Victoria
Kohan
Arme principale :
- Épine (dague)
Origine humaine
« Car toutes les roses, aussi belles soient-elles, se doivent de posséder quelques épines », lui a-t-on dit lorsque cette dague fut offerte lors de son dixième anniversaire. D'excellente facture, cette arme possède une lame légèrement courbée vers le haut avec une base plus large et dentelée, tandis que la pointe est effilée avec un tranchant de rasoir. La poignée se courbe dans l'autre sens et possède des gouttières pour les doigts, facilitant la prise d'une main aussi délicate et frêle que celle de la princesse.
Autres objets :
- Voile de Pēnelópeia (ruban à cheveux)
Origine humaine
Constitué de fibres en laine que l'on compare à la douceur d'un nuage, il s'agit du fragment d'une pièce jadis bien plus grande : une tapisserie immense qui immortalisait les gloires guerrières d'un Empereur Glorien, perdu sur la mer après avoir fâché les Dieux et ce, bien des millénaires avant cette ère. Tissée pendant plusieurs décennies par son épouse l'Impératrice Pēnelópeia, l'immense parure était défaite chaque nuit pour protéger la femme des innombrables prétendants qui lui tournaient autour tels d'horribles vautours. La légende veut que l'absence de l'Empereur dura plus de trente ans et, considéré comme mort, son trône était la proie des assoiffés et des mauvais. Cependant, jamais l'Impératrice ne manqua de fidélité à son époux et, comptée comme une mage exceptionnelle, infusa la tapisserie de propriétés formidables, mais aujourd'hui perdues ou oubliées.
Glyphe unique – Illusion de trente ans : Une fois activé, il permet à l'utilisateur de l'objet glyphé de s'entourer d'un voile d'illusion : il s'agit d'un reflet de soi. Comme une pellicule entourant le corps, cette dernière est à quelques centimètres, mais à quelques secondes ailleurs, comme un écho infime qui protège l'original. Puisque seule la copie est visible, toute attaque directe portée à son encontre sera déviée par cette minuscule distorsion magique. Les attaques de zones, cependant, peuvent atteindre la version originale du porteur puisque la dissonance n'est pas assez marquée pour l'en protéger. Cette illusion, tant qu'elle est activée, consomme en continue une certaine quantité d'énergie (équivalente à un sort de niveau moyen - aka 7-9 tours en intrigue basé sur sa Résistance Moyenne) et ne peut être dissipée qu'au regard expert d'un grand mage ou d'un guerrier aguerri ; il faut pour cela un niveau Maître minimum en Magie ou en Perception pour voir outre le reflet et pouvoir toucher directement l'original.
Animaux :
- Eliza (Faucon de chasse – Faucon Gerfaut)
Issue de la fauconnerie royale, cette femelle de trois ans est une véritable beauté avec son plumage principalement blanc moucheté de brun. Dressée pour la chasse en Haut Vol, aussi connue comme Vol aux Leurres, son ombre accompagne toujours Victoria et Lambert lorsqu'ils sont de sortie. Avec une envergure de cent trente cinq centimètre, elle pèse près de deux kilos et aime particulièrement chasser les gibiers d'eau, en faisant la compagne idéale pour la Princesse et son chien. Son travail consiste à saisir les faisans et autres volatiles lorsque Lambert lève le gibier, puis attend que le chien la rejoigne pour récupérer le cadavre et le rapporter à leur maîtresse.
- Lambert (Chien de chasse – Golden Retriever)
La chasse à court est une pratique aussi intrinsèque qu'exclusive à la noblesse et il n'est pas rare que des rencontres de grande importance se soient résolues autour de cette activité. N'ayant ni le goût ni le bon sexe de porter les armes, Victoria préfère de toute façon chasser les oiseaux plutôt que les cerfs ; l'activité est moins salissante et les proies bien plus ravissantes ! Lambert est donc un sublime chien au pelage épais et soyeux à la couleur terre de sienne brûlée (doré foncé). Son travail consiste à rapporter le gibier, mort ou blessé, à sa maîtresse et il excelle dans la chasse aux faisans. Endurant et loyal, il est le parfait compagnon pour la battue des gibiers d'eau.
- Roseline (Monture Romantique – Jument Althaïenne)
gée de treize ans, cette jument possède une robe café au lait. Sa crinière opulente est d'une couleur blanche, souvent maillée de tresses complexes et agrémentée de rubans ou de fleurs fraîchement cueillies. D'un caractère calme et placide, elle est aux côtés de Victoria d'aussi loin que remontent ses souvenirs, probablement offerte à la Princesse lors d'un de ses premiers anniversaires ou en cadeau diplomatique pour de fiançailles brisées depuis longtemps. Gracieuse et délicate, ses longues jambes offrent des foulées confortables et son dressage exemplaire lui permet autant des figures de parade que de participer aux chasses à court dont est friande Victoria. Sa selle est conçue pour une monte en amazone, son cuir beige est gravé de motifs floraux rehaussés à la feuille d'or tandis que le pommeau est d'argent finement ouvragé, poinçonné du blason royal.
Garde robe :
Aussi garnie que l'on peut l'espérer pour une Princesse et bien plus encore ! Victoria raffole de la mode et n'hésite pas à dessiner elle même des patrons pour des coupes avant-gardistes et audacieuses. Elle favorise la mousseline en jupons superposés vaporeux et léger, confortables à porter. Elle aime les manches évasées ainsi que les gorges révélées avec un brin de frivolité. Coquette, elle adore la dentelle fine et les fourrures soyeuses dont elle agrémente ses robes, capes et châles selon les saisons. Par son teint de pêche, ses yeux bleus et sa chevelure d'or, la Princesse favorise des couleurs froides, avec une tendance pour le pastel au printemps et en été, mais des teintes plus contrastées et intenses lors des périodes froides. Chaque robe est accompagnée d'un set précis de bijoux et de souliers, agrandissant davantage encore la palette étourdissante de ses choix. De même, plusieurs parfums, rubans et poudres accompagnent chacune de ses sorties.
Taille : 157 cm
Cheveux : Blond
Yeux : Bleu céruléen
Peaux : Pêche
Loin des beautés elfiques irréelles et inatteignables, hors des normes esthétiques au sein de son propre peuple, Victoria possède toutefois le charme de la jeunesse et toute sa fraîcheur. Semblable à un bouton de rose prêt à éclore, encore serré dans son bourgeon de velours candide, sa frêle silhouette se mue d'une grâce et d'une délicatesse sans cesse renouvelée. Cultivant son image avec grand soin, la jeune Princesse joue de son charme pour conquérir son entourage, armée de patience et de douceur.
Son visage est fait d'une ossature délicate et ses joues, encore marquées d'une certaine rondeur, possèdent une peau aussi douce qu'une pêche. La carnation de la princesse est pâle, comme une neige récente et fraîche, tout juste poudrée et à peine souillée de ci et de là par quelques grains de beauté. Son nez droit, légèrement retroussé, surplombe des lèvres naturellement purpurines. Ces dernières sont petites et pulpeuses, aisément fendues de sourires aussi généreux que tendres, permissifs ou rêveurs. Sous les pulpes douces et juteuses, se cachent des dents alignées et blanches semblables à deux colliers de perles. Aux traits racés et fins de ce joli visage, les arcades délicates se froncent parfois en une ligne contrariée, voire boudeuse et s'ils possèdent une teinte à peine plus sombre que la chevelure au blond onctueux, ils restent raffinés et entretenus en deux lignes expressives. Toutefois, ce ne sont ni ses sourires, ni la fraîcheur de ses traits qui charment le plus, mais bien ses yeux de biche. Ourlés de longs cils couleur de miel, les orbes pleins de vie sont d'un bleu outrancier. Cerclé d'une couleur plus sombre, strié d'une myriade de nuances azurées, le fond des prunelles se fait d'un cyan vibrant et expressif, aisé à captiver.
A ce visage plein de candeur, se succède une gorge fine dont la clavicule creuse une goutte sensuelle au dessus d'une poitrine menue et tout juste formée, bien souvent mise en valeur par la découpe des somptueuses robes qui l'habillent. Dotée d'un squelette délicat, Victoria possède des articulations graciles qui donnent à chacun de ces mouvements la souplesse et la légèreté d'un oiseau. L'ensemble de son corps renvoie une image de fragilité qui tranche avec les mœurs d'une Cours qui favorise l’opulence des courbes, mais qui attise autant de sombres convoitises que de preux amours courtois. Peu le savent, mais la jeune princesse possède une fine musculature, élancée et aussi fuselée que celle d'une biche grâce à ses innombrables heures d'équitation. Que cela soit pour les sorties mondaines ou le plaisir moins galant d'une chasse à court, Victoria passe énormément de temps en selle. Cette activité aura modelé son corps d'une exquise manière, affirmant sa taille fine et souple, arrondissant le galbe de ses longues jambes agiles et raffermissant la pulpe de son fessier.
Ce qui définit une princesse n'est pas uniquement sa beauté intemporelle, mais aussi sa garde robe. Ainsi Victoria possède un nombre incalculable de tenues qui vont des ensembles légers et pastels, doublés de soie pour le printemps et l'été avec châles de mousseline, décolletés et manches courtes ; aux robes parées de fourrures et de velours vibrants pour les automnes et les hivers, manches longues évasées et capes doublées assorties aux paires de gants au cuir chamoisés. L'on trouvera les robes de Bals richement brodées, celles plus simples pour les rencontres aux heures de visites courtoises, puis il y a les ensembles pour la chasse et les longues heures de monte. Bien sûr, chaque vêtement est parfaitement ajusté à sa fine silhouette et il n'est pas rare que des cols en dentelles ou des doublures soient décousus et remplacés selon l’événement, la croissance de la Princesse ou tout simplement ses humeurs, enrichissant d'une myriade de variété sa collection déjà bien garnie.
Sous les masques composés de la jeune princesse, policés par des années d'éducation stricte, se cache une psyché torturée et complexe. Le tourment de nombreux traumatismes est muselé par la peur de l'échec alors que sa candeur essaie désespérément de préserver sa foi en autrui. Seule sa volonté de fer parvient à conserver un semblant d'équilibre dans ce maelstrom.
D'une nature profondément gentille, Victoria est l'idée que l'on peut se faire d'une jeune fille à la tête couronnée. Élevée pour être une épouse modèle et une Impératrice exemplaire, elle aura dès son plus jeune age appris l'Arithmétique, l'Héraldique, l'Histoire, la Géographie ainsi que divers Arts tel que la peinture, la broderie, le chant en paire avec la musique sur une grande harpe. D'une intelligence très vive, l'enfant absorba ce savoir telle une éponge insatiable et le flot de ses questions ne vint jamais à tarir, encourageant ses précepteurs à poursuivre leurs enseignements au delà de toute attente. Outre les cours incontournables sur l'Étiquette en haute société, qu'elle soit adaptée aux mœurs Gloriennes qu'à toutes les autres Cours de l'Empire, voire multi-ethnique avec les protocoles elfiques, Victoria fut également introduite à l'équitation dès qu'elle fut en âge de tenir sur une selle amazone. Que l'on passe par les simples sorties mondaines aux parades, elle est aussi capable de se présenter sans rougir aux chasses à court si prisées par la noblesse.
Ce fut d'ailleurs une véritable passion qu'elle découvrit là et aux nombreuses activités qu'elle cultivait déjà, elle s'ajouta la fauconnerie, puis veilla à connaître les bases du dressage canin en réquisitionnant le maître du chenil impérial dès qu'elle en avait l'occasion. La liberté illusoire que les chasses lui procuraient était une véritable bouffée de fraîcheur dans la pression constante qui pesait sur ses jeunes épaules. Incapable de se détendre, consciente que l'on n'attendait que l'excellence de sa part, Victoria enviait les faucons pour s'élever si haut et si librement dans le ciel... mais éprouvait aussi une certaine satisfaction malsaine à leur remettre capuchon et laisse dès qu'elle le décidait. Un sentiment mesquin dont elle avait honte, au même titre que la fascination morbide qu'elle développa au fil de ses chasses lorsque ses mains gantées ramassaient les cadavres d'oiseaux et de petits gibiers. Sentir les corps tiédir, puis raidir sous ses doigts, parfois encore secoués de spasmes, elle savourait ce pouvoir de vie et de mort qu'elle possédait alors. Cette attirance s'accentua au fur et à mesure des années, notamment après qu'elle ait assisté à la mort des Lames Noires assignées à sa protection quand elle n'avait que six ans.
Heureusement, on lui inculqua aussi la patience et la docilité lors de ses plus jeunes années, ce qui forgea graduellement cette douceur et cette générosité qu'elle tente encore aujourd'hui de cultiver au travers d’œuvres de charité pour le peuple, favorisant les orphelinats, mais aussi les hospices et les hôtels de ville réservés aux veuves de guerre. Peut-être est-ce pour noyer la culpabilité qu'elle éprouve sur sa déviance inavouée, peut-être cherche-t-elle simplement à étouffer le sentiment d'impuissance qui l'étreint après tout ce qu'elle aura traversé durant sa jeune vie. Elle qui fut incapable de se protéger de Fabius, elle qui resta passive lors de la bataille de Sandur et qui assista à la mort de sa mère. Un manque qui se renforça, muselé, quand ils traversèrent les flots durant des mois entiers. Incapable d'exister par elle-même, prisonnière de son rang et de ses responsabilités, c'est un véritable conflit interne, une tempête même, qui agite son jeune cœur et terrorise nombre de ses nuits. Si Victoria ne s'effondre pas en crises d'hystérie, c'est uniquement par cette farouche volonté qu'elle aura soigneusement cultivé au travers de ces terribles épreuves. Les séquelles sont bien là, mais la jeune fille les étouffe farouchement.
Cette exigence qu'elle applique sur elle au quotidien, elle la demande aussi à son entourage. Si elle ne doit pas faillir, alors personne ne le doit. Si les petites gens peuvent être excusées, eux qui sont naturellement inférieurs autant par leur rang, que par leur manque d'intelligence inné, Victoria se révèle intransigeante envers la noblesse et plus encore avec les membres de son entourage tel que sa famille. Pire même, la sévérité dont elle fait preuve laisse souvent place à de la rancune et il n'est pas rare que ses vengeances soient aussi cinglantes que longuement mûries et préparées. Pour ce genre de situation, la Princesse sait faire preuve d'une très grande patience et aime à tisser le piège dans lequel tombera sa pauvre proie. Trahir ses attentes est un crime terrible à ses yeux et obtenir son pardon devient alors une quête difficile. Bien souvent, sa colère est confondue avec des caprices, car les plans que la jeune fille peut destiner à autrui ne lui sont connus que d'elle seule, rendant la compréhension de ses actions parfois nébuleuse, voire totalement imprévisible. Victoria est donc parfois considérée comme une peste un peu mesquine qui use de son autorité pour punir ceux qui n'abondent pas en son sens. Peut-être est-ce exacte, d'un point de vue strictement objectif, mais l'arrogance naturelle de la Princesse refusera de l'admettre. Comment pourrait-elle douter de la justesse de ses décisions lorsque depuis sa naissance on la destine à se tenir aux côtés de l'Empereur et que l'on glorifie le nom des Kohan, un héritage prestigieux qui coule dans ses veines ?
Fourbissant ses armes en silence, la jeune fille joue le rôle qu'on attend d'elle et attend que l'acte final dans toute cette farce grotesque ne commence enfin. Ayant perdu quasiment l'intégralité de sa famille, il ne lui reste concrètement que Nolan et c'est sur lui qu'elle rejette tout son manque d'amour. Persuadée de le connaître mieux qu'il ne se connaît, elle décida d'agir dans ce qui lui semble être pour son mieux et œuvre avec prudence pour l'exclure du trône. Utilisant son intelligence et son influence grandissante pour saper son autorité et ruiner son image d'Empereur, Victoria se découvre une nature manipulatrice et prompte au complot. Bien sûr, sa jeunesse est un énorme handicap pour elle, mais elle compte bien jouer sur le fait qu'on la croit plus bête qu'elle ne l'est pour duper à son tour ses adversaires et gagner du terrain. Lorsque Nolan sera libéré du trône et pourra vivre librement son existence de dragonnier, la Princesse compte bien se trouver un époux afin de le couronner. Tirer les ficelles dans l'ombre est un rôle qui la met à l'aise, parfaitement consciente de sa véritable place dans la société humaine ; le peuple a besoin d'un visage fort, hors elle se doit d'être l'incarnation de la douceur et de la compassion... L'autre facette d'une même pièce, en quelque sorte.
Alignement :
Victoria possède un bon fond, sa générosité est sincère ainsi que la bienveillance qu'elle déploie à l'égard de ceux qu'elle chérit tout particulièrement. Toutefois bercée dans le luxe et le confort toute sa vie durant, la princesse est dotée d'un sens trompé sur la notion du bien et du mal. Pas exemple, l'égalité dans les droits de chacun lui est une notion inconnue, voire totalement grotesque. Ayant vécue par le passé des événements traumatisants, elle possède une torsion malsaine dans la perception de ses relations, notamment avec son demi-frère Nolan et de là, tous les moyens sont bons pour qu'elle parvienne à obtenir ce qu'elle désire. Elle ne semble même pas envisager un seul instant qu'on lui refuse ses vœux. N'est-elle pas la princesse Kohan après tout ?
Proposition d'esprits-lié : Le Paon, au niveau 1.
Dernière édition par Le conteur le Ven 15 Nov 2019 - 12:48, édité 1 fois
Kohan
Identité et caractéristiques
- Race : Humain
- Sexe : Femme
- Surnom : La colombe, Le Joyau de Sélénia
- Date de naissance : 31 Mai 1747
- Age réel : 15 ans
- Age en apparence : A peine plus âgée
- Lieu de naissance : Aldaria
- Lieu de vie : Sélénia la Majestueuse
- Rang social :Noble
- Poste/Emploi : Princesse de Sélénia
- Force : Faible
- Endurance : Moyen
- Coordination (agilité/réflexe) : Bon
- Furtivité : Très faible
- Perception : Bon
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Maître
- Education : Très bon
- Charisme : Maître
- Intuition : Bon
- Espérance/chance : Moyen
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Moyen
- Résistance magique : Moyen
Résistances
- Magie : Très Bon
- Expertise :
- Arme 1 : Dague et poignard : Moyen
- Arme 2 : /
- Arme 3 : /
- Arme 4 : /
- Habileté : Bon
- Navigation : Médiocre
- Equitation : Très bon
- Dressage : Bon
Compétences
- Bonus : Equitation (Gloriens)
Bonus
Équipements
Arme principale :
- Épine (dague)
Origine humaine
« Car toutes les roses, aussi belles soient-elles, se doivent de posséder quelques épines », lui a-t-on dit lorsque cette dague fut offerte lors de son dixième anniversaire. D'excellente facture, cette arme possède une lame légèrement courbée vers le haut avec une base plus large et dentelée, tandis que la pointe est effilée avec un tranchant de rasoir. La poignée se courbe dans l'autre sens et possède des gouttières pour les doigts, facilitant la prise d'une main aussi délicate et frêle que celle de la princesse.
Autres objets :
- Voile de Pēnelópeia (ruban à cheveux)
Origine humaine
Constitué de fibres en laine que l'on compare à la douceur d'un nuage, il s'agit du fragment d'une pièce jadis bien plus grande : une tapisserie immense qui immortalisait les gloires guerrières d'un Empereur Glorien, perdu sur la mer après avoir fâché les Dieux et ce, bien des millénaires avant cette ère. Tissée pendant plusieurs décennies par son épouse l'Impératrice Pēnelópeia, l'immense parure était défaite chaque nuit pour protéger la femme des innombrables prétendants qui lui tournaient autour tels d'horribles vautours. La légende veut que l'absence de l'Empereur dura plus de trente ans et, considéré comme mort, son trône était la proie des assoiffés et des mauvais. Cependant, jamais l'Impératrice ne manqua de fidélité à son époux et, comptée comme une mage exceptionnelle, infusa la tapisserie de propriétés formidables, mais aujourd'hui perdues ou oubliées.
Glyphe unique – Illusion de trente ans : Une fois activé, il permet à l'utilisateur de l'objet glyphé de s'entourer d'un voile d'illusion : il s'agit d'un reflet de soi. Comme une pellicule entourant le corps, cette dernière est à quelques centimètres, mais à quelques secondes ailleurs, comme un écho infime qui protège l'original. Puisque seule la copie est visible, toute attaque directe portée à son encontre sera déviée par cette minuscule distorsion magique. Les attaques de zones, cependant, peuvent atteindre la version originale du porteur puisque la dissonance n'est pas assez marquée pour l'en protéger. Cette illusion, tant qu'elle est activée, consomme en continue une certaine quantité d'énergie (équivalente à un sort de niveau moyen - aka 7-9 tours en intrigue basé sur sa Résistance Moyenne) et ne peut être dissipée qu'au regard expert d'un grand mage ou d'un guerrier aguerri ; il faut pour cela un niveau Maître minimum en Magie ou en Perception pour voir outre le reflet et pouvoir toucher directement l'original.
Animaux :
- Eliza (Faucon de chasse – Faucon Gerfaut)
Issue de la fauconnerie royale, cette femelle de trois ans est une véritable beauté avec son plumage principalement blanc moucheté de brun. Dressée pour la chasse en Haut Vol, aussi connue comme Vol aux Leurres, son ombre accompagne toujours Victoria et Lambert lorsqu'ils sont de sortie. Avec une envergure de cent trente cinq centimètre, elle pèse près de deux kilos et aime particulièrement chasser les gibiers d'eau, en faisant la compagne idéale pour la Princesse et son chien. Son travail consiste à saisir les faisans et autres volatiles lorsque Lambert lève le gibier, puis attend que le chien la rejoigne pour récupérer le cadavre et le rapporter à leur maîtresse.
- Lambert (Chien de chasse – Golden Retriever)
La chasse à court est une pratique aussi intrinsèque qu'exclusive à la noblesse et il n'est pas rare que des rencontres de grande importance se soient résolues autour de cette activité. N'ayant ni le goût ni le bon sexe de porter les armes, Victoria préfère de toute façon chasser les oiseaux plutôt que les cerfs ; l'activité est moins salissante et les proies bien plus ravissantes ! Lambert est donc un sublime chien au pelage épais et soyeux à la couleur terre de sienne brûlée (doré foncé). Son travail consiste à rapporter le gibier, mort ou blessé, à sa maîtresse et il excelle dans la chasse aux faisans. Endurant et loyal, il est le parfait compagnon pour la battue des gibiers d'eau.
- Roseline (Monture Romantique – Jument Althaïenne)
gée de treize ans, cette jument possède une robe café au lait. Sa crinière opulente est d'une couleur blanche, souvent maillée de tresses complexes et agrémentée de rubans ou de fleurs fraîchement cueillies. D'un caractère calme et placide, elle est aux côtés de Victoria d'aussi loin que remontent ses souvenirs, probablement offerte à la Princesse lors d'un de ses premiers anniversaires ou en cadeau diplomatique pour de fiançailles brisées depuis longtemps. Gracieuse et délicate, ses longues jambes offrent des foulées confortables et son dressage exemplaire lui permet autant des figures de parade que de participer aux chasses à court dont est friande Victoria. Sa selle est conçue pour une monte en amazone, son cuir beige est gravé de motifs floraux rehaussés à la feuille d'or tandis que le pommeau est d'argent finement ouvragé, poinçonné du blason royal.
Garde robe :
Aussi garnie que l'on peut l'espérer pour une Princesse et bien plus encore ! Victoria raffole de la mode et n'hésite pas à dessiner elle même des patrons pour des coupes avant-gardistes et audacieuses. Elle favorise la mousseline en jupons superposés vaporeux et léger, confortables à porter. Elle aime les manches évasées ainsi que les gorges révélées avec un brin de frivolité. Coquette, elle adore la dentelle fine et les fourrures soyeuses dont elle agrémente ses robes, capes et châles selon les saisons. Par son teint de pêche, ses yeux bleus et sa chevelure d'or, la Princesse favorise des couleurs froides, avec une tendance pour le pastel au printemps et en été, mais des teintes plus contrastées et intenses lors des périodes froides. Chaque robe est accompagnée d'un set précis de bijoux et de souliers, agrandissant davantage encore la palette étourdissante de ses choix. De même, plusieurs parfums, rubans et poudres accompagnent chacune de ses sorties.
Description physique
Taille : 157 cm
Cheveux : Blond
Yeux : Bleu céruléen
Peaux : Pêche
Loin des beautés elfiques irréelles et inatteignables, hors des normes esthétiques au sein de son propre peuple, Victoria possède toutefois le charme de la jeunesse et toute sa fraîcheur. Semblable à un bouton de rose prêt à éclore, encore serré dans son bourgeon de velours candide, sa frêle silhouette se mue d'une grâce et d'une délicatesse sans cesse renouvelée. Cultivant son image avec grand soin, la jeune Princesse joue de son charme pour conquérir son entourage, armée de patience et de douceur.
Son visage est fait d'une ossature délicate et ses joues, encore marquées d'une certaine rondeur, possèdent une peau aussi douce qu'une pêche. La carnation de la princesse est pâle, comme une neige récente et fraîche, tout juste poudrée et à peine souillée de ci et de là par quelques grains de beauté. Son nez droit, légèrement retroussé, surplombe des lèvres naturellement purpurines. Ces dernières sont petites et pulpeuses, aisément fendues de sourires aussi généreux que tendres, permissifs ou rêveurs. Sous les pulpes douces et juteuses, se cachent des dents alignées et blanches semblables à deux colliers de perles. Aux traits racés et fins de ce joli visage, les arcades délicates se froncent parfois en une ligne contrariée, voire boudeuse et s'ils possèdent une teinte à peine plus sombre que la chevelure au blond onctueux, ils restent raffinés et entretenus en deux lignes expressives. Toutefois, ce ne sont ni ses sourires, ni la fraîcheur de ses traits qui charment le plus, mais bien ses yeux de biche. Ourlés de longs cils couleur de miel, les orbes pleins de vie sont d'un bleu outrancier. Cerclé d'une couleur plus sombre, strié d'une myriade de nuances azurées, le fond des prunelles se fait d'un cyan vibrant et expressif, aisé à captiver.
A ce visage plein de candeur, se succède une gorge fine dont la clavicule creuse une goutte sensuelle au dessus d'une poitrine menue et tout juste formée, bien souvent mise en valeur par la découpe des somptueuses robes qui l'habillent. Dotée d'un squelette délicat, Victoria possède des articulations graciles qui donnent à chacun de ces mouvements la souplesse et la légèreté d'un oiseau. L'ensemble de son corps renvoie une image de fragilité qui tranche avec les mœurs d'une Cours qui favorise l’opulence des courbes, mais qui attise autant de sombres convoitises que de preux amours courtois. Peu le savent, mais la jeune princesse possède une fine musculature, élancée et aussi fuselée que celle d'une biche grâce à ses innombrables heures d'équitation. Que cela soit pour les sorties mondaines ou le plaisir moins galant d'une chasse à court, Victoria passe énormément de temps en selle. Cette activité aura modelé son corps d'une exquise manière, affirmant sa taille fine et souple, arrondissant le galbe de ses longues jambes agiles et raffermissant la pulpe de son fessier.
Ce qui définit une princesse n'est pas uniquement sa beauté intemporelle, mais aussi sa garde robe. Ainsi Victoria possède un nombre incalculable de tenues qui vont des ensembles légers et pastels, doublés de soie pour le printemps et l'été avec châles de mousseline, décolletés et manches courtes ; aux robes parées de fourrures et de velours vibrants pour les automnes et les hivers, manches longues évasées et capes doublées assorties aux paires de gants au cuir chamoisés. L'on trouvera les robes de Bals richement brodées, celles plus simples pour les rencontres aux heures de visites courtoises, puis il y a les ensembles pour la chasse et les longues heures de monte. Bien sûr, chaque vêtement est parfaitement ajusté à sa fine silhouette et il n'est pas rare que des cols en dentelles ou des doublures soient décousus et remplacés selon l’événement, la croissance de la Princesse ou tout simplement ses humeurs, enrichissant d'une myriade de variété sa collection déjà bien garnie.
Description psychologique
Sous les masques composés de la jeune princesse, policés par des années d'éducation stricte, se cache une psyché torturée et complexe. Le tourment de nombreux traumatismes est muselé par la peur de l'échec alors que sa candeur essaie désespérément de préserver sa foi en autrui. Seule sa volonté de fer parvient à conserver un semblant d'équilibre dans ce maelstrom.
D'une nature profondément gentille, Victoria est l'idée que l'on peut se faire d'une jeune fille à la tête couronnée. Élevée pour être une épouse modèle et une Impératrice exemplaire, elle aura dès son plus jeune age appris l'Arithmétique, l'Héraldique, l'Histoire, la Géographie ainsi que divers Arts tel que la peinture, la broderie, le chant en paire avec la musique sur une grande harpe. D'une intelligence très vive, l'enfant absorba ce savoir telle une éponge insatiable et le flot de ses questions ne vint jamais à tarir, encourageant ses précepteurs à poursuivre leurs enseignements au delà de toute attente. Outre les cours incontournables sur l'Étiquette en haute société, qu'elle soit adaptée aux mœurs Gloriennes qu'à toutes les autres Cours de l'Empire, voire multi-ethnique avec les protocoles elfiques, Victoria fut également introduite à l'équitation dès qu'elle fut en âge de tenir sur une selle amazone. Que l'on passe par les simples sorties mondaines aux parades, elle est aussi capable de se présenter sans rougir aux chasses à court si prisées par la noblesse.
Ce fut d'ailleurs une véritable passion qu'elle découvrit là et aux nombreuses activités qu'elle cultivait déjà, elle s'ajouta la fauconnerie, puis veilla à connaître les bases du dressage canin en réquisitionnant le maître du chenil impérial dès qu'elle en avait l'occasion. La liberté illusoire que les chasses lui procuraient était une véritable bouffée de fraîcheur dans la pression constante qui pesait sur ses jeunes épaules. Incapable de se détendre, consciente que l'on n'attendait que l'excellence de sa part, Victoria enviait les faucons pour s'élever si haut et si librement dans le ciel... mais éprouvait aussi une certaine satisfaction malsaine à leur remettre capuchon et laisse dès qu'elle le décidait. Un sentiment mesquin dont elle avait honte, au même titre que la fascination morbide qu'elle développa au fil de ses chasses lorsque ses mains gantées ramassaient les cadavres d'oiseaux et de petits gibiers. Sentir les corps tiédir, puis raidir sous ses doigts, parfois encore secoués de spasmes, elle savourait ce pouvoir de vie et de mort qu'elle possédait alors. Cette attirance s'accentua au fur et à mesure des années, notamment après qu'elle ait assisté à la mort des Lames Noires assignées à sa protection quand elle n'avait que six ans.
Heureusement, on lui inculqua aussi la patience et la docilité lors de ses plus jeunes années, ce qui forgea graduellement cette douceur et cette générosité qu'elle tente encore aujourd'hui de cultiver au travers d’œuvres de charité pour le peuple, favorisant les orphelinats, mais aussi les hospices et les hôtels de ville réservés aux veuves de guerre. Peut-être est-ce pour noyer la culpabilité qu'elle éprouve sur sa déviance inavouée, peut-être cherche-t-elle simplement à étouffer le sentiment d'impuissance qui l'étreint après tout ce qu'elle aura traversé durant sa jeune vie. Elle qui fut incapable de se protéger de Fabius, elle qui resta passive lors de la bataille de Sandur et qui assista à la mort de sa mère. Un manque qui se renforça, muselé, quand ils traversèrent les flots durant des mois entiers. Incapable d'exister par elle-même, prisonnière de son rang et de ses responsabilités, c'est un véritable conflit interne, une tempête même, qui agite son jeune cœur et terrorise nombre de ses nuits. Si Victoria ne s'effondre pas en crises d'hystérie, c'est uniquement par cette farouche volonté qu'elle aura soigneusement cultivé au travers de ces terribles épreuves. Les séquelles sont bien là, mais la jeune fille les étouffe farouchement.
Cette exigence qu'elle applique sur elle au quotidien, elle la demande aussi à son entourage. Si elle ne doit pas faillir, alors personne ne le doit. Si les petites gens peuvent être excusées, eux qui sont naturellement inférieurs autant par leur rang, que par leur manque d'intelligence inné, Victoria se révèle intransigeante envers la noblesse et plus encore avec les membres de son entourage tel que sa famille. Pire même, la sévérité dont elle fait preuve laisse souvent place à de la rancune et il n'est pas rare que ses vengeances soient aussi cinglantes que longuement mûries et préparées. Pour ce genre de situation, la Princesse sait faire preuve d'une très grande patience et aime à tisser le piège dans lequel tombera sa pauvre proie. Trahir ses attentes est un crime terrible à ses yeux et obtenir son pardon devient alors une quête difficile. Bien souvent, sa colère est confondue avec des caprices, car les plans que la jeune fille peut destiner à autrui ne lui sont connus que d'elle seule, rendant la compréhension de ses actions parfois nébuleuse, voire totalement imprévisible. Victoria est donc parfois considérée comme une peste un peu mesquine qui use de son autorité pour punir ceux qui n'abondent pas en son sens. Peut-être est-ce exacte, d'un point de vue strictement objectif, mais l'arrogance naturelle de la Princesse refusera de l'admettre. Comment pourrait-elle douter de la justesse de ses décisions lorsque depuis sa naissance on la destine à se tenir aux côtés de l'Empereur et que l'on glorifie le nom des Kohan, un héritage prestigieux qui coule dans ses veines ?
Fourbissant ses armes en silence, la jeune fille joue le rôle qu'on attend d'elle et attend que l'acte final dans toute cette farce grotesque ne commence enfin. Ayant perdu quasiment l'intégralité de sa famille, il ne lui reste concrètement que Nolan et c'est sur lui qu'elle rejette tout son manque d'amour. Persuadée de le connaître mieux qu'il ne se connaît, elle décida d'agir dans ce qui lui semble être pour son mieux et œuvre avec prudence pour l'exclure du trône. Utilisant son intelligence et son influence grandissante pour saper son autorité et ruiner son image d'Empereur, Victoria se découvre une nature manipulatrice et prompte au complot. Bien sûr, sa jeunesse est un énorme handicap pour elle, mais elle compte bien jouer sur le fait qu'on la croit plus bête qu'elle ne l'est pour duper à son tour ses adversaires et gagner du terrain. Lorsque Nolan sera libéré du trône et pourra vivre librement son existence de dragonnier, la Princesse compte bien se trouver un époux afin de le couronner. Tirer les ficelles dans l'ombre est un rôle qui la met à l'aise, parfaitement consciente de sa véritable place dans la société humaine ; le peuple a besoin d'un visage fort, hors elle se doit d'être l'incarnation de la douceur et de la compassion... L'autre facette d'une même pièce, en quelque sorte.
Alignement :
Victoria possède un bon fond, sa générosité est sincère ainsi que la bienveillance qu'elle déploie à l'égard de ceux qu'elle chérit tout particulièrement. Toutefois bercée dans le luxe et le confort toute sa vie durant, la princesse est dotée d'un sens trompé sur la notion du bien et du mal. Pas exemple, l'égalité dans les droits de chacun lui est une notion inconnue, voire totalement grotesque. Ayant vécue par le passé des événements traumatisants, elle possède une torsion malsaine dans la perception de ses relations, notamment avec son demi-frère Nolan et de là, tous les moyens sont bons pour qu'elle parvienne à obtenir ce qu'elle désire. Elle ne semble même pas envisager un seul instant qu'on lui refuse ses vœux. N'est-elle pas la princesse Kohan après tout ?
Proposition d'esprits-lié : Le Paon, au niveau 1.
Histoire
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Liens
- Korentin Kohan – Père de cœur :
(décédé)
Aux yeux de la jeune fille, c’était lui son véritable père et non pas Fabius. C’est le seul à l’avoir aimé et élevé comme si elle était de son sang, même si parfois elle avait l’impression que l’homme lui préférait son frère aîné Nolan. Elle pleure encore sa disparition et dans la houle de ses émotions complexes, elle s'accroche désespérément aux valeurs que cet homme d'exception représentait. - Fabius Kohan – Père de sang :
(décédé)
Cousin de Korentin et ancienne tête couronnée de l’Empire Glorien. C’est son père par le sang, mais pour elle, il ne représentait qu'un « géniteur ». Elle ne l’a jamais apprécié et l'Histoire lui aura donné raison à de nombreuses reprises. Elle lui doit nombre de ses frayeurs nocturnes, que ce soit par le massacre des Lames Noires lorsqu'ils furent emportés en l'absence de Korentin, que lors de l'incendie causé par la rage d'Émeril Celeas quand le traité de paix signé avec les Almaréens mit en péril les forces glacernoises. L'ambition de cet homme et sa cruauté sont des choses que la jeune Princesse craint de reproduire en ses heures les plus sombres. - Valentine Kohan – Mère Infidèle :
(décédée lors de la bataille de Sandur)
Lorsqu’elle était enfant, Victoria lui vouait une admiration sans bornes et l’adorait. Cependant, lorsqu'elle découvrit son adultère et sa trahison, la jeune princesse comprit combien les liens filiaux étaient fragiles. Cela lui fit aussi comprendre qu'elle n'avait plus l'âge d'être une enfant et qu'elle devait prendre son propre destin en mains. Si elle aura affiché une distance vis à vis de sa mère, ce fut autant pour s'émanciper de sa protection, que pour se protéger du chagrin et de l'incompréhension dont son cœur encore jeune et innocent souffrait. Le sacrifice de cette dernière pour sauver sa vie des flammes qui pleuvaient du ciel lors de la bataille de Sandur permit à la jeune Victoria d'être davantage en paix avec sa mère. - Nolan Kohan – Demi-frère adoré :
La jeune fille sait qu’il ne s’agit pas de son véritable frère, mais elle l’aime profondément, autant que s’ils étaient du même sang et craint par-dessus tout que ce secret ne soit dévoilé. Confusément consciente qu'il n'est pas heureux dans sa position actuelle, Victoria est convaincue d'agir pour son bien et de savoir exactement ce qu'il lui faut pour obtenir enfin ce bonheur qu'elle lui destine. - Luna Kohan – Sœur d'adoption haïe :
Une arriviste ingrate, voilà comment Victoria pourrait résumer sa pensée envers la dragonnière. Bien sûr, de tels sentiments ne sortiront jamais de ses douces lippes, car il ne serait pas dans ses intérêts qu'ils se sachent. Ainsi Victoria agit comme la parfaite petite princesse, feintant l'émerveillement et l'admiration pour sa courageuse grande-soeur. Elle l'invite régulièrement à ses bals, à ses séances de thé dans les jardins. Elle lui offre de jolies robes et des bijoux, s'assure de la faire jolie quand elles sortent. Un jeu de théâtre et de simulation. - Ilhan Avente – Ancien conseiller :
Son plus vieux souvenir remonte à bien longtemps, lorsqu'elle était encore en age d'être sur ses genoux, lors d'après-midi de lectures indolentes, après les heures de goûter. Victoria le considérait comme un Oncle bienveillant qu'elle affectionnait particulièrement et fut triste d'apprendre sa prise de retraite, surtout après tous les sacrifices et loyaux services qu'il exerça pour sa famille... puis le détesta et le considéra comme le plus vile des traîtres lorsqu'elle apprit sa mise en service pour Délimar. - Achroma Seithvelj – Mentor magique :
Le sauveur de son frère, celui qui détruisit la perle de Néant dans le Palais de Gloria. Elle le rencontra réellement au Protectorat et passa de longues heures avec lui lorsqu'elle parvenait à échapper aux griffes sur-protectrices de sa mère. Ce fut à ses côtés qu'elle apprit les bases de la magie et s'émerveilla et s'échappa de l'horreur ambiante pour quelques instants. Elle chérit ces souvenirs jusqu'au moment où elle pourrait le remercier comme il se doit.
Derrière le clavier
- Petite présentation : ShinyOtter, la loutre avec une déceïte aigüe
- Particularité RP ? Les mêmes.
- Rythme RP ? Réponse sous les 7 jours, si empêchements vous serez toujours prévenus en privé.
- Comment as-tu découvert le forum ? La même.
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Dernière édition par Le conteur le Ven 15 Nov 2019 - 12:48, édité 1 fois