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Sorel
Gallenröd
Un bijou de cheveux, servant à fermer une tresse relativement courte qui se trouve derrière son oreille droite, il est fait d’argent est marqué de motifs entrelacés peu reconnaissables étant donné sa petite taille. L’objet porte le glyphe de soutien “Détection”.
Une cape en apparence tout ce qu’il y a de plus banale (un oeil averti remarquera sa bonne facture), elle porte le glyphe de la Cape des Ombres. Selon le milieu dans lequel il souhaite s’intégrer, il l’arrange d’une broche de très bonne facture ou noue un simple cordon pour la fermer.
Une dague de bonne facture qu’il porte constamment, cachée dans sa botte ou quelque part, vraiment. Il l’emporte toujours avec lui afin d’avoir un moyen de se défendre ou de se libérer, si nécessaire, si la magie ne peut rien pour lui.
Snö est un chat à la fourrure épaisse blanche striée de noir de grande taille au caractère indolent. Il suit Sorel mais mène également sa propre vie la plupart du temps. Il aime s’installer derechef sur les genoux ou les épaules de ceux qu’il apprécie, sans leur laisser l’occasion d’exprimer un refus.
Järn est un étalon au caractère ombrageux qui apprécie peu d’être touché, approché et moins encore d’être monté. D’abord destiné à l'abattoir après avoir désarçonné la mauvaise personne, Sorel l’a récupéré et, après un certain temps, est parvenu à l’amadouer. Son caractère peu évident rend parfois son étrillage ou nourrissage par une tierce personne difficile mais il est certains bipèdes que l’étalon tolère - à peine. Souvent, cependant, Sorel est celui qui s’occupe de Järn s’il en a le temps et l’occasion.
Il est des marques que les expériences gravent à même la chair et Sorel porte les siennes au grand jour. Son visage, d’une beauté elfique aux traits gracieux et fins, arbore de profondes cicatrices qui se croisent et s’entrecroisent sur sa peau dorée. Son teint hâlé d’elfe solaire ne fait que mettre en évidence les entailles qui creusent sa chair. Si, de dos, la première chose à sauter aux yeux s’avère être la teinte flamboyante de ses cheveux, véritable flambée à même le crâne, ce qui choque lorsqu’il se tourne, ce sont bien ces cicatrices.
Certains n’iront pas au-delà, il est aisé de regarder ailleurs et prétendre n’avoir rien vu, prétendre changer de chemin pour ne pas attirer son attention. Certains s’attardent et, peut-être sont-ils ceux qui s'approchent le plus de la vérité. Car au milieu des traits furieux qui marquent son visage se trouve un regard qui semble incapable de mentir. Vert intense se révèle clair comme de l’eau de roche, honnête comme peu savent l’être. Le sourire qui grâcie ses lèvres scarifiées illuminent son regard et c’est alors que l’âge réel du jeune elfe se dévoile. Sous les cicatrices révoltantes se cache un gamin aux traits fins, à la mâchoire carrée et aux pommettes saillantes. L’aisance avec laquelle Sorel affiche ses sentiments, libre et insouciant, est un véritable enchantement. C’est avec son rire et ses yeux pétillants qu’il efface ses cicatrices et qu’on les oublie au profit d’un jeune feu-follet.
Du haut de son mètre quatre-vingt dix, Sorel est un jeune elfe élancé à la taille fine et à la musculature souple et fine, peu développée pour le combat (mais idéale pour la fuite). Sa crinière de feu, coupée court, est ornée de tresses par endroit, certaines se terminant par des perles - dont il adore le son rassurant quand il bouge la tête - voire par des bagues d’argent. Parfois les deux à la fois.
Il ressemble en tout point à un elfe plus intéressé par la vie en intérieur, au milieu des bouquins et de la sécurité relative de la ville, que par la vie au grand air. Ce qui est tout aussi vrai que faux. Parfaitement à même de se vêtir d’une tunique confortable parfaite pour la vie citadine, toujours équipé de sa fidèle cape, comme d’enfiler un équipement idéal pour le voyage, il a juste cette habilité d’avoir toujours l’air à sa place, où qu’il aille et quoi qu’il fasse. Mercenaire menaçant ? Il faut dire que ses cicatrices, bien qu’elles rendent difficile de passer inaperçu le rendent convainquant dans ce rôle. Gamin des rues intrépides ? Il a le sourire et l’attitude parfaite pour se fondre dans la masse.
Peut-être, en fin de compte, les premiers à s’être détournés avaient-ils vu juste.
Il est bien des choses à dire au sujet de Sorel. Ayant passé ses premières années au milieu des humains, il a longtemps cru être un lent d’esprit, incapable d’apprendre correctement à moins d’y passer des jours, des semaines, là où un autre n’y prendrait que quelques heures, minutes pour les pratiques les plus simples. Persuadé de ne pas être intelligent, d’être un simplet sans envergure ni compétence, il a longtemps hésité entre la détermination à persévérer et une attitude plus décontractée. S’il n’est pas capable d’apprendre, eh bien il n’apprendra pas mais cela ne l’empêchera pas d’apprécier la sensation simple et rafraîchissante d’une brise. De s’asseoir dans l’herbe et d’en apprécier la simplicité sans complexe ni attente… mais c’est sans compter sa curiosité naturelle.
Cette conviction d’être un benêt s’efface progressivement depuis quelques années au profit de la compréhension que, peut-être, ce n’est pas tout à fait ça. Après tout, s’il compare désormais son écriture à celle d’un être humain, il repère immédiatement l’élégance aisée de ses caractères en opposition à celle, efficace mais sans beauté, de son contemporain humain. Et puis, s’il devait être un peu plus piquant, pointerait-il le fait que ces gamins humains qui se moquaient de lui n’étaient plus. Il est peut-être un peu facile de comparer son écriture à celle d’un mort mais Sorel n’est pas sans avoir l’humour sombre, à ses heures.
Mutin et facile à distraire, capable de s’émerveiller d’un bouquin, d’une fleur et d’une couleur, il a le sourire facile et le rire aisé. C’est un bon vivant qui ne s’encombre pas de sombres pensées, ou du moins c’est l’impression qu’on s’en fait. Car Sorel est un elfe aux visages multiples. Un temps elfe de la rue, à l’aise au milieu des truands, un temps elfe de la noblesse, détendu au sein du carcan de la bienséance, il n’est pas évident de le déséquilibrer.
Il ne s’attend à rien, ne présume de rien mais il s’adapte. La surprise s’écrira sur son visage avec l’aisance d’un sourire mais cela ne l’empêchera pas de retrouver son équilibre et de trouver une solution, si nécessaire.
Sorel est aussi à l’aise à crapahuter dans la forêt qu’il l’est à déambuler dans les rues d’une ville mais là où il se sent le plus posé, le plus calme, c’est avec un livre entre les mains ou en pratiquant. Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’apprendre, d’en savoir plus, de comprendre et d’appréhender mais, surtout, de pouvoir appliquer. Lire, c’est bien, pratiquer c’est mieux. Il n’y a rien de plus difficile, selon lui, que de lire au sujet de quelque chose sans aller voir la chose en question, pour de vrai. Et ne vous contentez pas de lui proposer la vue d’une bête en cage car ce qu’il souhaite, c’est la voir dans la nature, dans son milieu naturel… Sorel est un curieux invétéré mais il est surtout une tête brûlée qui ne semble pas toujours réfléchir avant d’agir. Du moins, pas en ce qui le concerne.
Maître des Mines, il est réfléchi et posé, il est méticuleux et appliqué. Dans la vie de tous les jours, dans la peau de Sorel Gallenröd, c’est un désastre en marche.
Gallenröd
Identité et caractéristiques
- Race : Elfe
- Sexe : Masculin
- Surnom : Aucun
- Date de naissance : 7 Juillet 1657
- Age réel : 106 ans
- Age en apparence : 16/17 ans
- Lieu de naissance : Inconnu
- Lieu de vie : Sélénia la Majestueuse
- Rang social : Noble
- Poste/Emploi : Marchand, Maître des Mines au sein du Marché Noir
- Force : Moyenne
- Endurance : Bonne
- Coordination (agilité/réflexe) : Moyenne
- Furtivité : Bonne
- Perception : Moyenne
Caractéristiques physiques
- Force mentale : Bonne
- Education : Bonne
- Charisme : Très bon
- Intuition : Bonne
- Espérance/chance : Moyenne
Caractéristiques mentales
- Résistance physique : Moyenne
- Résistance magique : Bonne
Résistances
- Magie : Très bon
- Expertise :
- Arme 1 : Armes de trait : Moyen
- Arme 2 : Dague/Poignard : Moyen
- Arme 3 : Armes contondantes : Médiocre
- Habileté : Bonne
- Navigation : Médiocre
- Equitation : Bon
- Dressage : Maître
Compétences
- Bonus : Perception (Marché Noir)
Bonus
Équipements
Un bijou de cheveux, servant à fermer une tresse relativement courte qui se trouve derrière son oreille droite, il est fait d’argent est marqué de motifs entrelacés peu reconnaissables étant donné sa petite taille. L’objet porte le glyphe de soutien “Détection”.
Une cape en apparence tout ce qu’il y a de plus banale (un oeil averti remarquera sa bonne facture), elle porte le glyphe de la Cape des Ombres. Selon le milieu dans lequel il souhaite s’intégrer, il l’arrange d’une broche de très bonne facture ou noue un simple cordon pour la fermer.
Une dague de bonne facture qu’il porte constamment, cachée dans sa botte ou quelque part, vraiment. Il l’emporte toujours avec lui afin d’avoir un moyen de se défendre ou de se libérer, si nécessaire, si la magie ne peut rien pour lui.
Snö est un chat à la fourrure épaisse blanche striée de noir de grande taille au caractère indolent. Il suit Sorel mais mène également sa propre vie la plupart du temps. Il aime s’installer derechef sur les genoux ou les épaules de ceux qu’il apprécie, sans leur laisser l’occasion d’exprimer un refus.
Järn est un étalon au caractère ombrageux qui apprécie peu d’être touché, approché et moins encore d’être monté. D’abord destiné à l'abattoir après avoir désarçonné la mauvaise personne, Sorel l’a récupéré et, après un certain temps, est parvenu à l’amadouer. Son caractère peu évident rend parfois son étrillage ou nourrissage par une tierce personne difficile mais il est certains bipèdes que l’étalon tolère - à peine. Souvent, cependant, Sorel est celui qui s’occupe de Järn s’il en a le temps et l’occasion.
Description physique
Il est des marques que les expériences gravent à même la chair et Sorel porte les siennes au grand jour. Son visage, d’une beauté elfique aux traits gracieux et fins, arbore de profondes cicatrices qui se croisent et s’entrecroisent sur sa peau dorée. Son teint hâlé d’elfe solaire ne fait que mettre en évidence les entailles qui creusent sa chair. Si, de dos, la première chose à sauter aux yeux s’avère être la teinte flamboyante de ses cheveux, véritable flambée à même le crâne, ce qui choque lorsqu’il se tourne, ce sont bien ces cicatrices.
Certains n’iront pas au-delà, il est aisé de regarder ailleurs et prétendre n’avoir rien vu, prétendre changer de chemin pour ne pas attirer son attention. Certains s’attardent et, peut-être sont-ils ceux qui s'approchent le plus de la vérité. Car au milieu des traits furieux qui marquent son visage se trouve un regard qui semble incapable de mentir. Vert intense se révèle clair comme de l’eau de roche, honnête comme peu savent l’être. Le sourire qui grâcie ses lèvres scarifiées illuminent son regard et c’est alors que l’âge réel du jeune elfe se dévoile. Sous les cicatrices révoltantes se cache un gamin aux traits fins, à la mâchoire carrée et aux pommettes saillantes. L’aisance avec laquelle Sorel affiche ses sentiments, libre et insouciant, est un véritable enchantement. C’est avec son rire et ses yeux pétillants qu’il efface ses cicatrices et qu’on les oublie au profit d’un jeune feu-follet.
Du haut de son mètre quatre-vingt dix, Sorel est un jeune elfe élancé à la taille fine et à la musculature souple et fine, peu développée pour le combat (mais idéale pour la fuite). Sa crinière de feu, coupée court, est ornée de tresses par endroit, certaines se terminant par des perles - dont il adore le son rassurant quand il bouge la tête - voire par des bagues d’argent. Parfois les deux à la fois.
Il ressemble en tout point à un elfe plus intéressé par la vie en intérieur, au milieu des bouquins et de la sécurité relative de la ville, que par la vie au grand air. Ce qui est tout aussi vrai que faux. Parfaitement à même de se vêtir d’une tunique confortable parfaite pour la vie citadine, toujours équipé de sa fidèle cape, comme d’enfiler un équipement idéal pour le voyage, il a juste cette habilité d’avoir toujours l’air à sa place, où qu’il aille et quoi qu’il fasse. Mercenaire menaçant ? Il faut dire que ses cicatrices, bien qu’elles rendent difficile de passer inaperçu le rendent convainquant dans ce rôle. Gamin des rues intrépides ? Il a le sourire et l’attitude parfaite pour se fondre dans la masse.
Peut-être, en fin de compte, les premiers à s’être détournés avaient-ils vu juste.
Description psychologique
Il est bien des choses à dire au sujet de Sorel. Ayant passé ses premières années au milieu des humains, il a longtemps cru être un lent d’esprit, incapable d’apprendre correctement à moins d’y passer des jours, des semaines, là où un autre n’y prendrait que quelques heures, minutes pour les pratiques les plus simples. Persuadé de ne pas être intelligent, d’être un simplet sans envergure ni compétence, il a longtemps hésité entre la détermination à persévérer et une attitude plus décontractée. S’il n’est pas capable d’apprendre, eh bien il n’apprendra pas mais cela ne l’empêchera pas d’apprécier la sensation simple et rafraîchissante d’une brise. De s’asseoir dans l’herbe et d’en apprécier la simplicité sans complexe ni attente… mais c’est sans compter sa curiosité naturelle.
Cette conviction d’être un benêt s’efface progressivement depuis quelques années au profit de la compréhension que, peut-être, ce n’est pas tout à fait ça. Après tout, s’il compare désormais son écriture à celle d’un être humain, il repère immédiatement l’élégance aisée de ses caractères en opposition à celle, efficace mais sans beauté, de son contemporain humain. Et puis, s’il devait être un peu plus piquant, pointerait-il le fait que ces gamins humains qui se moquaient de lui n’étaient plus. Il est peut-être un peu facile de comparer son écriture à celle d’un mort mais Sorel n’est pas sans avoir l’humour sombre, à ses heures.
Mutin et facile à distraire, capable de s’émerveiller d’un bouquin, d’une fleur et d’une couleur, il a le sourire facile et le rire aisé. C’est un bon vivant qui ne s’encombre pas de sombres pensées, ou du moins c’est l’impression qu’on s’en fait. Car Sorel est un elfe aux visages multiples. Un temps elfe de la rue, à l’aise au milieu des truands, un temps elfe de la noblesse, détendu au sein du carcan de la bienséance, il n’est pas évident de le déséquilibrer.
Il ne s’attend à rien, ne présume de rien mais il s’adapte. La surprise s’écrira sur son visage avec l’aisance d’un sourire mais cela ne l’empêchera pas de retrouver son équilibre et de trouver une solution, si nécessaire.
Sorel est aussi à l’aise à crapahuter dans la forêt qu’il l’est à déambuler dans les rues d’une ville mais là où il se sent le plus posé, le plus calme, c’est avec un livre entre les mains ou en pratiquant. Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’apprendre, d’en savoir plus, de comprendre et d’appréhender mais, surtout, de pouvoir appliquer. Lire, c’est bien, pratiquer c’est mieux. Il n’y a rien de plus difficile, selon lui, que de lire au sujet de quelque chose sans aller voir la chose en question, pour de vrai. Et ne vous contentez pas de lui proposer la vue d’une bête en cage car ce qu’il souhaite, c’est la voir dans la nature, dans son milieu naturel… Sorel est un curieux invétéré mais il est surtout une tête brûlée qui ne semble pas toujours réfléchir avant d’agir. Du moins, pas en ce qui le concerne.
Maître des Mines, il est réfléchi et posé, il est méticuleux et appliqué. Dans la vie de tous les jours, dans la peau de Sorel Gallenröd, c’est un désastre en marche.
Histoire
Chapitre 1Peu après sa naissance, Sorel est déposé sur le porche de l’orphelinat de Gloria, le nourrisson, récupéré par une des employés de l’orphelinat, une jeune femme du nom de Rosa.
Il y grandira et y restera pour un long moment et c’est à cette occasion que Sorel développera un sentiment de complexe vis-à-vis du genre humain ou, pour être tout à fait exact, vis-à-vis d’à peu près tout le monde. Plus lent à apprendre que ses petits camarades et, durant ses premières années, ne comprenant pas pour quelle raison il lui faut plus de temps, plus de pratique, que ses amis. Il en ressent une grande tristesse et un sentiment plus grand, encore, de solitude. Bien qu’au caractère facile et au sourire aisé, il n’en reste pas moins qu’il n’est que trop conscient du gouffre qui le sépare des autres. Probablement creusé par ses propres soins.
Il a conscience de l’existence des autres races, des humains, des elfes, des vampires - pour lesquels il développe une fascination enjouée - mais ce n’est que bien plus tard qu’il connectera les faits entre eux et réalisera qu’il n’est pas humain. Il avait, bien sûr, conscience de ses oreilles pointues et de la différence mais celle-ci ne prit finalement racine que bien plus tard. Il était un elfe. Alors pourquoi avait-il tant de difficulté à suivre le rythme de ses copains ? Les elfes ne sont-ils pas réputés pour être intelligents et compétents ?
Esseulé, Sorel trouva de la compagnie auprès des animaux. Ceux-ci étant interdits dans l’enceinte de l’orphelinat, c’est bien sûr là qu’il ramena son premier camarade. Personne ne sut jamais quand ni comment le bambin elfe trouva Tim, le chaton de la rue, mais il devint rapidement une présence constante au sein de l’orphelinat. Il chassait les souris, après tout, un mal pour un bien. Mais dix ans plus tard, alors qu’une partie des camarades de Sorel avaient été soit adoptés soit partis du fait de leur maturité, Tim s’en fut et un coin de la cour de l’orphelinat fut dédié au dernier lieu de repos du félin.
Vint Noni, chien bâtard à l’allure peu commode qui trouva une main douce et aimante chez le jeune elfe. Un chien, après tout, c’est bien pour monter la garde, n’est-ce pas ?
Si Sorel avait peu d’ami, Rosa en était une et c’était vers elle qu’il se tournait en cas de bobo et de demandes un peu particulières. Il trouva en elle une avocate féroce et une présence aimante. C’est aussi auprès d’elle qu’il développa une sérieuse capacité à amadouer les gens. La combinaison des yeux humides et la moue triste, découvrit-il, marchait du tonnerre pour obtenir à peu près tout ce qu’il voulait. Dans la mesure du raisonnable, disait-il avec un sourire de connivence.
En dépit des rides et des mèches grises qui striaient les cheveux de son unique confidente, elle restait la même âme douce auprès de laquelle il pouvait se réfugier. Mais, au fur et à mesure des décennies, chaque habitant de l’orphelinat changea à un moment ou à un autre. Tous, sauf Sorel. Aux côtés de Tim, Noni et Rosa, un écureuil chamailleur, rejoignirent le cimetière de ses tristes compagnons et Rosa s’en fut aussi. Après son départ, il fut difficile de convaincre qui que ce soit qu’un chat, un chien ou un écureuil étaient des compagnons décents pour pénétrer et rester dans l’enceinte de l’orphelinat. Mais Sorel était là depuis presque aussi longtemps que chacun d’entre eux, ces adultes humains qu’il apprenait tout juste à connaître, et l’orphelinat, il le connaissait comme sa poche. Chaque lézarde, chaque entrée et chaque sortie. Il apprit à être discret et si Rosa n’était plus là pour apaiser ses peines et adoucir ses journées, Mira, la petite souris, était d’une compagnie idéale.
Septembre 1734 (77 ans) Du jour au lendemain, il y a quelqu’un pour le voir et Sorel ignore comment réagir. Au premier abord, la confusion règne mais l’homme qui vient, ce jour-là, est un elfe et il veut jouer. Enchanté, le gamin s’empresse de discuter avec cet adulte qui ne le connaît pas, ne sait pas qu’il est lent, ne sait pas qu’il n’est pas aussi intelligent que ses copains humains. Cet elfe est là pour lui. Il y a comme un souffle de renouveau qui s’insuffle dans la poitrine du jeune elfe, une nouvelle inspiration dont l’élan n’a d’égal que la clarté qu’elle amène dans le regard de Sorel.
Monsieur Aldaron resta un long moment, ce jour-là, et lorsqu’il s’en fut s’entretenir avec un des adultes de l’orphelinat, Sorel s’interrogea sur la raison de sa venue. Du moins jusqu’à ce que Monsieur Aldaron ne revienne, confiant au jeune elfe qu’il partirait avec lui. Mêlée à une joie inextinguible surgit également une certaine honte de mentir. Conscient de fouler du pied une occasion en or, c’est avec une mine contrite, incapable de soutenir le regard patient et pétillant de l’elfe, que Sorel avoua ne pas être le premier choix si monsieur Aldaron voulait un enfant intelligent. Cela faisait bien des décennies que Sorel vivait à l’orphelinat et s’il en avait “fini” avec l’apprentissage que la plupart de ses camarades devaient subir à leur arrivée, il n’en restait pas moins conscient du temps qu’il lui avait fallu pour maîtriser ces sujets. Un temps considérable.
Ce jour-là fut appliqué le premier et le plus important des baumes sur sa honte, sur son humiliation constante ressentie à l’égard des Autres. Monsieur Aldaron sourit et lui confia, sur le ton du secret, que si réfléchir plus lentement signifiait être un benêt, il devait certainement en être un lui-même.
De 1734 à 1750 : Vivre avec Monsieur Aldaron s’avéra être non pas juste une libération mais une grande aventure également. C’est aux côtés de l’elfe adulte que Sorel découvrit combien les elfes fonctionnent différemment des humains, c’est aux côtés de l’elfe qu’il apprit bien des choses, à commencer par la culture elfique qui lui faisait défaut. Bien qu’il fallait le dire, en certains aspects, Aldaron avait autant de lacunes que lui. C’est donc au contact d’autres elfes qu’il apprit notamment les saluts traditionnels (Sorel étant habitué au salut peu formel des humains et Aldaron bien trop content de répondre par la pareille pour penser à lui enseigner les coutumes propres à leur race). Il profita également de l’éducation offerte, un apprentissage bien plus conséquent que tout ce qu’il a pu croiser à l’orphelinat, pour s’intéresser aux vieux volumes présents dans la bibliothèque. Il y trouva notamment des livres traitant de la magie de jadis, des descriptions plus précises sur le sujet.
C’est au cours de cette année que les dragons regagnèrent Ambarhùna. En mars fut révélé qu’un oeuf pour chaque race se trouvait sur les terres. Nourrissant un mince espoir de faire partie des rares élus, Sorel resta aux côtés d’Aldaron et continua à apprendre. Après avoir appris avidement tout ce qu’il pouvait trouver sur le sujet de la magie, bien avant le retour de celle-ci, il se lança à corps perdu dans son apprentissage dès le retour de celle-ci.
L’assaut massif des vampires, en revanche, fut une invasion dont Sorel se serait bien passé.
Mai 1753 : La scission du pouvoir humain donna un tournant décisif dans la vie de Sorel. Alors qu’Aldaron se repliait aux côtés de Korentin Kohan, Sorel resta sur place à Gloria, au sein des forces de Fabius Kohan. Avec l’aide de nombreux autres, il organisa le passage de denrées alimentaires et d’équipements aux forces rebelles. C’est à cette occasion qu’il s’intéressa de près aux d’illusion dont il se sert à outrance afin de masquer ses activités.
Année 1754 : Toujours présent au sein des forces Almaréennes, plus conscient que jamais que rester représentait un atout pour les forces rebelles, Sorel se fit discret mais n’en oublia pas ses objectifs. Soutenir la rébellion, soutenir Aldaron, miner les Almaréens de l’intérieur s’il le pouvait et avec tous les atouts à sa disposition. Il n’en avait pas beaucoup mais tout ce qu’il apprit, tout ce qu’il était en mesure d’obtenir, il s’arrangea pour le faire parvenir à Aldaron afin que les informations puissent être utilisées à bon escient. Désireux de rejoindre la bataille, Sorel s’infiltra dans les rangs ennemis pour le dernier assaut. Au mélange des deux armées, espérant de tout coeur ne pas être frappé par inadvertance par un membre de son propre camp, Sorel s’attaqua aux rangs Almaréens. Le sang couvrit bientôt l’armure aux couleurs ennemies. La bataille de l’Aube Rouge, cette boucherie infâme, trône souvent au milieu des cauchemars du jeune elfe.
Année 1755 : Après les Almaréens, c’était le tour du Tyran Blanc. Incertain quant à la marche à suivre et plus que jamais conscient de la fragilité de la rébellion face aux pouvoirs du Tyran, Sorel tenta une nouvelle fois de s’installer au coeur des rangs ennemis. S’improviser Théocrate et être en mesure de prouver sa foi aveugle à l’endroit du Tyran s’avéra plus difficile que de se prétendre partisan d’un régicide allié à une force pirate venue de nul part. Il avait cependant un soutien inébranlable en la personne de Melilla, laquelle permettait la transition des biens et des informations, lui offrant l’aide sans laquelle il n’aurait jamais réussi. La magie lui sera d’une grande aide une fois de plus, s’étant habitué à l’emploi des d’illusions pour couvrir ses traces, Sorel entreprend des tentatives un peu plus audacieuses.
Juin 1756 : Alors que le Tyran se rendait sur place pour prendre part lui-même aux efforts de guerre, Sorel se fit prendre la main dans le sac, en pleine organisation d’envoi de denrées alimentaires et un message codé destiné aux forces rebelles. Son oiseau, Röd, fut tué sous les yeux du jeune elfe avant qu’il ne soit emmené au poste de garde le plus proche. Après une séance musclée d’interrogation, Sorel fut envoyé à Morneflamme. Une punition plus cruelle que la mort, lui indiqua-t-on avec un rire gras. Les fumiers n’avaient pas tort.
Année 1759 : De nombreux troubles précédèrent la révélation de l’existence des chimères mais le vol d’un oeuf de dragon s’avéra l’un des éléments qui demeurèrent dans l’esprits de Sorel. Elève assidu en ce qui concerne la magie, il tenta cependant de ne pas trop se laisser de nouveau emporter par les événements mais c’était peine perdue. Ce qui avait commencé comme un mystère s’était rapidement révélé être bien pire, bien plus, qu’une simple question sans réponse. L’appel de l’empereur elfique à lever les armées ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd et bien d’être loin d’un guerrier professionnel, Sorel rejoignit les rangs.
Après tout ce qu’ils avaient traversés, après l’étendue des pertes, Sorel s’était attendu à beaucoup de chose mais avec l’espoir né de la création de l’obélisque, la désillusion fut toute aussi grande lors de sa destruction et l’échec du plan du Dragon-Esprit.
Année 1760 : A la montée en bateau, Sorel fut séparé d’Aldaron. La fuite par la mer s’avéra l’unique solution, la seule réelle possibilité pouvant offrir le maigre espoir de survie. Seulement, à mesure que les jours défilaient, rapidement remplacés par des semaines puis par des mois, la situation sur le navire se dégrada.
Ce n’était pas la première fois que Sorel se devait de survivre en milieu hostile, cette fois aussi il survivrait.
Depuis l’arrivée en Tiamaranta : Apprendre, à l’arrivée sur les berges de l’archipel, le décès de Corinne fut une véritable tragédie. Le seul réconfort que trouva Sorel fut qu’Aldaron était à son chevet du début à la fin. Au moins eurent-ils la possibilité de partager le navire et de rester ensemble. Du moins, jusqu’à la fin.
De façon tout à fait surprenant (pas), s’installer en Sélénia s’avéra être plus qu’une évidence. Poursuivant ses études dans les arcanes magiques tout en s’acquittant d’un travail de marchand, Sorel s’efforce de rester en dehors des conflits ouverts. Travailler à couvert, en demi-teinte, s’avère être, avec la magie, un talent qu’il détient et qu’il entretient.
Il y grandira et y restera pour un long moment et c’est à cette occasion que Sorel développera un sentiment de complexe vis-à-vis du genre humain ou, pour être tout à fait exact, vis-à-vis d’à peu près tout le monde. Plus lent à apprendre que ses petits camarades et, durant ses premières années, ne comprenant pas pour quelle raison il lui faut plus de temps, plus de pratique, que ses amis. Il en ressent une grande tristesse et un sentiment plus grand, encore, de solitude. Bien qu’au caractère facile et au sourire aisé, il n’en reste pas moins qu’il n’est que trop conscient du gouffre qui le sépare des autres. Probablement creusé par ses propres soins.
Il a conscience de l’existence des autres races, des humains, des elfes, des vampires - pour lesquels il développe une fascination enjouée - mais ce n’est que bien plus tard qu’il connectera les faits entre eux et réalisera qu’il n’est pas humain. Il avait, bien sûr, conscience de ses oreilles pointues et de la différence mais celle-ci ne prit finalement racine que bien plus tard. Il était un elfe. Alors pourquoi avait-il tant de difficulté à suivre le rythme de ses copains ? Les elfes ne sont-ils pas réputés pour être intelligents et compétents ?
Esseulé, Sorel trouva de la compagnie auprès des animaux. Ceux-ci étant interdits dans l’enceinte de l’orphelinat, c’est bien sûr là qu’il ramena son premier camarade. Personne ne sut jamais quand ni comment le bambin elfe trouva Tim, le chaton de la rue, mais il devint rapidement une présence constante au sein de l’orphelinat. Il chassait les souris, après tout, un mal pour un bien. Mais dix ans plus tard, alors qu’une partie des camarades de Sorel avaient été soit adoptés soit partis du fait de leur maturité, Tim s’en fut et un coin de la cour de l’orphelinat fut dédié au dernier lieu de repos du félin.
Vint Noni, chien bâtard à l’allure peu commode qui trouva une main douce et aimante chez le jeune elfe. Un chien, après tout, c’est bien pour monter la garde, n’est-ce pas ?
Si Sorel avait peu d’ami, Rosa en était une et c’était vers elle qu’il se tournait en cas de bobo et de demandes un peu particulières. Il trouva en elle une avocate féroce et une présence aimante. C’est aussi auprès d’elle qu’il développa une sérieuse capacité à amadouer les gens. La combinaison des yeux humides et la moue triste, découvrit-il, marchait du tonnerre pour obtenir à peu près tout ce qu’il voulait. Dans la mesure du raisonnable, disait-il avec un sourire de connivence.
En dépit des rides et des mèches grises qui striaient les cheveux de son unique confidente, elle restait la même âme douce auprès de laquelle il pouvait se réfugier. Mais, au fur et à mesure des décennies, chaque habitant de l’orphelinat changea à un moment ou à un autre. Tous, sauf Sorel. Aux côtés de Tim, Noni et Rosa, un écureuil chamailleur, rejoignirent le cimetière de ses tristes compagnons et Rosa s’en fut aussi. Après son départ, il fut difficile de convaincre qui que ce soit qu’un chat, un chien ou un écureuil étaient des compagnons décents pour pénétrer et rester dans l’enceinte de l’orphelinat. Mais Sorel était là depuis presque aussi longtemps que chacun d’entre eux, ces adultes humains qu’il apprenait tout juste à connaître, et l’orphelinat, il le connaissait comme sa poche. Chaque lézarde, chaque entrée et chaque sortie. Il apprit à être discret et si Rosa n’était plus là pour apaiser ses peines et adoucir ses journées, Mira, la petite souris, était d’une compagnie idéale.
Septembre 1734 (77 ans) Du jour au lendemain, il y a quelqu’un pour le voir et Sorel ignore comment réagir. Au premier abord, la confusion règne mais l’homme qui vient, ce jour-là, est un elfe et il veut jouer. Enchanté, le gamin s’empresse de discuter avec cet adulte qui ne le connaît pas, ne sait pas qu’il est lent, ne sait pas qu’il n’est pas aussi intelligent que ses copains humains. Cet elfe est là pour lui. Il y a comme un souffle de renouveau qui s’insuffle dans la poitrine du jeune elfe, une nouvelle inspiration dont l’élan n’a d’égal que la clarté qu’elle amène dans le regard de Sorel.
Monsieur Aldaron resta un long moment, ce jour-là, et lorsqu’il s’en fut s’entretenir avec un des adultes de l’orphelinat, Sorel s’interrogea sur la raison de sa venue. Du moins jusqu’à ce que Monsieur Aldaron ne revienne, confiant au jeune elfe qu’il partirait avec lui. Mêlée à une joie inextinguible surgit également une certaine honte de mentir. Conscient de fouler du pied une occasion en or, c’est avec une mine contrite, incapable de soutenir le regard patient et pétillant de l’elfe, que Sorel avoua ne pas être le premier choix si monsieur Aldaron voulait un enfant intelligent. Cela faisait bien des décennies que Sorel vivait à l’orphelinat et s’il en avait “fini” avec l’apprentissage que la plupart de ses camarades devaient subir à leur arrivée, il n’en restait pas moins conscient du temps qu’il lui avait fallu pour maîtriser ces sujets. Un temps considérable.
Ce jour-là fut appliqué le premier et le plus important des baumes sur sa honte, sur son humiliation constante ressentie à l’égard des Autres. Monsieur Aldaron sourit et lui confia, sur le ton du secret, que si réfléchir plus lentement signifiait être un benêt, il devait certainement en être un lui-même.
De 1734 à 1750 : Vivre avec Monsieur Aldaron s’avéra être non pas juste une libération mais une grande aventure également. C’est aux côtés de l’elfe adulte que Sorel découvrit combien les elfes fonctionnent différemment des humains, c’est aux côtés de l’elfe qu’il apprit bien des choses, à commencer par la culture elfique qui lui faisait défaut. Bien qu’il fallait le dire, en certains aspects, Aldaron avait autant de lacunes que lui. C’est donc au contact d’autres elfes qu’il apprit notamment les saluts traditionnels (Sorel étant habitué au salut peu formel des humains et Aldaron bien trop content de répondre par la pareille pour penser à lui enseigner les coutumes propres à leur race). Il profita également de l’éducation offerte, un apprentissage bien plus conséquent que tout ce qu’il a pu croiser à l’orphelinat, pour s’intéresser aux vieux volumes présents dans la bibliothèque. Il y trouva notamment des livres traitant de la magie de jadis, des descriptions plus précises sur le sujet.
C’est au cours de cette année que les dragons regagnèrent Ambarhùna. En mars fut révélé qu’un oeuf pour chaque race se trouvait sur les terres. Nourrissant un mince espoir de faire partie des rares élus, Sorel resta aux côtés d’Aldaron et continua à apprendre. Après avoir appris avidement tout ce qu’il pouvait trouver sur le sujet de la magie, bien avant le retour de celle-ci, il se lança à corps perdu dans son apprentissage dès le retour de celle-ci.
L’assaut massif des vampires, en revanche, fut une invasion dont Sorel se serait bien passé.
Mai 1753 : La scission du pouvoir humain donna un tournant décisif dans la vie de Sorel. Alors qu’Aldaron se repliait aux côtés de Korentin Kohan, Sorel resta sur place à Gloria, au sein des forces de Fabius Kohan. Avec l’aide de nombreux autres, il organisa le passage de denrées alimentaires et d’équipements aux forces rebelles. C’est à cette occasion qu’il s’intéressa de près aux d’illusion dont il se sert à outrance afin de masquer ses activités.
Année 1754 : Toujours présent au sein des forces Almaréennes, plus conscient que jamais que rester représentait un atout pour les forces rebelles, Sorel se fit discret mais n’en oublia pas ses objectifs. Soutenir la rébellion, soutenir Aldaron, miner les Almaréens de l’intérieur s’il le pouvait et avec tous les atouts à sa disposition. Il n’en avait pas beaucoup mais tout ce qu’il apprit, tout ce qu’il était en mesure d’obtenir, il s’arrangea pour le faire parvenir à Aldaron afin que les informations puissent être utilisées à bon escient. Désireux de rejoindre la bataille, Sorel s’infiltra dans les rangs ennemis pour le dernier assaut. Au mélange des deux armées, espérant de tout coeur ne pas être frappé par inadvertance par un membre de son propre camp, Sorel s’attaqua aux rangs Almaréens. Le sang couvrit bientôt l’armure aux couleurs ennemies. La bataille de l’Aube Rouge, cette boucherie infâme, trône souvent au milieu des cauchemars du jeune elfe.
Année 1755 : Après les Almaréens, c’était le tour du Tyran Blanc. Incertain quant à la marche à suivre et plus que jamais conscient de la fragilité de la rébellion face aux pouvoirs du Tyran, Sorel tenta une nouvelle fois de s’installer au coeur des rangs ennemis. S’improviser Théocrate et être en mesure de prouver sa foi aveugle à l’endroit du Tyran s’avéra plus difficile que de se prétendre partisan d’un régicide allié à une force pirate venue de nul part. Il avait cependant un soutien inébranlable en la personne de Melilla, laquelle permettait la transition des biens et des informations, lui offrant l’aide sans laquelle il n’aurait jamais réussi. La magie lui sera d’une grande aide une fois de plus, s’étant habitué à l’emploi des d’illusions pour couvrir ses traces, Sorel entreprend des tentatives un peu plus audacieuses.
Juin 1756 : Alors que le Tyran se rendait sur place pour prendre part lui-même aux efforts de guerre, Sorel se fit prendre la main dans le sac, en pleine organisation d’envoi de denrées alimentaires et un message codé destiné aux forces rebelles. Son oiseau, Röd, fut tué sous les yeux du jeune elfe avant qu’il ne soit emmené au poste de garde le plus proche. Après une séance musclée d’interrogation, Sorel fut envoyé à Morneflamme. Une punition plus cruelle que la mort, lui indiqua-t-on avec un rire gras. Les fumiers n’avaient pas tort.
Année 1759 : De nombreux troubles précédèrent la révélation de l’existence des chimères mais le vol d’un oeuf de dragon s’avéra l’un des éléments qui demeurèrent dans l’esprits de Sorel. Elève assidu en ce qui concerne la magie, il tenta cependant de ne pas trop se laisser de nouveau emporter par les événements mais c’était peine perdue. Ce qui avait commencé comme un mystère s’était rapidement révélé être bien pire, bien plus, qu’une simple question sans réponse. L’appel de l’empereur elfique à lever les armées ne tomba pas dans l’oreille d’un sourd et bien d’être loin d’un guerrier professionnel, Sorel rejoignit les rangs.
Après tout ce qu’ils avaient traversés, après l’étendue des pertes, Sorel s’était attendu à beaucoup de chose mais avec l’espoir né de la création de l’obélisque, la désillusion fut toute aussi grande lors de sa destruction et l’échec du plan du Dragon-Esprit.
Année 1760 : A la montée en bateau, Sorel fut séparé d’Aldaron. La fuite par la mer s’avéra l’unique solution, la seule réelle possibilité pouvant offrir le maigre espoir de survie. Seulement, à mesure que les jours défilaient, rapidement remplacés par des semaines puis par des mois, la situation sur le navire se dégrada.
Ce n’était pas la première fois que Sorel se devait de survivre en milieu hostile, cette fois aussi il survivrait.
Depuis l’arrivée en Tiamaranta : Apprendre, à l’arrivée sur les berges de l’archipel, le décès de Corinne fut une véritable tragédie. Le seul réconfort que trouva Sorel fut qu’Aldaron était à son chevet du début à la fin. Au moins eurent-ils la possibilité de partager le navire et de rester ensemble. Du moins, jusqu’à la fin.
De façon tout à fait surprenant (pas), s’installer en Sélénia s’avéra être plus qu’une évidence. Poursuivant ses études dans les arcanes magiques tout en s’acquittant d’un travail de marchand, Sorel s’efforce de rester en dehors des conflits ouverts. Travailler à couvert, en demi-teinte, s’avère être, avec la magie, un talent qu’il détient et qu’il entretient.
Liens
- Aldaron Elusis (père adoptif) : Aldaron est le père adoptif de Sorel mais également son “supérieur hiérarchique”. D’abord une présence rassurante, un guide et une figure paternelle, Aldaron est un repère sûr qui a toujours été là, à travers tout. Au retour de Morneflamme, Aldaron a légalement adopté Sorel.
- Achroma Elusis (professeur, plus ou moins, et collègue) : Compagnon inséparable d’Aldaron, Achroma est quelqu’un que Sorel apprécie et respecte beaucoup. Il est la première personne à laquelle il s’adresse s’il a une interrogation ou une incompréhension en ce qui concerne la magie.
- Eleonnora Ortiz (fille de coeur d’Alda) : Etant une enfant qu’Aldaron fréquentait souvent, Sorel a souvent entendu parler d’Eleonnora au travers de l’elfe. Ce n’est cependant qu’une fois celui-ci retiré lors de scission entre les royaumes humains qu’il eut l’occasion de la rencontrer. Rencontre fortuite au détour d’une rue dans la capitale de Gloria, trop courte pour se faire une idée réelle de la jeune femme. Il entend bien la revoir prochainement afin de faire un peu plus connaissance avec un autre être qu’Aldaron a prit sous son aile.
- Valmys Neolenn (frère adoptif) : Aldaron est apparemment décidé à agrandir la famille et s’est empressé d’adopter un nouveau membre. Jusqu’alors, Sorel n’a qu’entendu parler du nouveau venu mais peine à contenir sa curiosité.
- Ilhan Avente (copain ‘spion) : Ils ont travaillé main dans la main durant la scission humaine, oeuvrant d’une même organisation, un but commun. Durant l’invasion Almaréenne, ils se sont retrouvés à travailler ensemble sans l’avoir expressément recherché mais, pour Sorel, ce fut avec un certain soulagement de pouvoir oeuvrer avec une personne connue.
Il a récemment appris qu’Ilhan avait été transformé par Aldaron ce qui, dans un premier temps, l’inquiéta légèrement quant à la réaction de l’humain. Dans un second temps, dans un recoin de son conscient qu’il n’approche qu’à l’occasion, il en ressentit un certain soulagement de ne pas avoir à enterrer quelqu’un d’autre. - Autone Falkire (Collègue) : C’est à Morneflamme qu’il fit la connaissance d’Autone et de Matis. Habitué à mettre les deux pieds dans le plat, Sorel se fit quelques ennemis et s’il ne s’en rendit pas immédiatement compte, un rappel à l’ordre - et une explication grondée - par Autone lui remit les pendules à l’heure. Autant que faire se peut, tout au moins. Pendant cette période difficile, ils s’entraidèrent, jour après jour, pour supporter l’horreur de Morneflamme. Et y survivre.
Depuis, elle est également une collègue puisque responsable de l’art de l’Eventail Blanc.
Derrière le clavier
- Petite présentation : Je mange pas (même si je prétends le contraire). Assez facile à vivre la plupart du temps, euh, n’hésitez pas si besoin ? xD Je suis une geek qui aime le jeu vidéo, les BDs et les bouquins (même si j’en ai pas lu un depuis une éternité, la honte). J’ai des chats et je les aime, je leur dédicace ce désastre de fiche (en revanche pour le désastre de ma maison).
- Particularité RP ? J’ai pas RP depuis longtemps, écrire s’avère plus compliqué que prévu, mais voilà. J’espère que vous vous amuserez bien si d’aventure vous jouez avec moi 8).
- Rythme RP ? Aucune idée. Lent probablement.
- Comment as-tu découvert le forum ? Via un partenariat chanceux
- As-tu signé le reglement ? Oui !