Svenn
- Race : Humain
- Sexe : Femme
- Nom : Svenn
- Prénom : Tryghild, Edda
- Surnom : Dame loup
- Date de naissance : Eté de l’an 1732 du 3eme âge
- Age réel : 30 ans
- Age en apparence : La trentaine
- Lieu de naissance : Glacern l’Oubliée
- Lieu de vie : Délimar l’Océanique
- Rang social :Noble
- Poste/Emploi : Intendante de la ville
- Force : Maître
- Endurance : Très bon
- Coordination (agilité/réflexe) : Bon
- Furtivité : Faible
- Perception : Moyen
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Bon
- Education : Moyen
- Charisme : Moyen
- Intuition : Faible
- Espérance/chance : Bon
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Moyen
- Résistance magique : Faible
Résistances
- Magie : Impuissante (bloquée définitivement par la malédiction de Skade)
- Expertise :
- Arme 1 : Bouclier : Maître
- Arme 2 : Epée : Maître
- Arme 3 : Armes de trait : Maitre
- Arme 4 : /
- Habileté : Bon
- Navigation : Médiocre
- Equitation : Très bon
- Dressage : Moyen
Compétences
- Bonus : Expertise (Glacernois)
Bonus
Haut Protecteur : Nommée après son père Havard, il s’agit d’une moitié de son organix, l’arme dont il se servait pour combattre. Lame à une main de tradition nordique, sa jumelle a été offerte à son champion et fiancé Sigvald, ancien élève d’Havard, en gage de sa confiance et de ses espoirs. Elle transmet la lame à son champion uniquement en cas de grave crise, l’utilisant elle-même dans tout autre cas. Le cimier personnel de son père est resté gravé sur la lame, sous la garde. La lame a de toute évidence beaucoup servie, car bien qu'elle soit entretenue au mieux et dispose d'une excellente fabrication, elle porte toujours des éraflures et la marque des batailles passées. Sa garde et sa prise sont toutes deux sombres, dépourvues d'ornement quelconque.
Amélioration : Méthode d'aiguisage mécanique
Loyale : Lame à une main Almaréenne ayant appartenu à son époux, le prince Thelem. Elle dispose d’une garde un peu plus courte que la moyenne, d'une prise plus longue et d’une lame à deux tranchants, d’un pouce, damasquinée selon les techniques spécifiques de ce peuple. Sur la lame, juste sous la garde, se trouve gravé le cimier personnel de la maison noble Sarawyn. Son pommeau, court et ovale, est incrusté d’un morceau de fer sombre. La longueur claire de l'arme porte une large marque d’éraflure qui n'a pas été retirée, celle de l'arme qui a vaincu le prince en combat.
Amélioration : Méthode de trempage avancé
Armure supérieure nordique : Armure de l’armée nordique de Glacern, frappée des armoiries de sa famille. Elle a été légèrement modifiée pour convenir aux climats plus doux de l’archipel. Elle comporte une protection complète de plaques moyennes renforcées par du cuir, des plaques mobiles pour les jambes et les bras, et d'épaulières ornées. Contrairement aux armures classiques, l'épaule droite représente un loup, mais l'épaule gauche représente un dragon. Tryghild ne se sert pas souvent de l'armure complète, et plus du tout depuis l'arrivée dans l'archipel même si cela pourrait bien changer.
Bouclier nordique : Caparaçon classique des hommes du nord, occupant la main gauche. Il porte de multiples éraflures et marques de coups témoignant de l'usage qu'on en a fait.
Frihet : Arc nordique à double courbure taillé dans un bois de frêne, avec une corde solide tissée selon les techniques almaréennes. L’arc a été richement gravé par l’artisan qui l’a construit pour elle. Sa tension globale a été adaptée pour convenir à sa taille et sa force. Il s’agit d’un cadeau de mariage qu’elle a reçu lors de son union avec Thelem de la part de la famille Elusis pour remplacer celui qu’elle avait perdue lors de la bataille de Sandur. Sa longueur laquée et traitée est protégée contre les intempéries.
Taille : 2m30
Cheveux : Corbeaux
Yeux : Bleus
Peau : Claire de naissance
Au premier coup d’œil, un homme du sud ne pourrait la considérer comme attractive, et on la qualifierait encore moins de belle. Son corps taillé par le travail physique et l’entraînement martial a rapidement vu s’estomper ses courbes purement féminines au profit d’une forme d'athlète. Sa haute taille, classique pour une nordique, lui fait dominer les anciennes peuplades du sud, accentuant encore l’impression brute qu’elle laisse, solides épaules carrées en arrière, habituée aux postures militaires plus qu’à l’aisance des robes et des soieries qu’elle ne saurait pas comment porter. Elle se meut avec la fluidité d’une soldate, sans la grâce éthérée que la majorité de la race humaine attend des femmes, souple et relativement agile, avec l’assise d’une cavalière accomplie habituée à passer des jours entiers en selle. Ses gestes sont parfois brutaux, vifs et secs, et elle a bien du mal à s’habituer à tenir la plume plutôt que l’épée. Elle a même encore parfois tendance à trembler lorsqu’elle doit rédiger une missive officielle, plus à l’aise sur une traque que dans une négociation.
Sensiblement androgyne, en particuliers pour ceux qui ne sont pas du sang du nord, elle a le visage plus dur, la mâchoire carrée et les traits un peu plus allongés, une barre de souci lui plissant souvent le milieu du front et les sourcils. Sa longue chevelure a la couleur typiquement sombre de sa famille, et ses yeux fièrement bleus portent les nuances froides du peuple des glaces. Ils pétillent rarement de bonne humeur, mais les instants où ils s’éclairent pour laisser place à un sourire ressemblent alors davantage à un instant de grâce. Sourire n’est effectivement pas la chose la plus aisée pour elle, et néanmoins elle n’est pas dépourvue de cette faculté. Pâle de naissance, le soleil de Calastin a finit par la tannée, sa peau est marquée par de très nombreuses cicatrices, de celles anciennes ou fraîches de l’entraînement à celles plus profondes des combats auxquels elle a participé. Sa voix bien modulée est franche et empreinte de sérieux, le parler commun entaché de son accent nordique rauque, les 'r' roulés et la prononciation vive.
Avec le changement climatique de leur nouvelle ville, elle a troqué les fourrures et les lourds doublets pour des matériaux permettant de survivre un peu mieux sous le temps doux, mais elle a bien du mal à quitter l’armure pour des vêtements plus adéquats aux réunions administratives. Heureusement, la majorité des officiels de la ville sont également nordiques ou Almaréens et ne lui en tiennent pas rigueur. Elle aime l'utilitaire, et n'a que faire d'un trop grand confort, qui ramolli et affaibli autant le corps que l'esprit. Si elle peut paraître inabordable à un étranger, par sa façon d'être et son apparence, c'est néanmoins l'inverse, et elle se montre autant que possible attentive, laissant peser un regard franc qui a parfois encore du mal à cacher quand il ne vous suit plus.
Note : L'intendante s'est fait gravée sur la peau le même tatouage que celui originel des Sarawyn. Un procédé long et inconfortable mais qu'elle a enduré sans faiblir. Il s'agit d'un tatouage distinctif de la famille royale Almaréenne, à laquelle elle appartient désormais par mariage et dont elle a obtenu la bénédiction. Effectué avec une aiguille et de l'encre, à l'ancienne, il enserre sa clavicule, descendant en entrelacs complexes sur ses omoplates et au centre de la poitrine. Réservé à la famille et à ses extensions, elle est une preuve d’appartenance mais surtout de force de caractère et d'honneur.
On disait d’elle qu’elle était bien la fille de son père. Feu le seigneur Havard avait laissé une empreinte indélébile sur les nordiques, et elle était son héritière, forgée par lui depuis la naissance. Elle avait toujours voulu lui ressembler, elle l’avait toujours idolâtré même après que l’image parfaite qu’elle s’en était fut eu été écornée. Il était son héros, son modèle, même après son trépas, il restait une figure grandiose de leur peuple. Et à présent qu’elle était le seigneur de la maison Svenn, elle craignait de ne jamais réussir à l’égaler et à lui faire honneur. Elle avait peur de couvrir son nom de honte, de ne pas être digne de l’apprentissage reçu, des louanges de son géniteur et de son héritage. Ça l’angoissait…. Nuit et jour, elle ne cessait de se questionner, sur sa valeur, sur sa capacité à endosser le rôle qui lui était échu. Est-ce qu’elle allait droit dans le mur ou bien faisait-elle ce qu’il fallait ? Lui avait toujours fait ce qu’il fallait, instinctivement, comme s’il était né avec cette vérité dans le cœur. Il était tellement plus à l’aise qu’elle devant leurs pairs, tellement plus convaincant. Même lorsqu’on tentait de la rassurer, elle ne parvenait simplement pas à y croire. L’angoisse d’échouer lui servait de monstre dans le placard, à elle qui n’avait pas peur de défier un vampire.
Dès qu’elle avait été en âge de comprendre et de tenir une arme, son père avait jeté de l’huile sur le feu de sa détermination, et de son opiniâtreté. Il l’encourageait à ne jamais abandonner, à se relever, encore et encore, à pousser, parfois jusqu’à l’inconscience, en ignorant les douleurs et la faiblesse. Et encore aujourd’hui, elle avait du mal à lâcher prise, à s’accorder du repos, à se détendre, à s’autoriser à avoir mal et à avoir besoin de repos. Savoir s’arrêter était aussi important que d’être capable de continuer au-delà de son confort, mais elle avait du mal à céder à la raison, et cela pouvait lui jouer des tours. Elle brûlait pour tout, ardente dans l’âme, s’offrant sans compter, déterminée à ne jamais lâcher prise, et ayant pourtant toujours besoin d’un compagnon d’arme pour lui dire quand s’arrêter, pour, parfois, la forcer à le faire tant elle refusait d’abandonner. Elle se retrouvait alors à l’époque, tremblante sur l’aire d’entraînement, des points noirs devant les yeux, et serrant les dents pour se relever sous le regard approbateur de son père. Il lui avait toujours dit de se battre, et elle se battait, il lui avait toujours dit de ne pas se laisser aller au désespoir et elle essayait de le faire, brûlant son âme jusqu’à l’extinction. Aujourd'hui, c'était non seulement des soldats, mais aussi des conseillers qui la soutenait, acceptaient ses défauts pour sa bonne volonté, sa rage de bien faire pour eux, toujours pour eux ! Elle ne voyait pas à quel point elle avait du potentiel, là où d'autres le voyait, elle ne croyait pas pouvoir incarner Délimar, être son symbole, une personne que l'on suit par passion, qui vous convainc par le feu brûlant de son regard. Et ce alors même qu'elle avait posé la première pierre de la cité, tant physique qu'idéologique.
Mais ce n’était pas toujours pour le mieux et le meilleur, qu'elle brûlait. La colère bouillait en elle, comme un purgatif au désespoir, la rendant parfois hargneuse, prompte qu’elle était à s’irriter. Prompte à se battre, bien qu’elle eût apprit à discerner les meilleurs instants pour cela. Abrupte, elle apprend tout juste l’art de la diplomatie, rien ne l’ayant préparée à en avoir besoin malgré son statut d’héritière de Glacern. A l’époque, rien n’indiquait qu’elle dû gérer de rencontres hors du cadre de son propre peuple, la cité n’était-elle pas oubliée ? Ils n’avaient pas de contact avec le monde extérieur, et en leur propre sein, ils n’avaient pas besoin de cela. Ils se comprenaient. Encore aujourd’hui, elle a bien du mal, parfois, à ne pas froisser certains de ses interlocuteurs tant elle est direct et sans ambages. Sa discipline purement soldatesque ne lui servait pas autant, lorsqu’elle devait agir avec les représentants des autres villes, nourrissant ses angoisses et son insatisfaction personnelle, la faisant se flageller davantage, entretenant son impression d’être incapable de parvenir au juste équilibre si nécessaire. Intuitive, pourtant, elle présentait le potentiel nécessaire, ayant simplement été bridée par une éducation qui n’admettait pas ces croissances. Une fois de plus, son père avait été le premier à en prendre conscience, bien qu’il ne l’eût pas encouragé. Mais il n'était plus là pour changer cela, et d'autres s'en chargeaient.
Son intransigeance, tant envers les autres qu’envers elle-même, elle la tient de lui. Ce qu’elle attend des autres, elle est prête à se l’infliger également et sans se plaindre. Humble, elle sait être un instrument pour son peuple, se remettant toujours en question pour lui, s’obligeant à travailler sur ses défauts pour lui, pour arriver à remplacer le dirigeant qu’ils méritaient et qu’ils ont perdus. Son énergie, son endurance, elle la consume sans compter, n’attendant aucune félicitation, seulement la satisfaction de voir les progrès accomplis pour les siens. Sa loyauté inébranlable va à Délimar et aux siens, sa dévotion va à Délimar et aux siens, toujours et avant tout. Elle ne trahira jamais ses idéaux, mais elle a pourtant conscience que certaines choses doivent changer, après les malheurs qui se sont abattus sur eux tous. Malgré ses automatismes : racisme et isolationisme… elle tente de s’ouvrir, péniblement, lentement, mais en ayant bien conscience que c’est absolument nécessaire. Gauchement, elle travaille sur ses préjugés, pleine de bonne volonté. Mais là où elle sait reconnaître ses torts, elle sait aussi reconnaître ce que les siens peuvent apporter… la méritocratie et l’esprit de groupe, de soutient et de communauté de son peuple sont des forces réelles qu’elle entend protéger et développer. Le partage des ressources et leur utilisation intelligente pour la gloire de leur ville… il y a tant de choses que l'alliance des cités libres et le monde humain dans son ensemble gagneraient à apprendre de Délimar !
L'histoire sans pareil de Glacern reste dans le cœur de cette enfant du Nord qui l'admire, et qui tente d'en tirer le meilleur, déjà rejointe par ceux l'ayant nommée à sa place actuelle. Délimar est un produit du meilleur de toutes les peuplades la composant : Glaçernois, Almaréens, Lyssiens, Elanéens parfois… Voilà pourquoi elle est, à ses yeux, la directrice naturelle de l'alliance. Elle est forte de nombreuses expériences, humaniste, tirée en avant par des idéaux et une rigueur ayant fait leurs preuves, et la plus solide militairement parlant. Pour répandre les bienfaits de son peuple aux autres membres de l'alliance, il convient donc tout d'abord qu'elle puisse en prendre le contrôle, et c'est là ce qu'elle voudrait, confortée dans cette pensée par ses conseillers. Peut-être est-ce également là un moyen de pallier, dans une certaine mesure, à ses angoisses ? Elle a peur, au fond d'elle-même, peur d'une nouvelle trahison. Peur que l'alliance ne tienne pas éternellement, et que ses alliés se retournent alors contre elle d'une façon d'une autre. Elle n'oublie pas que son père a un jour suivi aveuglément son roi et que son peuple n'en a récolté que des malheurs. Elle n'a pas l'intention de se montrer aussi innocente. Malgré sa droiture et son code d'honneur stricts, elle a depuis longtemps ouvert les yeux sur la nature du reste du monde… en particulier lorsqu'il est corrompu par la magie.
Bien que les autres cités libres acceptent la magie, et bien qu'elle cherche à s'ouvrir afin de pouvoir prendre le meilleur d'autres peuplades, Tryghild a une idée bien arrêtée sur la magie et les conséquences de son utilisation. Enfant d'une lignée impuissante, elle voit cela comme une force, une forme de pureté ayant épargné à son peuple nordique les dérives des autres ethnies. Aux yeux de l'intendante, la magie est une essence supérieure qui doit être réservée aux êtres supérieurs, comme les anciennes déesses. Si les mortels peuvent y toucher, c'est par un accident, une mutation ou une influence négative, et se plonger dedans n'apporte rien de bon, ne faisant que corrompre l'âme et le corps, et rendant mauvais. Elle ne compte pas mettre à mort chaque magicien des races mortelles, mais elle aimerait réellement qu'ils parviennent à dépasser cette corruption pour reprendre un chemin plus adéquat. Elle a toujours foi en la possibilité que ces magiciens puissent un jour redevenir purs et que la magie représente une béquille pour leur esprit. Elle la tolère pour le moment chez ses alliées, tout en tentant de leur prêcher sa façon de penser, quitte à ce que cela prenne des générations et soit fait pas à pas, un effort à la fois.
Étrangement, avec la venue des leurs sur l'archipel, elle a découvert un autre peuple qui, peut-être, pourrait être un peuple frère. Les Graarhs, grands félins intelligents, semblent de plus en plus proches de leurs propres moeurs à mesure qu'elle apprend à les connaître. Tout d'abord de simples esclaves pratiques, elle en est venue à respecter ceux qui travaillaient pour la citadelle et a finit par les libérer, leur offrant naturellement la citoyenneté s'ils le voulaient, ou repartir s'ils le désiraient. De ceux qui sont restés, elle apprend à les respecter et même les apprécier, et elle commence à se laisser convaincre de l'idée d'abolir totalement l'esclavage de leur race dans la ville. Après tous, personne ne mettrait de chaînes à un frère...
Alignement : Honneur, Famille, Patrie, voilà les mots les plus importants pour elle. Issue d’une famille noble du nord aux lettres de noblesses toujours méritées, Tryghild respecte presque à la lettre l’enseignement des siens. Elle se veut digne et respectable, protectrice de la cité qu’ils ont bâtie. Consciente des erreurs du passé, elle veut essayer de faire mieux, tout en conservant ce qui doit l’être. Essayant d’être moins fermées aux autres races, elle reste plus dévouée aux humains et se portera plus aisément à leur secours, bien qu’elle tâche de changer. Farouchement anti-magie, il lui est souvent difficile de faire le premier pas, bien qu'elle tâche de se contrôler.
Proposition d'esprits-lié :
1/ Loup : C’est le totem familial de la famille Svenn. Les générations précédant le déclin de la magie y étaient presque toutes liées, et son père, son oncle et sa tante y étaient également liés, de même que son frère. Le loup représente pour beaucoup l’esprit de Glacern, que la famille Svenn incarne (esprit de groupe, entraide, chasse, préservation de la meute, etc.). Il pourrait donc être facile d’expliquer qu’elle y soit liée également, d’autant qu’elle prenait l’enseignement de son père, surtout là-dessus, comme parole d’évangile. En même temps, avec la disparition de la ville et tous les changements, le totem a pu se détacher un peu de la famille.
2/ Léopard des neiges : Originaire des montagnes de l'ancien continent, elle a vécue toute son enfance dans le froid, la glace, la neige et les longues nuits. Elle est bien plus à l'aise dans ce climat qui lui manque énormément. Cela représente toute son enfance, sa famille et une autre forme de cette pureté qui l'obsède parfois. Elle avait confiance en les montagnes et s'y sentait protégée, ce qu'elle n'a plus depuis. Les grandes étendues et les pics glacés étaient une beauté qui est restée gravée dans son cœur et leur destruction lors de la période du Tyran Blanc l'a fait beaucoup souffrir. Elle a également très mal vécue les débuts sur Calastin, trouvant la chaleur sale car apportant des complications qu'elle ne connaissait pas, ou pas autant, avant. Si elle pouvait transporter tout son peuple sur Nyn Tiamat sans que cela ne cause de dommages, elle le ferait, simplement pour retrouver ce monde glacial qui permet de forger le corps, l'âme et l'esprit comme nul autre.
3/ Blaireau : Le totem conviendrait pas mal au fait qu’elle ait énormément d’énergie à dépenser. C’est une personne d’extérieur, de base, qui a beaucoup de mal à se faire à son rôle d’intendante même si elle y met toute sa bonne volonté pour faire honneur à sa famille et à la mémoire de son père. Elle a toujours été plus forte physiquement que son frère, s’est jetée à corps perdue depuis son enfance dans la rigueur de l’entraînement militaire des nordiques, participant toujours presque jusqu’à épuisement. Elle ne se ménage jamais, et se pousse toujours davantage pour essayer de dépasser les attentes placées sur elle.
4/ Sanglier : Le totem correspond parfaitement au caractère ‘au naturel’ du personnage. Même si elle essaye de toutes ses forces de se maîtriser, elle est agressive et a été encouragée dans cette voie par les enseignements nordiques. De plus, avoir perdu presque tout sa famille la rend encore plus prompte à la violence pour protéger ce qu’il en reste. Dans une situation d’urgence vitale, elle serait capable de se battre jusqu’à la mort sans une seule arrière-pensée, si cela peut assurer la survie des siens. Elle arrivera sans doute à canaliser la violence au quotidien, elle y arrive déjà tant que rien ne vient la menacer directement, mais ça lui restera sans doute toujours.
5/ Chien : Élevée en soldat avant tout, elle a très tôt acquis le respect de la loyauté, de la droiture et du travail de groupe, surtout lors des chasses aux vampires ou le nombre était leur plus grand avantage en plus de leur préparation spéciale. Elle se sentira toujours à l’aise à combattre en groupe et peut aisément faire confiance à un de ses compagnons d’armes pour la protéger et l’aider puisqu’elle sait qu’ils ont les mêmes valeurs.
- Havard Svenn : Son père, seigneur de Glacern, roi de l’hiver, l’un des meilleurs épéistes humains de son temps. Il mena la grande guerre contre les Almaréens, pour libérer Gloria et Elena et, après la traitrise de Fabius Kohan, proclama Korentin roi. Soutient le plus virulent du souverain rebelle aux débuts de cette guerre civile, il en vint pourtant à perdre confiance en lui au profit du prêcheur almaréen, voyant en ces envahisseurs un peuple davantage frère qu’ennemi par bien des aspects. Il mourut lors de l’aube rouge sous les coups de l’âme damnée de Fabius Kohan, le maître des lames noires du régicide. Sa perte a été un coup très dur pour la jeune femme qui l’aimait de tout son cœur et l’adulait comme une divinité. Encore aujourd’hui, elle ne supporte pas que l’on dise du mal de lui.
- Alrune Svenn : Sa tante, dirigeante des veilleurs des montagnes lorsque la ville existait encore. Excellente chasseuse, tueuse de vampire émérite, elle a été l’une de ses enseignantes, et sa seconde figure modèle. Elle a perdu la vie dans la fuite hors de Glacern lorsque la présence du Tyran blanc a transformé les montagnes en volcans actifs. Son sacrifice a permis au reste des veilleurs et à la majorité de la population encore dans la cité de se mettre à l’abris. Alrune, malgré ses devoirs lourds, a toujours été disponible pour sa nièce, et lui a enseigné les bases de modérations que son père rechignait à lui offrir. Son enseignement lui est de plus en plus apprécié.
- Thelem Sarawyn : Son premier époux, décédé lors de la guerre contre Sélénia. Il était prince chez les Almaréens, un homme meilleur qu’elle n’aurait d’abord pensé, et comme elle, il comprenait le besoin d’unification de leurs peuples ballotés par la tempête. C’est de cette volonté d’union de deux peuples frères qu’est venu leur mariage. Thelem était sa voix de la raison, sa modération et sa prudence là où elle était son dynamisme et sa détermination, sa poigne de fer. Ils sont naturellement parvenus à un équilibre des forces leur permettant d’être efficaces, et il lui a enseigné nombre de choses. Sa mort a été glorieuse et elle le remercie de son sacrifice, gardant de lui beaucoup de respect et un excellent souvenir.
- Sohan Svenn : Son fils, encore très jeune. Il est l’héritage laissé par Thelem pour le peuple de Délimar, et son enfant chéri. Elle n’a hélas guère de temps à lui consacrer, le laissant contre son grès aux soins des nourrices, mais dès qu’elle le peut, elle vient le visiter. Il est très important à ses yeux, non seulement parce qu’il est son première enfant, mais également par l’image diplomatique et politique qu’il est. Un enfant à la fois nordique et almaréen. Il a d’ailleurs hérité physiquement davantage de son père que de sa mère. Elle le destine à énormément, lorsqu’il sera adulte. Si elle trime nuit et jour, c’est aussi pour lui assurer la meilleure des sécurités, et un avenir au sein d’une ville florissante.
- Nyko Svenn : Son grand-père, un homme qu’elle respecte, admire et affectionne. Son retour a été un bonheur inattendu bien qu’elle ne sache trop comment se comporter avec lui. Il a rejoint les rangs de ses conseillers directs, et officie comme amiral, ayant toute sa confiance. Elle apprécie recevoir ses conseils et ses avis sur divers sujets, et de façon plus personnelle, apprécie pouvoir s’appuyer sur lui. Il s’agit du dernier représentant direct de la lignée du loup en dehors d’elle, et ils ont peu à peu apprit à vivre au quotidien l’un avec l’autre, tissant de nouveau un véritable lien. Elle espère qu’un jour, ils retrouveront leur complicité d’antan, et que son grand père pourra s’ouvrir de ce qu’il a vécu.
- Sigvald Elusis : Son actuel fiancé et le père de substitution de son enfant. Ils ont annoncé leur union après sa période de deuil et attendent encore le meilleur moment pour effectuer un mariage officiel. Sigvald n’est cependant pas que son futur consort, il est également un compagnon d’armes qu’elle connaît depuis son enfance, et en lequel elle a une totale confiance. Entraîné par son père, le nordique est un homme d’honneur qui saura parfaitement la seconder dans sa tâche… après tout, il est général des armées de Délimar depuis la fondation de la ville.
- Aldaron Triade : Son confrère au sein de l’alliance. Elle le respecte pour ce qu’il a fait, malgré sa race. Néanmoins, si elle ne doute pas vraiment de l’homme en lui-même, elle n’apprécie pas que Caladon défie Délimar et ne lui cèderait jamais la direction de l’alliance si la question venait à se poser. La discussion entre eux n’est pas toujours très simple, ils parviennent néanmoins à faire fonctionner l’alliance sans se pousser mutuellement sous la charrette…
- Nolan Kohan : A l’écouter, Nolan est son ennemi et un homme à abattre. Pourtant, les choses sont plus subtiles que cela. Elle a peur de lui, peur qu’il finisse par devenir un nouveau Fabius, un nouveau Korentin… Elle ne veut pas voir ce jeune roi régner de nouveau sur son peuple, et risquer une catastrophe de plus. La désillusion envers sa famille et aussi grande que la loyauté qu’avait son peuple avant cela. Nolan n’est pas coupable des crimes de sa famille, mais peut-il seulement faire mieux ? Elle n’en sait rien et n’est simplement pas prête à prendre le risque. Et puis, même si l’individu lui-même n’a peut-être rien de mauvais, la lignée en elle-même et vieille et désuète… Sur cette terre de renouveau, ne faudrait-il pas se débarrasser des reliques ? Lui-même y gagnerait sans doute.
- Korentin Kohan : Après tout ce que son peuple a fait pour lui, le moins qu’aurait pu faire cet empereur de pacotille, c’est de le traiter convenablement, mais non, il a fallu qu’il trahisse ses plus fidèles soldats. Sa fin a été bien trop douce pour ses crimes, il méritait un sort pire encore que celui dont il a écopé. Lui et son abomination de sœur ? Qu’ils croupissent dans les bas fond de la réincarnation est encore trop bien pour eux. Si sa sœur a brisé le cœur de son père, le frère lui a brisé tout le peuple du nord. Il est la raison principale pour laquelle la nordique a refusé de ployer le genou, par rancune, et également par peur que le fils égal le père.
- Esmelda Kohan : Cette traînée ignorante à été l’une des raisons qui ont conduit son père au trépas, en plus d’être une honte et une salissure pour la race humaine, ainsi qu’une traîtresse ignoble. Jamais Tryghild ne pardonnera ce qu’elle a fait, même à présent, et elle maudit régulièrement sa mémoire en lui souhaitant la pire des réincarnations possibles. De tous les ingérants au sein de la famille Kohan, elle est l’une des pires du lot. Si elle était encore en vie, la nordique aurait même pu chercher à la tuer elle-même…
- Ascheriit Svenn : Une souillure et une honte. Non seulement il est un poids et une souffrance pour sa famille depuis sa naissance, mais en plus, il est un traître de la pire espèce, tellement corrompu que les chimères en ont prit possession. Même les vampires sont moins ignobles, et la seule façon de sauver les miettes qu'il reste de bon serait de le tuer proprement pour qu'il subisse sa juste rétribution et que son âme soit purifiée dans l'après Vie. Que Mort ait pitié de cette chose révoltante, elle elle n'en aura aucune.
- Skade : La dragonne de l’Orage qui jeta la malédiction pesant encore aujourd’hui sur sa famille. Elle l’a vu, une fois, au cours de la bataille contre les forces du Tyran. Aujourd’hui, la dragonne est morte, emportant avec elle les réponses que la jeune femme aurait voulu obtenir, et il ne reste à Tryghild que sa mémoire, l’honorant pour le don qu’elle a fait aux siens.
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- Rythme RP ? Same o/
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Dernière édition par Verith le Dim 23 Juin 2019 - 19:15, édité 3 fois