilà ce que Tiamarantiens et Ambarhùniens n’ont pas.

    Les ennemis de longue date ont réussi à mettre de côté leurs profonds différents pour faire face à la menace. Les vampires et glacernois ont combattu côte à côte pour repousser les chimères. Mais ils ne sont pas les seuls à avoir temporairement étouffé leur querelle au profit d’une alliance d’intérêt. Vaincre le maitre valet Wargen, anciennement connue sous le titre de louve géante, n’aurait pu être possible sans le concours des graärh de Nyn-Tiamat pourtant farouchement opposé aux Ambarhùniens. Et si l’on peut se féliciter de ce travail d’équipe, on ne peut que s’attrister que celle n’aura pas permis de sauver le bourgmestre de Caladon porté disparu durant la bataille.

    Un œuf immaculé, celui de Nahui, pointe le bout de sa coquille.


    Sigvald - Tryghild - Aldaron - Ilhan - Toryné
    Avril 1763


    Aout 1763 (Cliquez pour dérouler)

    Au nom des sacrifiés
    Après son discours à Délimar, Naal se réveille à l'infirmerie, épuisé. Ses retrouvailles avec Tryghild le place face à une réalité qu'il lui est encore trop difficile à assimiler. Il prêche ses convictions, ses croyances, acceptant de transmettre enfin son histoire, celle de Néant, aussi douloureuse fut-elle. Pour que rien ne soit oublié et que les dragons finissent par payer.


    PV Naal du Néant
    7 Aout 1763




    Intronisation
    La cérémonie qui vise à faire reconnaître Eleonnora comme Bourgmestre auprès de l'épée du serment est interrompue par une attaque. Qui quoi et comment exactement sont encore à explorer, mais les Délimariens s'y emplois. En attendant, il est désormais clair que la collaboration au sein de l'alliance des cités libres vient de changer de ton


    PV Eleonnora Ostiz
    15 Aout 1763

    descriptionTryghild SVENN EmptyRe: Tryghild SVENN

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